ActualitésTrente villes indiennes menacées par le stress hydrique (rapport)

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03 Nov

Trente villes indiennes menacées par le stress hydrique (rapport)

New Delhi – Trente villes indiennes, dont Jaipur, Amritsar, Kolkata, Mumbai et Kozhikode, font face à une augmentation des risques liés à la pénurie de l’eau, alors que des mesures urgentes devraient être prises pour atténuer et s’adapter aux changements climatiques, selon une étude du Fonds mondial pour la nature (WWF).

« Des actions fondées sur la nature telles que la restauration des bassins versants urbains et des zones humides pourraient offrir des solutions tangibles. C’est notre chance de réévoluer et de réimaginer ce que l’avenir des villes pourrait être », a déclaré à la presse le directeur de programme du WWF Inde, Sejal Worah.

L’initiative des villes intelligentes en Inde pourrait offrir un cadre de gestion intégrée de l’eau en milieu urbain combinant planification urbaine, restauration des écosystèmes et conservation des zones humides pour construire des villes prêtes pour l’avenir et résilientes au climat, a-t-il estimé.

L’engagement impliquant les communautés locales s’avère essentiel pour créer et conserver des infrastructures hydrauliques durables et rajeunir les systèmes d’eau douce urbains, explique le responsable indien.

Les entreprises du secteur privé et les institutions financières ont également un rôle capital à jouer dans la réduction des risques liés à l’eau dans le cadre de leurs opérations et activités, note M. Worah.

Alors que les crises de l’eau sévissent déjà dans de nombreuses villes du monde, les nouveaux scénarios de risques liés à l’eau du WWF estiment que des centaines de millions de personnes dans les villes du monde entier pourraient être en danger.

Les 100 villes qui devraient souffrir le plus en raison de l’augmentation du risque lié à l’eau d’ici 2050 abritent au moins 350 millions de personnes, y compris d’importantes économies nationales et mondiales.

À l’échelle mondiale, le taux des populations vivant dans des zones à haut risque hydrique pourraient passer de 17% en 2020 à 51% d’ici 2050, fait savoir le WWF.

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