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16 Mar

Ukraine : Le potentiel d’investissement pour les énergies renouvelables est estimé à 12 milliards d’euros

Varsovie – Le potentiel d’investissement de l’Ukraine pour les énergies renouvelables est estimé à 12 milliards d’euros, somme nécessaire d’ici 2020 pour mettre en œuvre le plan national dans ce secteur, a souligné le Vice-Premier ministre et Ministre du Développement régional, de la Construction, du Logement et des Services publics ukrainien, Hennadiy Zubko.

« Nous avons adopté plusieurs lois afin d’inciter à la production de chaleur à partir de sources d’énergie alternatives dans les entreprises de services publics, ce qui motive les investissements dans cette direction », a ajouté Zubko, lors du forum économique ukraino-autrichien tenu mercredi à Kiev.

Il a également noté qu’à l’heure actuelle le tarif ukrainien pour la production d’énergie solaire s’élevait à 15-16 centimes d’euro pour 1 kW, et que l’Ukraine cherchait à attirer des investisseurs dans les énergies renouvelables, car la réduction de la consommation d’énergie, des coûts d’électricité et l’approvisionnement en chaleur des habitations étaient la voie à suivre pour arriver à l’indépendance énergétique du pays.

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Autriche :

Il a toujours été difficile de gérer les crises et de prévenir les risques associés aux phénomènes météorologiques à fort impact. La prévision immédiate procure en temps opportun des informations et alertes à très courte échéance (0 à 6 heures) et à grande résolution spatiale. Elle aide les responsables de la protection civile, les spécialistes de l’hydrologie, les services de la sécurité routière et d’autres utilisateurs à parer, se préparer et réagir sans délai aux conditions météorologiques violentes.

Les informations et alertes issues de la prévision immédiate doivent être adaptées aux utilisateurs finals, afin que ces derniers puissent les comprendre et s’en servir pour déclencher rapidement les mesures de protection et de préparation, gérer les crises et prévenir les risques. Le temps ignorant les frontières, le succès de l’opération exige aussi une collaboration transnationale sur le plan de la diffusion des prévisions immédiates et de la coordination des alertes. C’est ce qu’a réussi à accomplir le projet de système d’analyse à haute résolution pour la prévision immédiate en Europe centrale (INCA).

Le projet, cofinancé par le Fonds européen de développement régional et par les membres participants, a été exécuté d’avril 2010 à septembre 2013 sous la direction de l’Institut autrichien de météorologie et de géodynamique (ZAMG), auteur du système INCA. Le projet englobait huit pays d’Europe centrale à savoir l’Allemagne, l’Autriche, la Hongrie, l’Italie, la Pologne, la République tchèque, la Slovaquie et la Slovénie.

Réparti en six volets, il était doté d’un conseil consultatif scientifique international. Le but premier étant de parfaire les normes et les méthodes de gestion des risques en vue d’affiner les évaluations et les alertes transnationales.

Pour l’organisation météorologique mondiale (OMM), la mise en place d’un tel système de prévision immédiate contribue directement à l’un des objectifs mondiaux énoncés dans le Cadre d’action de Sendai pour la réduction des risques de catastrophe 2015-2030 adopté lors de la 3ème conférence mondiale de l’ONU tenue à Sendai au Japon le 18 mars 2015 à savoir  »améliorer nettement, d’ici à 2030, l’accès des populations aux dispositifs d’alerte rapide multirisque et aux informations et évaluations relatives aux risques de catastrophe ».

Par ailleurs, les résultats escomptés du projet INCA sont étroitement liés à la priorité 4 du Cadre de Sendai qui vise à  »Renforcer l’état de préparation aux catastrophes pour intervenir de manière efficace ».

À l’échelle nationale et régionale, le projet a favorisé la mise au point, l’exploitation et la consolidation de systèmes de prévision et d’alerte précoce multidanger qui visent plusieurs secteurs et ciblent la population, relève l’OMM dans un rapport avant d’ajouter qu’il a aussi facilité la coordination régionale des procédures et des mécanismes opérationnels de préparation aux conditions météorologiques à fort impact, grâce à la création d’une plate-forme commune de prévision immédiate et à la diffusion de lignes directrices et de stratégies en matière de protection civile.

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Grèce :

Cinq projets environnementaux de la Grèce ont été sélectionnés parmi 25 autres projets retenus pour le prix européen Natura 2000, mis en place par la Commission européenne et destiné à récompenser les principales réalisations en matière de conservation de la nature.

Les lauréats du prix seront connus après le vote qui aura lieu à Bruxelles le 17 mars courant.

Le prix Natura 2000 est consacré à l’excellence de la gestion et à la promotion du réseau et à la sensibilisation à Natura 2000 et à ses avantages pour les citoyens européens.

Il contribue également à la quatrième priorité du plan d’action adopté récemment par la Commission pour améliorer la protection de la nature et de la biodiversité dans l’UE, au bénéfice de ses citoyens et de l’économie.

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Russie :

Un groupe de chercheurs de la chaire des métaux non ferreux et de l’or de MISiS a mis au point, sous la direction du professeur Alexandre Gromov invité d’Allemagne, une méthode permettant d’obtenir un carburant alternatif écologiquement propre (hydrogène) à partir de déchets d’aluminium et de métaux non ferreux.

Le recyclage d’une seule canette de 0,33 litre d’une boisson gazeuse fournit, grâce à cette technologie, assez de carburant pour parcourir 20 mètres en voiture.

L’aluminium et les métaux non ferreux sont les déchets les plus coûteux du bac à ordures. La nécessité de trier et recycler ces déchets est motivée, premièrement, par le coût de ces métaux, deuxièmement par la perte d’énergie combustible contenue dans l’aluminium métallique chimique actif, troisièmement par la sécurité, car lors du stockage les déchets d’aluminium s’oxydent et émettent dans l’air de l’hydrogène, un agent chimique inflammable.

Le volume du marché russe des canettes usagées est estimé à 2-3 milliards d’emballages par an. Une canette de 0,33 litre pesant 15 grammes, en un an la quantité d’aluminium dépensé avoisine les 30 à 40.000 tonnes de métal pur. La durée de vie d’une telle canette est comprise entre quelques jours et quelques mois. Après usage, la canette vide se retrouve généralement à la déchetterie, tout comme d’autres déchets d’aluminium.

Le marché européen de l’aluminium recyclé, qui émet inutilement et de manière incontrôlée de l’hydrogène dans l’atmosphère lors du stockage dans les déchetteries, est estimé à environ 9 millions de tonnes (European can market report 2013/2014). Plus de la moitié de cet aluminium n’est pas utilisée, ce qui, en équivalent-énergie, correspond à 130 térajoules d’énergie.

Les pays où les déchets d’aluminium et de métaux non ferreux sont triés utilisent des technologies de recyclage des métaux. Par exemple, en Suisse, 90 pc des déchets ménagers d’aluminium sont recyclés (données de 2017). Les défauts de ce procédé de recyclage sont les frais de transport, de nettoyage et de fonte, ainsi que la haute toxicité des émissions.

Les chercheurs de l’université MISiS et leurs collègues de l’Institut de hautes températures affilié à l’Académie des sciences de Russie ont suggéré d’utiliser les déchets d’aluminium comme l’une des composantes d’une énergie verte alternative en tant qu’agent pour un système régénérant l’hydrogène: « aluminium métallique-eau ».

La réaction de l’eau avec l’aluminium émet de l’hydrogène libre qui peut être ensuite brûlé ou oxydé en obtenant de l’électricité dans une cellule combustible. L’énergie chimique contenue dans chaque canette d’aluminium de 15 grammes s’élève à 255 kilojoules. En « équivalent-essence », 255 kilojoules d’énergie équivalent à 20 mètres de distance parcourue en voiture avec une consommation de 5 litres aux 100 km.

L’aluminium réagit avec l’oxygène et l’eau assez lentement. Suite à l’oxydation, sa surface se couvre d’une couche oxydo-hydroxyde qui protège le métal contre le contact avec l’oxydant et stoppe le processus chimique. Pour cette raison, une activation du processus d’oxydation est nécessaire dans la chaîne technologique proposée lors de l’oxydation d’aluminium par l’eau liquide. Pour y parvenir, le groupe de recherche a proposé une méthode d’activation mécanique supposant le broyage et le traitement chimique des déchets d’aluminium, entraînant la destruction de la couche oxydée.

« Nous avons proposé un système qui réunit une analyse de la matière initiale, les méthodes optimales de broyage des déchets d’aluminium, l’élaboration des mécanismes et des régimes d’oxydation, ainsi que le stockage et le transport de l’agent métallique solide. Nous avons trouvé des agents optimaux pour oxyder les déchets d’aluminium et avons élaboré le concept d’un appareil pour obtenir l’hydrogène – un analogue de générateur à carbure d’acétylène. Cette technologie n’est pas inflammable et permet de remplir trois tâches pratiques : recycler les déchets d’aluminium et d’autres métaux hydroréactifs, obtenir un hydrogène pratiquement gratuit à partir de déchets et attirer l’attention sur le problème du tri et du recyclage séparé des ordures », explique le docteur ès sciences techniques Alexandre Gromov, professeur invité à la chaire de métaux non ferreux et de l’or à l’université MISiS.

L’hydrogène obtenu par l’oxydation des déchets d’aluminium métallique et d’autres métaux non ferreux sera utilisé comme combustible dans les sources d’énergie portatives, dans les systèmes de transport et dans les dispositifs d’énergie stationnaire basse. Actuellement, le groupe de chercheurs travaille à la création d’un dispositif expérimental et mène des essais en laboratoire.

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