InitiativesColombie : interdiction des sacs en plastique lors du marché agroécologique hebdomadaire

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27 Nov

Colombie : interdiction des sacs en plastique lors du marché agroécologique hebdomadaire

Buenos Aires -La municipalité de Salento, fief de la culture du palmier de cire dans la région du Quindio, a élaboré une initiative visant à interdire l’usage des sacs en plastique lors du marché agroécologique hebdomadaire, rapporte la presse locale.

Le but de cette initiative est de promouvoir l’usage de sacs écologiques, fabriqués à base du papier et de matériaux amis de la nature afin d’éradiquer la pollution pastique qui touche ce village, précise la même source.

Une campagne sera lancée pour sensibiliser les habitants ainsi que les touristes à l’importance de l’usage de sacs écologiques lors de ce marché hebdomadaire.

Le secrétaire d’Agriculture et du développement durable à la municipalité de Salento, Juan Pablo Velasquez, a déclaré à ce sujet que des instructions claires ont été données afin que les sacs en plastique ne seront plus utilisées dès le prochain marché et qu’ils soient remplacés par des sacs en papier.

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Argentine :

Le Secrétariat d’État au développement écologique durable a publié une photographie d’une grenouille appartenant aux espèces vénérables vivant dans la région argentine du Chaco ainsi qu’en Bolivie et au Paraguay. Cette espèce animalière s’adapte aux conditions climatiques difficiles et passe la majeure partie de l’année sous l’eau ou dans la boue.

Chaque mois d’octobre, cette grenouille émerge de l’eau ou de la terre à la saison des fortes pluies pour se produire et chercher de la nourriture, mais elle revient rapidement sous le sol vers fin février avant de revenir au début du printemps.

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Brésil:

Un tribunal fédéral du Mato Grosso do Sul a rejeté les demandes de deux mairies de l’Etat  Mato Grosso do Sul, qui plaidaient pour l’interruption du processus d’identification et de démarcation des terres autochtones sur les territoires relevant de leur juridiction.

Suite à cette décision, le juge fédéral Paulo Fontes a demandé le classement des actions en justice lancées par la préfecture de Juti en 2011 et de Douradina en 2013.

De l’avis du juge fédéral, les mairies ne sont pas en droit d’intenter des actions en justice pour défendre les intérêts des particuliers, c’est-à-dire des producteurs ruraux et des tiers susceptibles de faire exproprier leurs terres aux communautés autochtones même si des études anthropologiques et environnementales indiquent qu’elles occupaient ces terres.

Des demandes similaires formulées par d’autres mairies et préfectures de l’Etat, limitrophe du Paraguay et de la Bolivie, ont été rejetées pour les mêmes motifs.

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Chili:

La ministre de l’Environnement du Chili, Carolina Schmidt, a présenté, dernièrement, le premier réseau de surveillance du bruit au Chili, qui mesure en temps réel et en continu la contamination acoustique dans sept points stratégiques de la capitale Santiago.

L’initiative vise à mesurer le bruit généré dans la ville et, sur la base des informations, d’évaluer et de générer des politiques publiques améliorant la qualité de vie des personnes.

Selon Mme Schmidt, les transports en commun constituaient la principale source de bruit dans les zones urbaines. « L’intégration de l’électromobilité dans notre système de transport en commun, grâce à l’incorporation de bus électriques, nous permettra de réduire considérablement le niveau de bruit dans les rues de Santiago et d’améliorer la qualité de vie de la population », a-t-elle estimé.

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Pérou:

Environ 90 communautés autochtones de la région amazonienne du Pérou participeront à un programme qui leur permettra d’obtenir des incitations économiques et une assistance technique pour préserver près d’un million d’hectares de forêts, ont rapporté les médias locaux.

Le ministère de l’Environnement a lancé l’enregistrement de ces communautés dans un mécanisme appelé « transfert direct conditionnel ».

Ce mécanisme fournit des ressources économiques et une assistance technique à ces communautés pour la conservation des forêts, en renforçant les capacités de gestion des communautés, en améliorant le suivi et la surveillance et en favorisant des activités productives durables.

Le nombre de tribus bénéficiant actuellement du mécanisme de « transfert direct conditionnel » est de 202 dans neuf régions du pays, assurant ainsi la protection de 1,9 million d’hectares de forêts.

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