Tunisie: Lancement d’un concept innovant pour des solutions alternatives aux pesticides

Tunis – Faten Hamdi Gassa, général manager de la première startup privée spécialisée en production d’insectes utiles en Tunisie, a annoncé le lancement d’un concept innovant visant à offrir des solutions alternatives aux pesticides et à contribuer à l’évolution du secteur de l’agriculture biologique.

Il s’agit d’agents de lutte biologique (insectes, acariens et micro-organismes) qui sont des prédateurs pour les insectes qui s’attaquent aux plantes, tout en respectant l’environnement et la santé humaine, a-t-elle précisé dans une déclaration à la presse en marge du 13ème Salon international de l’agriculture, du machinisme agricole et de la pêche (SIAMAP 2017) qui se tient du 31 octobre au 5 novembre à Tunis.

La lutte biologique contre les ravageurs ne cesse de prendre de l’ampleur de par le monde, grâce à une prise de conscience des dangers des pesticides, sur la santé, la faune, la flore, les sols et l’eau, a fait savoir, ajoutant qu’en Tunisie, ce concept, qui fait encore ses premiers pas, reste confronté à un certain manque d’encouragement de la part des autorités.

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-. La nouvelle stratégie nationale de l’eau à l’horizon 2050 sera présentée, à la fin de cette année, à l’Assemblée des Représentants du Peuple (ARP), a annoncé le secrétaire d’Etat tunisien chargé des ressources hydrauliques et de la pêche Abdallah Rabhi.

Intervenant lors d’une conférence, tenue à Tunis en marge du SIAMAP 2017, Rabhi a indiqué que cette vision qui cible chaque secteur est une actualisation du plan d’action du ministère à l’horizon de 2030.

Cette stratégie, qui vise à préserver chaque goutte d’eau à travers la construction de barrages, de lacs collinaires et de puits profonds, repose aussi sur la rationalisation de la consommation de l’eau, concernant le citoyen et l’agriculteur ainsi que les réseaux de distribution, en assurant leur maintenance, pour éviter tout gaspillage de l’eau.

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-. Alger-, L’Algérie et la Finlande comptent « développer des pistes de partenariats » dans les domaines de l’environnement et des énergies renouvelables, souligne un communiqué du ministère algérien de l’Environnement et des énergies renouvelables.

«L’Algérie était prête « à tirer profit de toutes les expériences dans les domaines de l’environnement et des énergies renouvelables », a affirmé la ministre de l’Environnement, Fatma Zohra Zerouati, lors d’un entretien avec l’ambassadrice de la Finlande à Alger, Tulla Svinhufvud.

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-. L’Algérie s’est fixé comme objectif de mettre à niveau la gestion des déchets en première phase et de faire, en deuxième phase, du déchet une source de matière première pour les processus de transformation en substitution à la matière première vierge importée en grande majorité, selon le ministère en charge de l’Environnement.

C’est à travers cette approche que le ministère en charge de l’Environnement a mis en œuvre deux programmes opérationnels, l’un dédié aux déchets ménagers et l’autre aux déchets spéciaux.

La gestion des déchets suppose la mise en œuvre de toute une chaîne où sont mis en symbiose le tri, la collecte, la valorisation et le traitement final. Pour ce faire, la collecte est de plus en plus déléguée à des établissements autonomes.

Le traitement est aussi exécuté par des établissements autonomes dans le cadre des centres d’enfouissement technique (CET).