InitiativesSuisse : la start-up « Too good to go » veut limiter le gaspillage alimentaire

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04 Nov

Suisse : la start-up « Too good to go » veut limiter le gaspillage alimentaire

Zurich – Pour limiter le gaspillage alimentaire, la start-up de Zurich « Too good to go » a lancé le label « Souvent bon après » et a convaincu de grands producteurs de l’ajouter sur l’emballage. L’objectif est d’encourager les consommateurs à juger par eux-mêmes de la qualité d’un produit avant de le jeter parce que théoriquement périmé.

« Au total, 10% du gaspillage alimentaire est lié aux dates de péremption. La raison est que les consommateurs font trop confiance à ces dates et pas assez à leurs sens. C’est ce qu’on aimerait changer », explique Delia Kurtovic de « Too good to go », à la télévision publique suisse RTS.

Parmi les entreprises qui ont repris le label figurent de grands noms de l’agroalimentaire, suisses ou étrangers, comme Hero, Unilever, Cailler, Knorr, Emmi et Nestlé.

La boulangerie Hug, en Lucerne (Suisse), qui produit 9000 tonnes de biscuits et de crackers par an, y trouve aussi son intérêt, juge son directeur Andreas Hug: « On peut ouvrir le paquet, sentir le produit, s’il n’y a rien d’anormal on peut goûter un petit morceau et si le produit nous semble toujours bon alors on peut le manger. »

Ce nouveau label s’ajoute à d’autres déjà bien connus en vue de guider les habitudes de consommation. Sur les produits frais, on trouve déjà l’indication « à consommer jusqu’au ». Après cette date, ces produits peuvent présenter des risques pour la santé.

Sur les autres aliments, on trouve la mention « à consommer de préférence avant ». Après cette date, le produit peut perdre des nutriments ou changer d’aspect, mais reste consommable. « Souvent bon après » ne s’ajoute qu’à cette seconde indication, appelée aussi « date de durabilité minimale ».

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