Copenhague abritera en octobre 2019 les travaux du Sommet du C40
Copenhague – La capitale danoise abritera en octobre 2019 les travaux du Sommet du C40, une organisation créée en 2005 avec l’ambition de contribuer à la lutte contre le dérèglement climatique, a annoncé vendredi dernier le maire de Copenhague Frank Jensen.
« Je suis ravi d’annoncer que le Sommet C40 aura lieu ici dans la belle cité de Copenhague. Le Sommet réunira, de partout dans le monde, des maires, des dirigeants d’entreprises, des philanthropes, des scientifiques et des citoyens pour contribuer à la création d’un avenir sain et durable pour les grandes cités du monde », a affirmé M. Jensen dans un message vidéo.
Rappelant que Copenhague s’est fixé pour objectif d’être une ville neutre en carbone d’ici 2025, il a émis l’espoir de voir d’autres villes s’inspirer et suivre son modèle.
Aussi a-t-il appelé les Copenhagois et les citoyens des autres métropoles mondiales de se joindre au débat portant sur la création d’un avenir plus durable.
Et de conclure que le Sommet C40 sera « une opportunité unique de montrer comment Copenhague, le C40, et le monde sont engagés à agir maintenant pour façonner ensemble un meilleur avenir ».
De son côté, Anne Hidalgo, la maire de Paris et présidente du C40, a indiqué que « 2020 sera une échéance cruciale pour atteindre les objectifs les plus élevés de l’Accord de Paris. Le Sommet de Copenhague représente une occasion unique de définir l’avenir que nous souhaitons pour aujourd’hui et pour les générations futures dans les grandes villes du monde ».
Créée en 2005 par l’ancien maire de Londres Ken Livingstone, le C40 rassemble 81 des plus grandes villes du monde, ainsi que 6 villes observatrices de 49 pays différents. L’organisation représente 600 millions d’habitants et 25 % du PIB mondial, mais aussi 70 % de l’émission de gaz à effet de serre.
.- Le fabricant danois de turbines éoliennes Vestas Wind Systems installera deux centrales éoliennes d’une capacité combinée de 294 MW en Afrique du Sud. Cette prestation sera réalisée pour le compte du producteur indépendant d’énergie, Enel Green Power.
Selon l’accord signé, Vestas installera 70 unités de ses turbines V136 pouvant produire chacune, 4,2 MW pour équiper les centrales de Karusa et de Soetwater de 147 MW de capacité individuelle.
Les tours qui seront utilisées pour la construction des infrastructures proviendront du marché local. L’ensemble des turbines devrait être livré et installé d’ici le second semestre de l’année 2020.
Selon les termes du contrat signé entre les deux compagnies, Vestas fournira des services après-vente sur une durée de 5 ans.
Les deux centrales sont prévues pour entrer en service d’ici le second semestre 2021. Elles font partie d’un lot de cinq centrales éoliennes dont Enel a obtenu la construction dans le pays. Les autres infrastructures sont les centrales de Garob, Oyster Bay et Nxuba. Le producteur indépendant d’énergie a récemment levé 1 milliard $ pour leur construction.
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.-Helsinki-Des milliers de personnes ont battu le pavé le weekend dernier à Helsinki pour des politiques climatiques plus strictes en Finlande, après que le rapport du GIEC des Nations Unies eut déclaré que des mesures drastiques devraient être entreprises pour éviter des dommages environnementaux catastrophiques.
Placée sous le signe « Le temps d’agir, c’est maintenant ! », la manifestation a appelé les décideurs politiques finlandais à adopter rapidement des mesures strictes pour limiter le réchauffement climatique à 1,5 degré Celsius.
Étant donné que l’événement a attiré beaucoup plus de monde que prévu, la police a décidé d’arrêter la circulation sur certaines routes de la région pendant toute la durée de la marche.
Tero Toivonen, chercheur à l’Université d’Helsinki, a estimé que le grand nombre de personnes présentes à cet événement montre que le public commence à comprendre que des changements ambitieux sont nécessaires si nous voulons atténuer le réchauffement planétaire.
« Tout le monde a rejoint la demande qu’il fallait faire quelque chose maintenant. Nous voyons de plus en plus de discussions de ce genre de la part des politiciens », a-t-il déclaré.
.- Le secteur forestier finlandais connaît un pic cyclique ponctué par une augmentation de la production et de l’exportation de l’industrie forestière, selon les perspectives de l’Institut des ressources naturelles de Finlande (Luke).
« La production et l’exportation de produits de l’industrie forestière sont en augmentation, la coupe industrielle de bois rond s’accroît, les prix du bois sur pied augmentent et le bénéfice d’exploitation de la foresterie privée non industrielle s’améliore », indique un rapport de l’Institut, qui prévoit toutefois que ce développement devrait ralentir en 2019.
Les problèmes liés à la disponibilité de grumes limitant la production de sciages au début de l’année ont été résolus et la production en 2018 devrait augmenter de quelques points de pourcentage par rapport à l’année précédente.
Toutefois, le volume des exportations de sciages n’atteindra pas le niveau de l’année précédente, note le rapport, relevant que les exportations de bois de sciage vers la Chine sont en baisse, tandis que les exportations vers d’autres marchés, tels que l’Afrique du Nord, sont en hausse.
La forte demande de nombreux pays exportateurs augmentera considérablement le prix moyen à l’exportation des sciages par rapport à l’année précédente.
Le prix à l’exportation des sciages devrait se stabiliser en 2019, tandis que les exportations et la production augmenteraient lentement. La production et les exportations de contreplaqués marqueront une hausse en 2018 et 2019, tandis que le prix moyen à l’exportation ne devrait pas changer.
Cette année, la production de pâte à papier augmentera de 8% et ses exportations d’au moins 13%, soutient l’Institut Luke, estimant que ces chiffres élevés de production et d’exportation s’expliquent avant tout par la forte augmentation de la capacité de production résultant de l’excellente situation du marché.
Les restrictions à l’importation et à l’utilisation imposées sur les fibres recyclées en Chine ont également accru la demande de pâte à papier.
« Cette année, le prix à l’exportation de la pâte à papier sera près d’un cinquième supérieur à celui de l’année dernière. La production et les exportations devraient également afficher une légère augmentation l’année prochaine. Toutefois, le prix à l’exportation diminuera légèrement par rapport au niveau record de cette année », a affirmé Matleena Kniivilä, scientifique senior à Luke.
Après une longue période de ralentissement, la production et les exportations de papier augmenteront cette année. Cela s’explique par la diminution de la capacité de production due aux arrêts de production en Europe et à l’avantage concurrentiel procuré par le prix élevé de la pâte à papier.
En outre, la production et les exportations de carton continuent de croître à mesure que les prix à l’exportation augmentent. En raison de l’évolution positive de la demande et du prix des produits finis, la rentabilité de l’industrie des pâtes et papiers atteindra un sommet cette année et restera élevée l’année prochaine.
Les nouveaux investissements dans les industries forestières augmentent l’utilisation du bois et l’abattage destiné aux marchés finlandais augmentera de 9% cette année pour atteindre 68,3 millions de mètres cubes. Les importations de bois rond augmenteront également par rapport à l’année dernière.
La hausse des prix à l’exportation des sciages de pin et d’épicéa et la demande croissante de copeaux de scierie augmenteront les prix moyens du bois sur pied des grumes de résineux de 9 à 10%.
L’augmentation de la production de pâte à papier, de papier et de carton augmentera de 8 à 11 pour cent le prix de l’abattage des assortiments de bois à pâte. En 2019, les coupes de bois rondes industrielles et les prix du bois sur pied devraient se stabiliser en raison du ralentissement de la croissance économique.
En ce qui concerne la foresterie privée non industrielle, les revenus de coupe bruts augmenteront cette année et l’année prochaine pour atteindre plus de 2 milliards d’euros. Le bénéfice d’exploitation des forêts privées non industrielles devrait dépasser 150 euros par hectare en 2018 et 2019.