La Chambre d’Agriculture de Drâa-Tafilalet participera en Tunisie à un atelier sur les paysages oasiens
Errachidia – La Chambre d’Agriculture de la région de Drâa-Tafilalet prendra part, les 10 et 11 mai prochain en Tunisie, à l’atelier de préparation d’un congrès régional pour le développement durable des paysages oasiens en Afrique du Nord et Mauritanie.
Organisé par le ministère tunisien des Affaires locales et de l’Environnement en partenariat avec la Banque Mondiale, ce conclave, qui se tiendra dans la ville de Douz (gouvernorat de Kébili), intervient en vue de mieux cerner les enjeux de développement et les facteurs de vulnérabilité des écosystèmes oasiens aux changements climatiques, indique un communiqué de la Chambre.
L’objectif global de cet atelier préparatoire est d’engager les discussions, partager les expériences des pays de l’Afrique du Nord et de la Mauritanie, d’identifier les orientations prioritaires communes et concertées entre régions et de mettre en place une vision régionale commune pour une meilleure gestion des paysages oasiens au niveau de l’Afrique du Nord dans un contexte de dérèglement climatique, selon la même source.
Prendront part à cet atelier, des représentants des six pays d’Afrique du Nord (Maroc, Algérie, Egypte, Libye, Mauritanie et Tunisie), de la Ligue arabe, de l’Union du Maghreb Arabe (UMA), de l’Observatoire du Sahara et du Sahel (OSS), du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), de l’Organisation des Nations unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO), de l’Agence Française de Développement et (AFD), de l’Agence Allemande de Coopération internationale (GIZ), du FIDA, de l’ICARDA, de la GIZ et de la Banque européenne de Reconstitution et de Développement (BERD) ainsi que d’autres partenaires, relève-t-on.
Les oasis, systèmes d’intégration socio-économique et environnementale, caractérisées par la multifonctionnalité des ressources naturelles, occupent en Afrique du Nord et en Mauritanie une superficie estimée à 350.000 ha.
Outre leur dimension environnementale, culturelle et sociale, ces oasis contribuent à la sécurité alimentaire de nombreuses communautés ayant fait preuve d’adaptation durant des siècles, voire des millénaires, face aux rigueurs climatiques et aux défis des zones sahariennes, conclut le communiqué.
