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06 Déc

Tunisie: colloque sur la valorisation agronomique des margines

Tunis – Un colloque sur la valorisation agronomique des margines a été organisé, mardi, au centre sectoriel de formation agricole à Jougar dans la délégation d’El Fahs (gouvernorat de Zaghouan).

Le Commissariat régional au développement agricole à Zaghouan projette, au cours de cette saison, de fertiliser 12 exploitations agricoles qui forment une superficie totale de 700 ha en utilisant de la margine, a indiqué Ali Hammami, chef de la direction de la production végétale au commissariat.

Il a ajouté que la margine a été utilisée comme fertilisant au cours de ces trois dernières années au niveau d’une vingtaine d’exploitations agricoles s’étendant sur une superficie totale de 1000 ha.

Six mille ha ont été programmés à l’échelle nationale pour être fertilisés avec de la margine pendant la saison 2017-2018, selon Mohamed Kahlaoui, représentant du ministère de l’agriculture, qui précise que cette méthode de fertilisation est soumise à certaines conditions et techniques.

Afin d’atténuer l’impact négatif des margines sur l’environnement, plusieurs chercheurs ont choisi la voie de son traitement et de sa valorisation. Des recherches menées sur cette matière ont démontré que les margines sont des effluents liquides générés par la fabrication de l’huile d’olive essentiellement durant les mois de novembre et de décembre et qui présentent les caractéristiques d’un bon fertilisant en agriculture et une bonne source de bioénergie qui constitue une excellente solution de valorisation.

La valorisation agronomique peut être soit par épandage direct, soit après stockage, soit par la fabrication de compost avec des margines.

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-. L’intervention du programme national de la propreté et de l’esthétique de l’environnement (PNPEE), lancé au début de l’année 2017 en Tunisie, contribue à collecter 600 mille tonnes de déchets ménagers par an, soit 20% des 3 millions de tonnes produites annuellement, et par conséquent à améliorer la propreté des villes et des espaces urbains», a indiqué Chokri Necib, conseiller du ministre des Affaires locales et de l’Environnement et coordinateur général du programme.
Participant à un atelier dédié à l’évaluation des réalisations de ce programme, il a précisé que« le PNPEE qui consiste essentiellement, en l’appui aux municipalités et aux communes en matière de propreté et de collecte de déchets à travers la conclusion de marchés cadres d’un coût annuel de 25 millions de dinars, s’étalera sur trois ans et vise essentiellement, à améliorer l’esthétique urbaine et la qualité de vie des citoyens».
«Ce programme vise à mettre en place des espaces verts dans les différentes régions de la Tunisie, à travers des interventions et des fonds publics mais aussi, à travers le mécénat vert impliquant des partenaires privés souhaitant soutenir le travail municipal», a-t-il affirmé.
Interrogé sur les réalisations du programme durant l’année 2017, il a souligné que «des appels d’offres ont été lancés, en matière de collecte des déchets ménagers et de balayage manuel et ont permis d’engager plus de 700 ouvriers sur toute la République

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Alger -.Quatre projets de recherche visant à consolider les efforts engagés par l’Algérie en faveur du développement économique durable sont menés par le laboratoire compétent de l’Université d’Oran-2 « Mohamed Benahmed », ont indiqué des participants  à un séminaire sur ce sujet.

« Quatre équipes de chercheurs sont mobilisées dans le cadre de ces études scientifiques approfondies ayant pour but de mettre en lumière la relation entre la population et le développement durable », a précisé le Pr Aïssa Delenda, président du comité d’organisation de la rencontre.

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-. Le Fonds national de la recherche scientifique et du développement technologique (FNRSDT) a alloué un montant de 50 millions de dinars au financement de 25 projets de recherche scientifique, a indiqué mardi à Alger le directeur de la recherche et du développement au ministère de l’Enseignement supérieur, Abdelhafidh Aourag.
Ces projets, dont le délai de réalisation est de trois ans, portent notamment sur le traitement des déchets, la pollution de l’environnement, les TIC, la préservation des manuscrits et le patrimoine algérien.

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