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11 Nov

COP22 : Pluie d’annonces à Marrakech pour marquer la journée de l’énergie et booster les renouvelables

Le Maroc va aussi signer avec la Banque Africaine de Développement un projet de mise en place d’une plateforme d’énergies renouvelables au profit des pays africains qui voudraient s’inspirer de l’expérience marocaine, a-t-il poursuivi.

De même, a-t-il ajouté, le Royaume signera aussi des projets concrets avec le Sénégal, Djibouti, mais aussi le Chili, ainsi qu’une déclaration commune avec la France, l’Allemagne, l’Espagne et le Portugal pour travailler au développement des possibilités d’échange d’électricité à travers des réseaux interconnectés.

Les réalisations remarquables du Maroc en matière des énergies renouvelables ont été saluées à cette occasion par le Directeur général de l’IRENA qui a jugé « très symbolique » que la COP22 se tienne au Maroc, pays qui a réussi à réaliser la centrale solaire de Ouarzazate Noor, qui est « la moins chère au monde » et produit de l’énergie éolienne à un prix beaucoup moins cher au kwh que l’énergie fossile (charbon).

« Les objectifs climatiques convenus à Paris ne requièrent rien de moins que la décarbonisation radicale de l’économie mondiale », a-t-il, par ailleurs, déclaré.

« Une transition rapide à un avenir alimenté par les énergies renouvelables, combinée à l’amélioration de l’efficacité énergétique, est le moyen le plus efficace pour éviter un changement climatique catastrophique tout en offrant aux citoyens une meilleure qualité de vie », a ajouté Adnan Amin.

Toutefois, a-t-il relevé, « le rythme et l’ampleur du changement doivent augmenter de façon spectaculaire si nous voulons respecter la promesse de l’Accord de Paris. Les gouvernements doivent créer les cadres politiques et financiers nécessaires pour catalyser une multitude d’initiatives, tandis que le secteur privé développe ses propres stratégies de décarbonisation. Tout ceci est à notre portée ».

Pour sa part, la représentante spéciale du SG de l’ONU a souligné que « la réduction de l’écart énergétique nous fournit une des plus grandes opportunités économiques de notre temps ».

« En 2016, le monde a besoin d’un système énergétique qui permette un accès universel, soutienne la création de nouveaux emplois et réponde à nos espoirs d’un avenir juste et équitable pour tous. Pour ce faire, les promesses faites doivent être des promesses tenues », a relevé Rachel Kyte.

De son côté, Hakima El Haite a souligné l’impératif de dépasser et de combler le fossé des émissions, et d’accroître l’accès à l’énergie pour les pays en développement, en particulier en Afrique.

La ministre déléguée à l’Environnement a insisté, à ce propos, sur la nécessité de généraliser l’accès à l’énergie qui une question de droit à au développement, à la dignité et à la stabilité.

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