La ministre suisse de l’Environnement participe au segment ministériel de la COP22

Genève,   La ministre fédérale suisse de l’Environnement, Doris Leuthard, prendra part à partir de mercredi au segment ministériel de la Conférence mondiale sur le climat (COP22) qui se tient à Marrakech, selon un communiqué de son département.

A la tête d’une importante délégation, Mme Leuthard va présenter la position de la Suisse en matière de politique climatique en insistant sur « des mesures robustes pour contenir le réchauffement de la planète ».

« La délégation devra s’engager pour que des règles efficaces s’appliquent à la mise en œuvre de l’accord sur le climat adopté à Paris en décembre 2015 », souligne le communiqué, notant que la ministre devra participer à une conférence de presse en marge de la COP22.

A la veille de la conférence de Marrakech (7-18 novembre), l’exécutif helvétique s’était engagé à « soutenir les dispositions obligeant les États à annoncer leur objectif national de manière transparente et quantifiable ».

Berne plaide pour des règles contraignantes garantissant l’intégrité environnementale des instruments de marché et pour des incitations au transfert d’une économie basée sur les énergies fossiles à une économie fondée sur les énergies renouvelables.

Le pays dont les députés devront se prononcer sur cet instrument international en 2017 entend également participer à la première conférence des Parties à l’accord de Paris qui aura lieu en marge de la COP22.

En outre, la délégation va insister pour qu’un accent soit mis sur la mobilisation et la prise en compte des sources de financement privées, indique-t-on de source gouvernementale.

Les pays industrialisés se sont engagés à augmenter les aides financières jusqu’à 100 milliards de dollars US par an afin de soutenir la politique climatique des pays en voie de développement. Ces moyens peuvent provenir de sources privées et publiques.

L’accord de Paris engage pour la première fois tous les États à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre, avec comme objectif de ramener le réchauffement mondial moyen bien en dessous de 2 degrés Celsius par rapport à l’ère préindustrielle.