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23 Jan

La transition énergétique devrait assurer la sécurité du développement économique de l’Algérie ( ministre)

Alger – La transition énergétique devrait assurer la sécurité du développement économique de l’Algérie tout en devenant de moins en moins dépendant des ressources fossiles, a affirmé lundi le ministre algérien de l’Energie, Mustapha Guitouni.

Intervenant à l’occasion de la tenue de la Conférence sur la stratégie de transition énergétique 2030, le ministre a considéré que le concept de la transition énergétique, né en Europe de l’Ouest dans des pays aux profils énergétiques clairement distincts de l’Algérie, « ne peut être retenu tel quel par l’Algérie, et ce, bien que nous partageons certaines préoccupations communes, notamment en ce qui concerne la nécessité de couvrir nos besoins énergétiques à long terme et le souci d’une préservation de l’environnement et de lutte contre le réchauffement climatique ».

M. Guitouni a rappelé, à ce titre que l’Algérie dispose de réserves prouvées récupérables d’hydrocarbures de plus de 4.000 milliards de Tonnes équivalent pétrole (TEP) dont plus de la moitié en gaz naturel. Selon lui, le pays produit en moyenne ces dernières années autour de 150 millions de TEP dont quelques 100 millions de TEP sont exportés. Pour ce qui est de la capacité de production nationale, elle est appelée à croître à moyen terme, comme c’est le cas pour les exportations, a-t-il avancé.

Aux réserves prouvées récupérables s’ajoute le potentiel appréciable de ressources d’hydrocarbures (probables et possibles) restant à découvrir, au vu du vaste bassin sédimentaire du pays, relativement peu explorée, dit-il, expliquant qu’au-delà de ce potentiel, viennent s’ajouter, en termes de réserves conventionnelles d’hydrocarbures, celles résultant de l’accroissement du taux de récupération de gisements en exploitation qui représentent une ressource importante à mobiliser pour améliorer le profil de production et les réserves nationales.

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– Les participants à une journée d’étude sur l’aquaculture intégrée à l’agriculture, organisée lundi à Sidi Bel-Abbès, ont insisté sur l’encouragement de l’investissement dans ce domaine pour améliorer la fertilisation des terres. Des intervenants à cette rencontre, dont des cadres des secteurs de la pêche et des ressources halieutiques, des services agricoles, des forêt et autres partenaires actifs ont soutenu que l’aquaculture intégrée à l’agriculture est très importante en matière de fourniture d’engrais organiques.

L’exploitation des eaux de bassins aquacoles dans l’irrigation agricole permet une fertilité des sols et contribue à une production agricole qualitative et quantitative, a-t-on souligné. Le directeur local de la pêche et des ressources halieutiques, Hamou Fatmi, qui a rappelé la stratégie du gouvernement de diversification de l’économie nationale, a affirmé que l’aquaculture contribue à la production de diverses espèces de poissons et des matières organiques nécessaires au sol et par conséquent la réduction de la facture d’importation d’engrais.

Le même responsable a valorisé les efforts de l’Etat encourageant l’investissement dans ce domaine et apportant un soutien aux investisseurs, à travers les dispositifs d’emploi dont les agences nationales de soutien à l’emploi de jeunes (ANSEJ) et de gestion du micro-crédit (ANGEM) et la Caisse nationale d’assurance chômage (CNAC). Les agriculteurs présents ont salué cette rencontre qui leur permet de s’enquérir de l’aquaculture intégrée à l’agriculture et son impact sur le rendement et la production agricoles.

Cette journée d’étude a été marquée par un débat abordant notamment le mode d’exploitation en irrigation les eaux douces où vivent des poissons et les modalités de création de micro-entreprises en aquaculture.

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-. Un concours sur l’entreprenariat vert à l’initiative de l’Agence nationale des déchets sera prochainement annoncé, a indiqué lundi la directrice de communication et de marketing de cette agence, Kahina Benhaddadi.

En marge de la deuxième édition du Salon international de recyclage et de traitement des déchets « Recycling Expo », Mme Benhaddadi a déclaré qu’ »un concours sur l’entreprenariat vert sera organisé prochainement au profit des jeunes innovants dans le domaine de l’environnement et de la gestion des déchets », soulignant que « 2018 sera l’année de l’entreprenariat vert ».

Elle a fait savoir qu’un appel à candidatures sera lancé en faveur des jeunes, surtout les universitaires porteurs d’idées et de projets pour concrétiser leurs entreprises dans le domaine de l’environnement et de la gestion des déchets, ajoutant que 50 projets seront sélectionnés par l’Agence nationale des déchets qui formera leurs porteurs et accompagnera ces projets de la phase d’idée jusqu’à la concrétisation. L’objectif de ce concours n’est pas le nombre d’entreprises qui seront créées mais de savoir les opérations de formation et d’accompagnement qui seront prises en charge par cette agence à longueur d’année au profit des jeunes innovants dans le domaine de collecte de déchets, de la récupération du plastique, du verre, du carton et autres, a souligné Mme Benhaddadi.

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