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21 Nov

Tunisie: faible taux de remplissage des barrages malgré les dernières pluies

Tunis – Le Secrétaire d’Etat tunisien chargé des ressources hydrauliques et de la pêche a fait état d’un faible taux de remplissage des barrages malgré les dernières pluies enregistrées en Tunisie estimé à seulement 17% pour le barrage de Sidi Salem et entre 19 et 20% dans les autres barrages.

Tout en soulignant dans des déclarations à la presse l’impact des changements climatiques qui affecte la vie des habitants et surtout des pêcheurs et agriculteurs, qui se fait ressentir depuis des années sur les richesses maritimes, il a évoqué à ce propos, les pluies diluviennes enregistrées dans le gouvernorat de Gabès qui ont atteint 195 mm en quelques jours.

Et d’ajouter que le ministère de l’agriculture, des ressources hydrauliques et de la pêche a élaboré une stratégie d’adaptation pour faire face à ces problèmes, prenant en considération l’importance du facteur changements climatiques dans les plans d’action du département pour les années à venir.

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-. Un appel d’offre vient d’être lancé pour mettre en oeuvre un grand nombre de projets alternatifs non polluants, décidés par le gouvernement, notamment des centres de formation, de recherches et de maintenance pour toutes les unités du Groupe Chimique Tunisien (GCT), moyennant 75 millions de dinars, a indiqué le secrétaire d’Etat tunisien auprès du ministre de l’Energie, des Mines et des Energies Renouvelables chargé des mines

Il a ajouté dans une déclaration à la presse que le gouvernement œuvre à trouver une solution définitive au dossier de l’usine «SIAP», dont les problèmes remontent à 2008 en vue de réduire les tensions et améliorer la situation de l’environnement dans la région.

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-. Les résultats du premier appel d’offre relatif à la production de l’électricité, à partir des énergies renouvelables, auquel ont participé 69 entreprises, seront proclamés dans un mois.

Il s’agit d’une première expérience pour la Tunisie suite à l’instauration du nouveau cadre réglementaire régissant ce domaine, a fait savoir lundi, le ministre tunisien de l’Energie, des Mines et des Energies renouvelables, Khaled Kaddour.

Participant à la seconde édition du BGS Solar Summit (sommet sur l’énergie solaire),organisé par BGS group, les 20 et 21 novembre 2017, à Tunis, il a souligné que «le système énergétique tunisien se heurte aujourd’hui, à deux défis majeurs liés à l’approvisionnement énergétique et à la compétitivité économique liée à la volatilité des prix internationaux de l’énergie et ses implications sur la balance commerciale et sur les finances publiques.

Il a rappelé la stratégie tunisienne de maîtrise de l’énergie qui vise deux objectifs, à savoir une réduction de la demande sur les énergies primaires de 30% en 2030, et une progression de 30% la part des énergies renouvelables dans la production de l’électricité à l’horizon 2030.

Alger -. L’Algérie a enregistré une centaine d’échouages de cétacés, des dauphins principalement, entre 1997 et 2017, a indiqué une chercheur au Centre national de recherche de développement de la pêche et de l’aquaculture (CNRDPA) Interrogée en marge de la 4ème Conférence biennale sur la conservation des cétacés dans les pays du sud de la Méditerranée, qui a pris fin dimanche à Oran, Mme Souad Lamouti a souligné que la base de données du CNRDPA fait état d’une centaine d’échouage dont deux prises de pêche accidentelles. Si la majorité des cas à travers le territoire national sont signalés, ceux concernant des prises accidentelles ne sont pas signalés, les pêcheurs craignant d’avoir des problèmes préfèrent souvent les taire, a-t-elle souligné.

La base de données du même centre signale, par ailleurs, l’échouage d’une dizaine de tortues de mer, des espèces fragiles, au cours de la même période, fait-t-on savoir de même source. Les cétacés du bassin méditerranéen sont sujets à de multiples menaces liées au trafic maritime qui provoque des collisions avec les mammifères marins, aux activités d’extractions pétrolières, génératrices de bruits qui perturbent la communication entre ces mammifères, à la pêche accidentelle, à l’échouage, aux filets fantômes et aux activités touristiques.

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-. La généralisation de l’opération tri sélectif des déchets recyclables, projet visant les ménages, connaît un franc succès à Oran, avec un tri dépassant les 80%, se sont réjouis des responsables du Centre d’enfouissement technique de la capitale de l’Ouest algérien.

Cet établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC), encouragé par la réussite de cette action, a décidé une nouvelle fois d’instaurer l’opération dans trois (03) nouvelles cités militaires, a indiqué lundi cet organisme. Ces trois nouvelles expériences s’ajoutent aux 16 autres déjà faites auparavant et qui ont une interaction positive par les habitants avec un taux de tri dépassant les 80%, précise-t-on de même source.

La généralisation du tri sélectif des déchets recyclables visant les ménages, premier maillon de la chaîne pour la récupération des produits recyclables et valorisables, avait été lancée il y a quelques mois à Oran au niveau de deux quartiers pilotes, à savoir AADL Pépinière et Akid Lotfi. L’opération a pour objectifs, entre autres, de sensibiliser les résidents et les commerçants à la pratique du tri sélectif à 2 fractions: déchets secs recyclables et le reste, de contribuer à l’amélioration de la gestion des déchets ménagers au sein de la wilaya d’Oran et de favoriser l’implication d’autres partenaires pour la préservation de l’environnement et le développement durable.

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-. La ministre algérienne de l’Environnement et des Energies renouvelables, Fatma Zohra Zerouati, a indiqué que l’Algérie tendait, à travers son Plan national à développer ce secteur pour parvenir à produire 27% de son énergie électrique à partir de ressources renouvelables à l’horizon 2030, soit 22.000 Mégawatt.

Mme Zerouati a, par ailleurs, qualifié d' »ambitieux » les efforts de l’Algérie en la matière par rapport à la conjoncture financière difficile que traverse le pays, indique un communiqué du ministère.

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