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22 Nov

Nigeria : Le gouvernement ambitionne de produire 30% de son énergie grâce à des sources renouvelables, d’ici à 2030

Dakar – Le gouvernement nigérian ambitionne de produire 30% de son énergie grâce à des sources renouvelables, d’ici à 2030, afin de diversifier son mix énergétique. Le pays a, en effet, actuellement 85% de centrales thermiques fonctionnant principalement au gaz et 15% de barrages électriques.

« Notre engagement en tant que pays à mettre en place des énergies renouvelables et bas carbone est clair et ferme. C’est un engagement conduit par la nécessité qui s’appuiera sur des politiques et des contrats », a affirmé Babatunde Fashola.

Dans ce cadre, le gouvernement a signé des accords de rachat d’électricité avec 14 producteurs indépendants d’énergie qui construiront environ 1.000 MW de centrales solaires.

Sénégal :

Une audience publique pour la validation de l’étude d’impact environnemental de l’exploitation du gaz aux larges des côtes de Saint-Louis s’est tenue la semaine écoulée à l’initiative de la compagnie BP et de Cosmos Energie, en présence de populations locales dont celles de la Langues de Barbarie, rapporte l’agence sénégalaise de presse (APS).

L’audience publique a été l’occasion pour les populations d’exposer leurs préoccupations relatives notamment à la préservation de leur environnement dans le cadre de l’exploration pétro-gazière.

Les préoccupations soulignées concernent aussi la place des activités économiques de pêche dans cette perspective, mais également d’autres sujets comme l’éducation, la formation, la santé.

Les intervenants ont généralement axé leurs propos sur les profits à tirer de l’exploitation du gaz, les perspectives d’emplois pour les jeunes, la transformation sociale et le bien-être des populations impactées.

Rwanda :

Le Rwanda va bénéficier d’une enveloppe d’environ 7 millions de dollars du Fonds pour l’environnement mondial (FEM), destinée à la promotion de l’environnement vert et à la lutte contre les changements climatiques, a annoncé, mercredi à Kigali, l’Autorité rwandaise de gestion de l’environnement (REMA).

« Cette enveloppe contribuera à la sauvegarde des forêts, des terres, de l’eau, du climat et des lacs du pays ainsi qu’au financement du programme national dédié aux villes vertes », a indiqué la directrice générale de REMA, Coletha Ruhamya, lors du FEM Constituency Meeting pour l’Afrique de l’Est, expliquant que ce financement permettra également de renforcer la protection de la faune et de lutter contre les nouvelles menaces environnementales, notamment la pollution marine, a-t-elle expliqué.

« Nous prévoyons consacrer une partie importante de ce financement au programme national des villes durables, qui est l’une de nos priorités. Notre stratégie nationale de transformation prévoit une série d’actions pour le développement des villes vertes, notamment en termes de gestion des ressources en eau et de protection des zones humides où les infrastructures doivent être délocalisées », a précisé Mme. Ruhamya.

Côte d’Ivoire :

Le conseiller spécial du directeur général de l’Office national de l’assainissement et du drainage (ONAD), Arsène Yobouet, s’est dit inquiet du comportement et de l’usage que les populations en général font des ouvrages de drainage et d’assainissement.

Il s’exprimait lors de la dernière étape de la deuxième phase de la caravane de sensibilisation du grand public sur les bonnes pratiques visant à protéger et sauvegarder les réseaux et ouvrages d’assainissement et drainage, selon l’Agence ivoirienne de presse.

« Nous sommes là pour sensibiliser les populations à adopter la bonne attitude » a indiqué M. Yobouet, en présentant une série de pratiques qui sont de nature à obstruer les canalisations et les ouvrages d’assainissement.

Burkina :

Les autorités burkinabè en charge du secteur de l’énergie viennent de signer avec des opérateurs privés des contrats pour la construction de plusieurs centrales solaires d’une capacité totale de 155 MW.

Ce grand projet, qui a pour objectif principal de procurer et mettre à la disposition des populations de l’électricité à moindre coût, permettra également au pays d’augmenter sa capacité et sa puissance électrique nationale qui s’élève actuellement à environ 325 MW.

La construction de ces centrales entre dans le cadre de la politique énergétique du gouvernement burkinabè qui ambitionne de porter la puissance électrique nationale à 1 000 MW pour un taux d’électrification de 45%, pour l’ensemble du territoire national, et de 19% pour le monde rural.

Niger :

Des girafes d’une espèce rare vont être déplacées de 600 km, de la région de Kouré, dans le sud-ouest du Niger, où elles sont une attraction touristique, vers la réserve de Gadabédji, ont annoncé mercredi les autorités.

De 50 en 1996, les effectifs des girafes étaient estimés à 612 en 2017, d’après les chiffres du ministère nigérien de l’Environnement.

La délocalisation d’une partie des girafes vivant à Kouré est nécessaire du fait de la destruction progressive de leur habitat, engendrée par l’avancée galopante du désert et la conquête de nouvelles terres agricoles, précise la même source.

Située aux portes du désert du Sahara, la réserve de Gadabédji abritait des girafes avant qu’elles n’en soient chassées par les braconniers et les sécheresses des années 70.

Burkina :

Le Conseil régional du Plateau central au Burkina Faso s’est engagé à réaliser des mini-centrales solaires dans certains villages des trois provinces de la région.

Selon la Présidence du Conseil, le programme de coopération 2019-2021 accorde une place importante aux énergies renouvelables, en ce sens qu’il va contribuer à réduire la pauvreté dans les zones rurales du Plateau central.

Les énergies renouvelables constituent une réponse aux ODD (Objectifs du développement durable) à l’horizon 2030, pour une prospérité partagée, reposant sur un développement durable inclusif, estime la même source

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