Mauritanie : un atelier sur les bonnes pratiques de gestion du littoral
Nouakchott – Un atelier sur les bonnes pratiques de gestion du littoral et les opportunités à saisir par les opérateurs du voisinage a été organisé récemment à Nouakchott sous le thème « Entreprise de première ligne face au littoral ».
Organisé par l’Institut Environnemental de Mauritanie en partenariat avec Vérita/labomag, les participants à la rencontre ont discuté de plusieurs thèmes portant sur les entreprises publiques et privées face aux risques du littoral nouakchottois, la réglementation nationale sur le littoral et mécanisme de gestion littorale face aux changements climatiques (MEDD et MPEM).
Les participants ont également abordé le tableau des entreprises implantées sur le littoral nouakchottois et leurs préoccupations environnementales (fonds vert, fonds climat, marché carbone ainsi que les opportunités pour les entreprises du littoral.
Prenant la parole à cette occasion, le directeur général de l’Institut de l’Environnement de Mauritanie, M. Mokhtar Ould El Hassan, a souligné que cet atelier est d’une grande importance étant donné les risques côtiers qui peuvent être causés du fait que 20% des revenus des Mauritaniens proviennent de la côte où sont installées de grandes entreprises.
Il a ajouté que ces entreprises subissent des impacts négatifs dus aux changements climatiques, d’où la nécessité, a-t-il dit, de faire face à ces défis, en s’adaptant à ces changements.
De son côté, le directeur adjoint de l’Institut, M. Jean Mari a indiqué que le phénomène de changement côtier est devenu une réalité vivante, notamment à Nouakchott, dont le niveau de la mer est en dessous de zéro, ajoutant qu’il existe des digues de protection non consistantes susceptibles de rendre plus vulnérable la côte au niveau régional.
L’Institut Mauritanien de l’Environnement s’intéresse particulièrement aux analyses liées à l’environnement et à la biochimie (analyses de l’eau, des sols, de l’air, diagnostic métaux lourds, analyses produits, alimentaires et de résidus). Il forme également des chercheurs sur la conduite et d’impact environnemental et social (EIES).