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03 Nov

La réussite de la COP22 est « cruciale » pour les pays africains (Pdt du Groupe des négociateurs africains sur les changements climatiques)

Bamako, 03/11/2016 (MAP)- La réussite de la 22ème Conférence des parties à la convention-cadre des Nations unies pour les changements climatiques (COP22), prévue du 7 au 18 novembre à Marrakech, est « cruciale » pour les pays africains car elle marquera le début d’une nouvelle ère dans les négociations climatiques, a affirmé le président du Groupe des négociateurs africains sur les changements climatiques, Seyni Nafo.

« Notre continent est celui qui subit le plus les conséquences de ce phénomène, alors qu’il participe à moins de 3 pc des émissions globales », a souligné M. Nafo, cité jeudi par le quotidien malien « L’essor », notant qu’il s’agit d’une « injustice » qui doit être réparée à travers la mise en œuvre de l’accord de Paris lors de la COP22.

« A Marrakech, l’Afrique fera valoir l’Initiative africaine des énergies renouvelables et l’Initiative d’adaptation aux changements climatiques », a-t-il ajouté.

Rappelant que le continent africain détient le plus grand potentiel en matière d’énergies renouvelables (solaire, éolienne, biomasse, etc), M. Nafo a relevé qu’il demeure le plus confronté au manque d’énergie.

Dans ce sens, il a précisé que l’Afrique, malgré ses plus faibles émissions de gaz à effet de serre à l’échelle mondiale, est « la plus touchée » par les effets des changements climatiques (sécheresse, inondations, baisse de la pluviométrie et de la productivité agricole, déforestation et accentuation de la pauvreté et de l’insécurité).

C’est pourquoi à Marrakech, a-t-il fait savoir, « une feuille de route sera proposée pour un doublement du financement pour l’adaptation et elle portera sur une enveloppe de 9 milliards de dollars par an, dont 3 milliards pour l’Afrique sur le Fonds vert climat ».

M. Nafo a, par ailleurs, indiqué que le Mali a élaboré plusieurs programmes prioritaires portant sur l’environnement, dont un investissement de 25 millions de dollars dans le domaine des énergies renouvelables.

Pour la réhabilitation du fleuve Niger, c’est une enveloppe de 50 millions de dollars qui a été mobilisée à ce jour et 30 millions d’euros ont été alloués pour résorber le problème d’inondation de la ville de Bamako, selon M. Nafo.

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