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15 Nov

COP22: L’adaptation anticipative, un outil nécessaire pour relever les défis posés par les changements climatiques

Marrakech,  L’adaptation anticipative est nécessaire pour relever contre les défis posés par les changements climatiques, ont souligné, lundi à Marrakech, les participants à une rencontre organisée par l’Institut royal des études stratégiques (IRES).

L’adaptation anticipative est un processus qui doit être lancé avant l’apparition des impacts des changements climatiques, ont précisé les intervenants à cette rencontre organisée à la Zone Bleue du village de Bab Ighli qui abrite la COP22 du 7 au 18 novembre.

« Le changement climatique occupe une place de choix dans les travaux de l’IRES qui, dès sa création en 2007, a consacré tout un programme d’études, visant à cerner la complexité du changement climatique, à explorer les trajectoires d’adaptation possibles et à faire des propositions de politiques publiques durables et politiquement, économiquement et socialement acceptables », a affirmé dans une allocution à cette occasion le directeur général de l’IRES, Mohamed Tawfik Mouline.

L’IRES a dédié le rapport stratégique annuel 2017 à des questions cruciales pour le devenir de l’humanité : les enjeux planétaires de la biosphère, particulièrement le changement climatique et l’empreinte écologique, a indiqué M. Mouline, précisant que les conclusions de ce rapport ont été présentées lundi matin au Pavillon du Royaume du Maroc.

Par ailleurs, il a noté que les pays développés ont adopté des stratégies d’adaptation, centrées sur l’anticipation et la gestion des risques climatiques, étroitement articulées aux stratégies d’atténuation.

Pour les pays en développement, a-t-il fait savoir, les stratégies sont localisées, orientées vers le renforcement à la fois des capacités des populations et de la résilience des secteurs vitaux (agriculture, pêche, eau, énergie, forêts).

« Conduites dans le cadre de projets sectoriels et territorialisés (milieu rural, espaces protégés…), ces stratégies restent sujettes au soutien financier et technique de la coopération internationale. », a poursuivi le DG de l’IRES.

Cette rencontre a été l’occasion pour une panoplie d’experts et de chercheurs d’approfondir la réflexion sur les solutions potentielles à la problématique des changements climatiques en vue de réduire leur impact aux niveaux national, régional et mondial.

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