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27 Nov

La Tunisie mobilise une unité de la marine militaire pour effectuer des plongées subaquatiques

Tunis – Le ministère tunisien de la Défense nationale a mobilisé une unité de la marine militaire pour effectuer des plongées subaquatiques près des côtes de Kerkennah afin de trouver les sites souillés par la pollution pétrolière.

Selon le délégué de Kerkennah Chihab Ben Ali, des hélicoptères militaires et civils ont été également déployés pour appuyer les opérations de recherche de l’origine du déversement de produits pétroliers dans l’eau de mer près des côtes de Kerkennah.

Des échantillons de l’eau de mer ont été prélevés par une équipe de plongeurs relevant de l’Institut National des Sciences et Technologies de la Mer (INSTM) en vue d’analyser les matières polluantes et identifier leur origine, a indiqué la même source.

Plusieurs pêcheurs ont affirmé l’apparition depuis une semaine de marées noires (huile ou pétrole) près des côtes de Kerkennah causant la mort des poissons, une information confirmée par le président de l’Union régionale de l’agriculture et de la pêche à Sfax, Abderrazak Krichen.

Les autorités locales avaient avait assuré que la situation n’est pas encore catastrophique comme ça été relayé par les réseaux sociaux.

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-. Les participants à un colloque, organisée récemment à Sfax, ont souligné que les activités polluantes de la Société industrielle d’acide phosphorique et d’engrais (SIAPE) constituent un type de corruption qui a des lourdes conséquences sur l’environnement et le milieu urbain et entrave le développement dans la région.

Ils ont exprimé leur étonnement face à la non-application de la décision portant fermeture des unités polluantes de la SIAPE.

Ils ont appelé au respect des engagements relatifs au démantèlement des unités polluantes de la SIAPE et du droit de la région au développement et à un environnement sain.

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-. Près de deux tonnes de déchets dangereux (médicaux et chimiques issus des usines) en Tunisie ne sont pas contrôlés par les établissements officiels tunisiens, selon des rapports de la cour des comptes.

Cités par le député Hassouna, les mêmes rapports révèlent que les autorités tunisiennes ignorent le lieu de rejet de ces déchets dangereux.

Nasfi s’est interrogé, lors d’une séance plénière à l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), consacrée à la discussion du budget du ministère des affaires locales et de l’environnement, sur l’issue de ces déchets rejetés anarchiquement, alors que l’Agence Nationale de Gestion des Déchets (ANGED) traite près de 3800 tonnes de déchets dangereux sur un total de 8 mille tonnes de déchets rejetés annuellement.

Alger -. L’Algérie doit se lancer dans la recherche et le développement des technologies de l’hydrogène en vue de conforter sa transition vers les énergies renouvelables, a indiqué, dimanche à Alger, le directeur général du Centre de développement des énergies renouvelables (CDER), Noureddine Yassaa.

« Actuellement en phase de lancement de projets dans les énergies renouvelables tels le solaire et l’éolien, l’Algérie doit associer le développement de l’hydrogène dans sa démarche vers la transition énergétique », a indiqué Yassaa à la presse en marge du symposium international sur l’hydrogène renouvelable, organisé en collaboration avec la Commission nationale de l’éduction, la science et de la culture de l’UNESCO et l’Association internationale de l’énergie hydrogène.

Expliquant que le procédé technique d’obtention de l’hydrogène renouvelable se fait à partir de l’énergie solaire ou éolienne, cet expert a ainsi relevé que ces deux sources d’énergie, disponibles en Algérie, peuvent donc être utilisées comme vecteur pour produire l’hydrogène « vert ». Selon lui, en Algérie, ce créneau d’avenir qu’est l’hydrogène renouvelable est au stade de la recherche. Il a de même insisté sur la nécessité de la coopération scientifique et industrielle internationale pour parvenir à la maîtrise des technologies les plus performantes et les plus économiques de production d’hydrogène à partir des énergies renouvelables.

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-. Le volume des déchets ménagers produits en Algérie est estimé à 13 millions tonnes/an, soit une valeur marchande de 100 milliards de dinars (1 milliard de dollars) », a indiqué la ministre de l’Environnement et des énergies renouvelables, Fatima Zohra Zerouati, ajoutant que « le taux exploité en réalité ne dépasse pas 5% de cette valeur ».

« Les déchets ménagers passeront, à l’horizon 2035, de 13 à 20 millions de tonnes/an, soit 136 milliards de dinars, tenant compte seulement de la croissance démographique sans considérer d’autres variables qui pourraient augmenter ces prévisions », précise-t-elle.

La ministre a de même souligné que la «majorité des déchets ménagers (sous toutes ses formes) sont en dehors du processus de récupération, de valorisation et de recyclage », appelant, dans ce sens, à recourir à un partenariat public-privé afin de développer l’économie de recyclage qui est une priorité nationale.

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. – Une campagne de nettoiement des jardins de la ville de Chlef a connu samedi une large adhésion de la société civile, toutes catégories confondues, venue prendre part à cette opération de volontariat visant à restituer le visage avenant de cet espace naturel.

Un nombre considérable de citoyens a pris part à cette campagne de volontariat pour seconder dans cette action six associations, dont trois locales et trois autres issues de wilayas voisines (Tissemssilt, Relizane et Ain Defla), épaulées également par des travailleurs du musée national public Abdelmadjid Meziane de Chlef.

Pour Mohamed Madani, président de l’association de promotion de l’action de volontariat, initiatrice de cette campagne de nettoyage, cet acte de volontariat participe à l’ancrage de la culture de volontariat chez le citoyen, parallèlement à la préservation de l’environnement.

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