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08 Juin

Tunisie : le Fonds de lutte contre la pollution rencontre des problèmes

Tunis – Le ministère tunisien de l’Environnement a indiqué que le Fonds de lutte contre la pollution rencontre des problèmes et qu’il a ordonné d’auditer sa gestion pour identifier les responsabilités.

Le département a, par ailleurs, fait savoir que le comité consultatif chargé de l’octroi des primes au sein du Fonds a tenu sa première réunion depuis 2010, en août 2017, et approuvé 10 projets d’une valeur s’élevant à 1,5 million de dinars tunisiens (MDT) qui ne sont toujours pas débloqués.

Le retard de déblocage de ces primes est dû à l’application de la nouvelle loi sur l’investissement qui a modifié les méthodes d’octroi des primes, a expliqué le ministère.

-. Le président de la chambre nationale des transformateurs de plastique, Fayçal Bradai, a indiqué, jeudi à Tunis, que sur les 46 sociétés qui fabriquent les sacs en plastique en Tunisie, une seule a déjà démarré la fabrication des sacs biodégradables, commercialisés actuellement dans les grandes surfaces.

Lors d’une conférence de presse sur l’interdiction des sacs en plastique, M. Bradai a indiqué qu’il a été convenu avec le ministère des affaires Locales et de l’environnement de réserver un fonds pour favoriser la mise à niveau du secteur en termes de procédés de production, de formation et d’accompagnement.

« Le bureau d’études chargé de réaliser une étude sur le secteur du plastique a proposé de doter ce fonds d’un budget de 11 MDT, mais le ministère a jugé ce montant très élevé et proposé un budget de 4 à 5 MDT », a t-il dit.

Et d’ajouter que des discussions sont également en cours avec des investisseurs italiens concernant l’installation d’une unité de fabrication de la matière première du biodégradable à partir d’une plante, la Barbe-de-bouc, afin d’assurer des coûts plus réduits et la compétitivité des entreprises tunisiennes à l’échelle internationale. Cette unité, qui sera réalisée dans le cadre du partenariat public-privé, permettra selon les investisseurs italiens, de créer 40 mille emplois, dont 3.000 postes pour ingénieurs.

Nouakchott -. La capitale mauritanienne vient d’abriter les travaux de la conférence régionale portant sur le financement des projets d’adaptation liés à l’eau pour la mise en œuvre des Contributions déterminées au niveau national (INDC) et des Objectifs du Développement Durable (ODD) sous le thème « défis, perspectives et opportunités ».

Initiée par le ministère de l’Hydraulique et de l’assainissement, en collaboration avec plusieurs organismes internationaux, cette conférence de deux jours a permis aux participants de suivre des exposés présentés par des experts en matière d’eau et de changements climatiques sur l’importance de l’élaboration de stratégies de préservation de l’eau et sa rationalisation.

L’objectif général de la conférence est de soutenir l’accélération de la mise en œuvre des actions d’adaptation liées à l’eau dans le cadre des INDC pour assurer la sécurité hydrique et atteindre les ODD dans les pays de la région.

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