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30 Nov

Les fabricants occidentaux d’éoliennes pourraient avoir plus de succès dans le secteur offshore chinois

Copenhague – Les fabricants occidentaux d’éoliennes pourraient avoir plus de succès dans le secteur offshore chinois que dans les installations à terre en raison de la plus grande fiabilité de leurs turbines, a déclaré le directeur exécutif de la joint-venture dano-japonaise MHI Vestas, Philippe Kavafyan.

En Chine, les éoliennes terrestres ont généralement le coût de l’éolienne comme facteur déterminant, et non le coût de l’énergie, comme il est de coutume en Occident, a expliqué le même responsable, lors d’une intervention jeudi à l’exposition WindEurope Offshore, qui s’est tenue du 26 au 28 novembre à Copenhague.

« En Chine, les développeurs offshore mettront l’accent sur la sécurisation immédiate de technologies fiables », a-t-il indiqué.

Selon lui, la préférence de la Chine pour les turbines domestiques qui ont des antécédents plus courts en offshore pourrait freiner le secteur à court terme.

Il a également noté que seule une partie des 40 GW-plus de projets offshore en passe d’être achevée avant la date limite du tarif de rachat à la fin de 2021 devrait être construite à temps.

Faisant part de son scepticisme de cette idée selon laquelle le marché chinois représente 40 GW et dépassera le Royaume-Uni en capacité éolienne offshore, il a fait remarquer que « le Royaume-Uni est en train d’augmenter ses objectifs et c’est un endroit où nous pouvons fournir plus, et nous savons comment le faire de manière très rentable ».

« Dire que le Royaume-Uni ne va pas rester comme le premier marché au monde, à mon avis, est une très forte extrapolation. Les gens parlent de la Chine, mais aujourd’hui, il y a beaucoup plus à faire au Royaume-Uni et en Europe que nous n’avons à faire en Chine. Ça c’est sûr », a-t-il soutenu.

À ce jour, MHI Vestas n’est pas présente en Chine, mais la société est attentive à ce qui se passe là-bas et s’attend à ce que ses turbines soient installées dans les eaux chinoises dans les cinq prochaines années.

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