USA: Volkswagen va payer une amende de 1,2 milliard de dollars pour dédommager 80.000 automobilistes

Washington – Le constructeur automobile allemand Volkswagen a conclu, dans le cadre de l’affaire du dieselgate, un accord avec les autorités américaines, relatif aux plaintes civiles concernant environ 78.000 véhicules diesel 3.0L vendus aux Etats-Unis.

En vertu de l’accord, le groupe va payer une amende de 1,2 milliard de dollars pour dédommager 80.000 automobilistes aux Etats-Unis, propriétaires de véhicules à moteur diesel. il risque une amende d’un montant total de 4,3 milliards de dollars.

En novembre 2015, l’agence américaine de protection de l’environnement (EPA) avait accusé le groupe de munir ces véhicules vendus aux Etats-Unis d’un logiciel destiné à limiter les émissions de dioxyde d’azote lors des tests d’homologation.

Et voici également, le bulletin de l’écologie de l’Amérique du Nord pour la journée du vendredi 3 février:.

– La commission du Sénat américain chargée d’examiner la candidature du climatosceptique Scott Pruitt au poste d’administrateur de l’Agence de protection de l’environnement (EPA) a dû suspendre, jeudi, un certain nombre de règles pour que le dossier puisse avancer face au boycott des démocrates.

Les élus démocrates, qui siègent à la Commission de l’environnement et des travaux publics du Sénat, avaient boycotté mercredi la réunion qui était prévue pour avaliser la nomination de l’actuel procureur général de l’Oklahoma.

Ils entendaient dénoncer sa remise en cause de l’influence humaine sur le réchauffement climatique et l’ampleur de ses conflits d’intérêt potentiels avec les sociétés qu’il aura la tâche de réglementer.

Le président républicain de la Commission, John Barrasso, a soutenu que Scott Pruitt, qui avait assigné 14 fois l’EPA en justice en tant que procureur général de l’Oklahoma, était un choix conforme aux engagements pris par le président Donald Trump lors de la campagne électorale de 2016.

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– Les sites du patrimoine mondial naturel de l’UNESCO sont de plus en plus menacés par l’activité humaine, selon une nouvelle étude internationale.

Les auteurs de l’étude citent en exemple le Parc international Waterton, Glacier de la paix, qui chevauche la frontière entre les Etats-Unis et le Canada, qui a perdu 23 pc de ses forêts, soit une superficie de 520 kilomètres carrés.

L’étude, qui a analysé l’impact de l’activité humaine sur ces sites, qu’il s’agisse de la construction de routes, de l’agriculture, de l’urbanisation ou encore des infrastructures industrielles, a souligné qu’il est « alarmant » de constater que certains sites ont perdu 10 ou 20 pc de leurs forêts en 20 ans.

Elle a fait état d’une hausse de 63 pc de l’impact humain sur ces sites depuis 20 ans sur tous les continents, sauf en Europe.

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– Les résultats d’un nouveau sondage, publiés jeudi, ont montré que seulement 25 pc des personnes qui ont voté pour Donald Trump croient que le changement climatique est une réalité et est causé par l’activité humaine.

En revanche, l’enquête effectuée par des chercheurs de l’Université du New Hampshire fait ressortir que 90 pc des personnes interrogées ayant voté en faveur de la démocrate Hillary Clinton croient que le changement climatique provoqué par l’homme est réel.

Par ailleurs, 48 pc des électeurs ayant favorisé Trump estiment que les énergies renouvelables devraient être une plus grande priorité nationale, contre 93 pc des répondants ayant voté pour Clinton.

Canada:.

– Trois organismes environnementaux québécois ont exprimé leur appui au projet de Réseau électrique métropolitain (REM), qui a essuyé ces dernières semaines de nombreuses critiques relatives à son impact réel sur l’environnement et à sa rentabilité financière.

Le 20 janvier dernier, le Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE) a remis un rapport peu reluisant sur ledit projet et a refusé d’y donner son feu vert.

Ces trois organismes ont fait valoir, dans un communiqué, que le REM est « un excellent projet », soulignant qu’il va contribuer à diminuer les émissions de Gaz à effet de serre (GES) et non à les augmenter.

Dimanche dernier, une coalition de groupes environnementaux et d’experts en transport en commun avait réclamé qu’une commission parlementaire se penche sur le projet, mentionnant que le train électrique est « une technologie très polluante et extrêmement coûteuse ».

Le REM, dont le coût de construction est estimé à 5,5 milliards de dollars, reliera la ville de Brossard à Sainte-Anne-de-Bellevue avec des liens vers l’aéroport Montréal-Trudeau et vers la ville de Deux-Montagnes sur un tracé de 67 kilomètres. Sa mise en service est prévue pour 2020.

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– Des groupes citoyens de la Colombie-Britannique se sont tournés vers la Cour suprême de la province pour contester l’approbation du pipeline « Trans Mountain » par le gouvernement en raison d’un probable conflit d’intérêts.

Selon ces mêmes groupes, le parti libéral de la Colombie-Britannique (au pouvoir), a reçu 560.000 dollars du promoteur du pipeline « Kinder Morgan » et d’exportateurs de pétrole, ajoutant que depuis 2011, « Kinder Morgan » et ses partenaires ont offert plusieurs donations importantes au parti libéral.

Ils considèrent que les donations de l’industrie ont pu influencer le gouvernement libéral de la province à donner son aval au projet de pipeline, qui permettra d’acheminer le pétrole extrait des sables bitumineux, en Alberta, jusqu’à Burnaby, en banlieue de Vancouver, avant d’être exporté vers les marchés asiatiques.

Le gouvernement britanno-colombien a approuvé la construction du pipeline le 11 janvier dernier. Sa décision faisait suite au feu vert accordé par Ottawa au projet à la fin de novembre 2016.

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Panama:.

– L’Union internationale pour la conservation de la nature a souligné que la mise en place de plans appropriés pour la gestion des zones humides en Amérique centrale est à même de renforcer la lutte contre les effets du changement climatique dans la région.

Lors d’un séminaire au Panama, Alejandro Jiménez, un expert à l’Union, a déclaré que « la préservation des zones humides figure parmi les solutions disponibles afin de faire face aux changements climatiques sévères », déplorant que ce fléau ait provoqué l’augmentation de la fréquence des catastrophes naturelles depuis les années 1950.

Selon les estimations des organisations internationales, la superficie des zones humides dans le monde a baissé de 71 à 64 au cours du 20ème siècle, en raison de l’urbanisation galopante et des activités humaines.

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Salvador:.

– Le ministère de l’Environnement du Salvador a inscrit 42 nouvelles îles sur la liste des zones protégées, ce qui permet à ces îles de bénéficier d’une enveloppe de 2,2 millions de dollars du Fonds pour l’environnement mondial, dans le but de préserver l’environnement de ces îles et leur biodiversité et en assurer une gestion durable.

Le programme prévoit l’élaboration de programmes de développement durable pour le bénéfice de la population locale et le renforcement des capacités des municipalités en matière de développement économique dans les zones humides à travers la mise en place de structures touristiques et le développement de projets d’éco-tourisme.

Fruit d’un partenariat entre le Salvador et le Programme des Nations Unies pour le développement, l’initiative s’inscrit dans le cadre de la commémoration de la Journée mondiale des zones humides.