Turquie: Le secteur de l’énergie attire de gros capitaux étrangers

Varsovie – Le secteur de l’énergie en Turquie attire depuis ces dernières années de gros capitaux étrangers, faisant de ce pays à cheval entre l’orient et l’occident, une plate-forme énergétique internationale, surtout avec la construction de pipelines et de gazoducs.

Selon le président de l’agence turque pour la promotion et le soutien à l’investissement (ISPAT) relevant de la primature, Arda Ermut, le volume des investissements étrangers dans cette filière durant les 16 dernières années s’élevait à 18 milliards de dollars sur un total de 194 milliards de dollars.

Il a aussi annoncé que son pays, qui dispose d’un ambitieux plan national dédié à la promotion des énergies renouvelables, envisage cette année de lancer des appels d’offre internationaux, principalement dans les filières de l’éolien et du solaire ainsi que la fabrication des batteries.

Voici le Bulletin de l’écologie de l’Europe orientale

Pologne:

Le Premier ministre polonais, Mateusz Morawiecki a indiqué qu’un véritable développement et une prospérité sociale équilibrée sont tributaires d’une politique climatique responsable.

Dans une déclaration aux journalistes jeudi, le premier ministre polonais a indiqué que les dysfonctionnements enregistrés dans le domaine environnemental n’empêchent pas la Pologne d’atteindre un bon niveau de développement économique et social.

Il a ajouté que la Pologne redouble d’efforts pour réaliser un développement durable non seulement dans le domaine économique, mais aussi social et climatique, au vu de l’interdépendance étroite de ces secteurs.

Le chef de gouvernement a souligné que la protection de l’environnement ne serait possible sans un réel partenariat entre les pays européens au plan externe et une implication de la société civile au niveau interne.

Russie :

Des chercheurs de l’université polytechnique nationale de recherche de Tomsk (Sibérie Occidentale) ont inventé une technologie pour créer un carburant écologique à partir des déchets industriels du lavage du charbon ou du raffinage du pétrole.

La technologie a déjà été testée dans une entreprise de la région de Kemerovo (sud de Russie). Les résultats de ce travail ont été publiés dans la revue Sensors and Actuators B: Chemical.

Selon ses créateurs, à terme cette élaboration permettra aux entreprises du charbon de transformer les déchets de production directement sur les gisements et de les y brûler pour obtenir de l’énergie. Cela réduira également les dépenses pour la récolte et le transport des déchets néfastes.

L’Université polytechnique nationale de recherche de Tomsk participe au programme public de soutien des plus grandes universités russes Projet 5-100 lancé par le ministère russe de l’Éducation et de la Science conformément au décret du président russe Vladimir Poutine.

Son objectif consiste à améliorer l’image de l’enseignement supérieur russe et de faire entrer au moins cinq universités russes parmi les participants au projet dans le top-100 des meilleures universités de trois classements mondiaux.

Autriche:

L’organisme fédéral autrichien des marchés publics (Bundesbeschaffung GmbH, BBG) a décroché en octobre 2015 le prix européen de la commande publique la plus innovante, remis par la Commission européenne chaque année afin de récompenser les créations les plus innovantes.

L’organisme autrichien a travaillé en partenariat avec la société Print and Mint services GmbH et le consultant chercheur et ingénieur civil Kiril Atanasoff-Kardjalieff pour lancer un appel à propositions.

Ce dernier devait permettre d’imaginer une installation de traitement des eaux usées durable et économique dans l’utilisation des ressources pour les activités de la Monnaie autrichienne (Münze Österreich AG).

Le résultat de cette commande publique est un système permettant de recycler les eaux usées en transformant ces dernières en vapeur afin d’en retirer les particules.

Ce système baptisé  »vacuum vaporizer based wasterwater recycling system for the Austrian Mint », est utilisé par l’imprimerie fédérale autrichienne pour nettoyer l’eau polluée durant la fabrication de pièces et de billets.

Le système sélectionné est avantageux pour plusieurs raisons. D’abord, il réduit le besoin d’eau  »neuve » de 97 %, ce qui permet d’économiser 4.000 m3 d’eau potable propre par an. Il est aussi facile à installer, pouvant être utilisé par des industries variées pour filtrer un large choix de particules.

De plus, il n’est pas onéreux. Son coût sur le long terme est relativement faible (faible consommation en énergie). Et quatrième avantage, il permet de compresser les déchets résiduels rendant la réutilisation de ces derniers plus facile.