163 millions d’euros pour des projets destinés à la protection de l’environnement en Pologne

Varsovie – Le groupe énergétique polonais Tauron a investi près de 650 millions de zlotys (environ 162,5 millions d’euros) dans des projets destinés à la protection de l’environnement au cours des deux dernières années.

La Holding polonaise a annoncé mercredi que les investissements dans le domaine de l’environnement ont permis de réaliser des résultats importants dans de nombreuses provinces polonaises et fait part de sa volonté de continuer à investir dans les énergies renouvelables, notamment les parcs éoliens.

Composé de 94 sociétés, le groupe Tauron est le deuxième producteur d’énergie en Pologne avec 16% du total des capacités installées en Pologne.

Le volume de ses investissements dans le domaine de l’environnement a représenté 10% des investissements publics au cours des deux dernières années. Le volume des investissements du groupe dans le secteur de l’énergie s’élevait à 7 milliards de zlotys en 2017 et 2016 (environ un milliard et 750 millions d’euros).

Voici le Bulletin de l’écologie de l’Europe orientale

Autriche :

La multiplication des événements météorologiques extrêmes est l’un des défis majeurs auquel sont aujourd’hui confrontées les villes européennes. Les catastrophes naturelles deviennent plus fréquentes (inondations, tempêtes), les vagues de chaleur s’amplifient, les précipitations s’intensifient sur des échelles de temps plus réduites. Ces perturbations paralysent les activités économiques et ont des conséquences parfois mortelles pour les populations les plus vulnérables.

Pour atténuer les impacts des effets du changement climatique, les villes européennes, notamment autrichiennes, cherchent à renforcer leur résilience urbaine. Autrement dit, elles souhaitent améliorer leur capacité à absorber les perturbations climatiques puis à retrouver un fonctionnement  »normal » à la suite de celles-ci.

Pour les experts, deux stratégies permettent d’améliorer la résilience des villes. Les progrès techniques d’une part, qui ont pour objectif de diminuer l’importance des dégâts occasionnés, et la gestion organisationnelle d’autre part, qui vise à accélérer le retour à la normale en optimisant les moyens et les ressources.

A titre d’exemple, pour faire face aux inondations, il faut d’une part promouvoir les progrès techniques préventifs comme la mise en place de réservoirs ou de zones humides, qui permettent de réguler le débit des cours d’eau en amont, et développer d’autre part une méthode de gestion de crises qui doit assurer la communication, la mise en sécurité et l’assistance aux populations.
Russie :

Non loin de Moscou, les habitants de Volokolamsk réunis dans un collectif tentent d’obtenir la fermeture d’une déchetterie toxique à ciel ouvert qui borde leur ville. Depuis des mois, les habitants de cette paisible bourgade de 20.000 habitants, située à 129 kilomètres à l’ouest de Moscou, multiplient les manifestations et même les actions en justice contre la montagne de déchets accusée de répandre des émanations toxiques.

Le représentant de l’entreprise Iadrovo, gestionnaire de la déchetterie, conteste les certificats médicaux brandis par les plaignants qui réclament chacun 100.000 roubles (1.250 euros) de dédommagement, estimant qu’ils  »ne sont pas fiables ».

Ce à quoi répond les représentants des protestataires en évoquant des expertises de l’eau, de l’air, qui ont montré la présence de métaux lourds, par exemple du lithium, du baryum, du cadmium.

Une pollution à l’origine, selon eux, de malaises ressentis très souvent par des enfants, saisis de nausées.

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Bulgarie :

La Bulgarie a réussi entre les années 2014 et 2017 à produire 5056 gigawatts/h en énergie renouvelables, selon le rapport annuel sur le plan national sur l’efficience énergétique pour l’année 2017, qui note que cela représente 60,7 pc de l’objectif fixé pour 2020.

Le rapport note une baisse de l’utilisation des énergies fossiles importées.

Le plan Bulgare en matière d’efficience énergétique qui bénéfice du soutien de plusieurs fonds européens, vise à diminuer la facture énergétique dans les habitations et les bâtiments officiels ainsi que dans les transports publics et les unités industrielles.