ActualitésLa ville de Toulouse lance un plan de lutte contre la pollution de l’air

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29 Nov

La ville de Toulouse lance un plan de lutte contre la pollution de l’air

Bruxelles – Paris, La ville de Toulouse a lancé en début de semaine un plan de lutte contre la pollution de l’air, qui prévoit notamment , à l’instar de cinq autres villes françaises, la circulation différenciée.

Le plan vise, en cas de pic de pollution, à restreindre la circulation des véhicules les plus polluants identifiés sur la base d’un dispositif, Crit’Air. Les plus polluants ne pourront pas circuler dans le périmètre concerné par ces restrictions, c’est-à-dire le secteur de Toulouse contenu à l’intérieur de son périphérique, sauf en cas de covoiturage, a souligné Pascal Mailhos, le préfet de la Haute-Garonne et de Région, lors d’un point de presse.

Les véhicules devront arborer une vignette Crit’Air sur le pare-brise. 60.000 personnes en ont déjà fait la demande, a ajouté le préfet.

A rappeler que la circulation différenciée est déjà décidée à Paris, Lille, Lyon, Grenoble et Strasbourg.

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Des militants de l’ONG Greenpeace se sont introduits, mardi matin, dans une centrale nucléaire en Ardèche dans le sud de la France pour alerter sur l’extrême vulnérabilité des piscines d’entreposage de combustible usé.

« Malgré l’alerte lancée par Greenpeace France, avec la remise d’un rapport d’experts indépendants sur la sécurité nucléaire aux autorités compétentes sur le sujet, et l’intrusion à la centrale de Cattenom, il n’y a pas eu de signe d’une véritable prise en compte du problème », souligne l’ONG dans un communiqué, précisant que les militants de Greenpeace se sont à nouveau introduits dans une centrale nucléaire, cette fois ci sur le site de Cruas-Meysse, afin de dénoncer la fragilité des piscines d’entreposage de combustible usé.

Par ailleurs, voici le bulletin de l’écologie de l’Europe Occidentale pour la journée du mercredi 29 novembre 2017:

Madrid, – Le taux de remplissage des barrages espagnols se situe cette semaine à 36,7 pc de leur capacité totale, avec un volume d’eau de 20.575 hectomètres cubes (hm3), en baisse de 193 hm3 par rapport à la semaine dernière (-0,3 pc), a indiqué mardi le ministère de l’Agriculture, de la pêche, de l’alimentation et de l’environnement.

Ce volume d’eau stocké derrière les barrages est inférieur à celui enregistré à la même période de l’année dernière (28.167 hm3) et très en deçà de la moyenne des dix dernières années (30.504 hm3).

Les bassins hydrauliques les plus touchés par la sécheresse sont ceux du fleuve Segura, qui enregistre un taux de remplissage de 13,2 pc, du fleuve Jucar (24,9 pc) et du Guadalquivir (31,1 pc), des bassins qui se trouvent dans une situation inédite depuis la sécheresse de 1991-1995.

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-Le groupe espagnol ACS investira, via sa filiale industrielle Cobra, une enveloppe de 330 millions d’euros pour construire à Saragosse (nord-est) le plus grand complexe photovoltaïque d’Espagne, avec une puissance installée de 590 MW.

Le groupe présidé par Florentino Perez a décidé de mettre en place ce projet après s’être adjugé 1.1550 MW d’énergie photovoltaïque lors du dernier appel d’offres pour la réalisation de projets d’énergie renouvelable lancé par le gouvernement central.

La construction du complexe de Saragosse, qui sera composé de douze parcs photovoltaïques, permettra la création de 500 emplois, a affirmé la ministre de l’Economie du gouvernement de la région d’Aragon, Marta Gascón.

Lisbonne – Le Portugal a reçu, ces dernières années, plus de déchets dangereux à traiter qu’il n’a envoyés à l’étranger, et ce pour profiter de la capacité installée, a déclaré le secrétaire d’Etat à l’Environnement.

Au cours des trois dernières années, « il y a eu un mouvement transfrontière de déchets qui a favorisé plus d’entrées vers les infrastructures nationales que par le passé », a déclaré Carlos Martins. « Le fait que le Portugal dispose de bonnes infrastructures » peut conduire les pays qui n’en disposent pas à choisir d’envoyer certains déchets pour qu’ils soient traités ou éliminés, a-t-il dit.

Quant aux pays qui envoient des déchets dangereux à traiter au Portugal par valorisation ou élimination, ils sont passés de 13 sources différentes dans l’Union européenne (UE) en 2015, à seulement deux ou trois d’entre eux qui représentaient plus de 80 pc des déchets expédiés en 2016, selon le secrétaire d’Etat.

Le pays qui a le plus augmenté ses envois de 2015 à 2016 était l’Italie, qui envoyait auparavant peu de déchets au Portugal.

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– Plus de 5.000 arbres seront plantés sur une superficie de sept hectares dans la Serra do Açor, une région qui a été dévastée par les incendies de l’été dernier, et ce dans une action de volontariat environnementale qui rassemble les collaborateurs, partenaires, clients et fournisseurs du groupe énergétique Galp.

Cette initiative fait partie du mouvement Terra de Esperança, qui résulte du partenariat établi entre la compagnie énergétique et l’Association nationale des entreprises forestières, agricoles et environnementales (ANEFA), pour répondre au besoin urgent de reboiser le pays.

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Londres- Depuis l’adoption de l’Accord de Paris, 47 nouvelles législations liées au climat ont vu le jour. Au total, dans le monde, 1 200 lois concernent le changement climatique contre seulement 60 il y a 20 ans, selon une étude de la London School of Economics.

Ces lois « transforment le paysage réglementaire dans lequel les entreprises opèrent, secteurs par secteurs », souligne David Wei, directeur climat de BSR, une coalition mondiale d’entreprises engagées dans la RSE (Responsabilité sociétale des entreprises).

Malgré les incertitudes liées aux législations futures ou le revirement de certains pays comme les États-Unis sur le climat, plus de 300 entreprises se sont engagées à mettre en place des stratégies en ligne avec la trajectoire 2°C.

« Cela veut dire que d’ici 2019, un quart des plus grosses compagnies mondiales seront engagées sur des objectifs de cet ordre », souligne David Wei.

Pour aider les entreprises à le faire avec le plus de facilité possible, « We Mean Business », une coalition mondiale d’acteurs engagés dans la lutte contre le changement climatique, dont fait partie BSR, vient de mettre en ligne un outil gratuit baptisé « Climate policy tracker ».

En détaillant les actions à prendre, l’outil devrait permettre aux entreprises de mieux intégrer les conséquences des nouvelles législations sur leur stratégie. Mais aussi à mieux l’expliquer à leurs parties prenantes comme leurs investisseurs, les conseils d’administration ou les collaborateurs.

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Genève, – Les glaciers suisses ont perdu 3 pc de leur volume en un an, soit 1,5 milliard de mètres cubes de glace, ont indiqué des scientifiques de l’Académie suisse des sciences naturelles.

« La fonte de glace enregistrée entre octobre 2016 et septembre 2017 permettrait à chaque ménage du pays de remplir une demi-piscine olympique, d’une longueur de 25 mètres », a précisé un comité d’experts de l’académie dans un étude.

Avec 2003 et 2011, 2017 figure parmi les trois années où la fonte des glaciers a été la plus intense depuis le début des relevés il y a un siècle. Ces données proviennent du bilan de masse de 20 glaciers suisses, soit la différence entre l’accumulation due à la neige et l’ablation due à la fonte.

L’une des raisons de ce recul presque record est l’hiver dernier pauvre en neige, ont expliqué les experts, notant que le mois de décembre 2016 a été le plus sec et le moins neigeux depuis le début des mesures.

Cette fonte au-dessus de la moyenne touche toutes les régions de Suisse, mais les glaciers entre l’ouest de l’Oberland bernois (centre) et le Valais (sud-ouest) ont subi les plus fortes pertes.

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-. Les installations photovoltaïques représentent un important potentiel de développement en Suisse pour les années à venir, souligne une étude de l’Office fédéral de l’énergie (OFEN).

« Il faudrait des mesures appropriées permettant d’intégrer dans le système de grandes quantités de courant photovoltaïque issu d’installations décentralisées à la production irrégulière », souligne l’étude sur « les potentiels et l’impact environnemental des technologies de production de l’électricité ».

Les éoliennes disposent également d’un potentiel de développement substantiel sur le long terme, au même titre pour la production d’électricité issue de la géothermie profonde.

« Cette option est toutefois grevée de grandes incertitudes techniques », relèvent les auteurs du rapport commandé par l’OFEN, notant que la production d’électricité à partir de biomasse peut elle aussi augmenter, notamment grâce à l’exploitation énergétique d’une plus grande partie du lisier généré par l’agriculture.

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