Tanger: 1ère Réunion de l’organe de participation de la réserve de biosphère intercontinentale de la Méditerranée
Tanger – La 1ère réunion de l’organe de participation de la réserve de biosphère intercontinentale de la Méditerranée (RBIM) s’est tenue, jeudi à Tanger, avec la participation d’experts, de chercheurs et d’acteurs de la société civile marocains et espagnols.
Cette réunion vise à examiner les moyens de concertation des interventions des différents acteurs marocains et espagnols, en vue d’établir une vision globale pour la gestion et le développement durable de cette biosphère, qui se veut unique en son genre dans le monde, du fait de son caractère intercontinental (Europe/Afrique), s’étendant sur un espace de près d’un million d’hectares, partagé à peu près à égalité entre les deux rives marocaine et espagnole.
La RBIM entend ainsi améliorer les conditions environnementales et travailler pour le développement durable, tout en essayant de consolider les canaux de communication et de participation des communautés locales et de développer la coopération entre les deux rives.
Dans une déclaration à la MAP, le directeur de la lutte contre la désertification et de la protection de la nature au Haut commissariat au eaux et forêts et à la lutte contre la désertification (HCEFLCD), Endichi Mohamed, a souligné que cette première réunion de l’organe de participation au Maroc vient activer le rôle de cette instance, qui comprend des représentants de la société civile, des acteurs institutionnels et des chercheurs, et vise à fédérer les efforts de tous les acteurs, à même de réussir le développement et la gestion durable de cette biosphère.
« Cette biosphère intercontinentale de la Méditerranée recèle une valeur écologique importante », a-t-il fait savoir, notant l’impératif d’adopter une approche de gestion participative et durable, qui prend en considération toutes les interactions existantes entre ses valeurs écologiques et les exigences du développement durable sur les plans socio-économique et culturel.
Et de préciser que la mise en place de cet organe de participation s’inscrit dans le cadre de la stratégie du HCEFLCD relative à la gestion des réserves de biosphère et des aires protégées au Maroc de manière participative, notant que cette approche clairvoyante vise à préserver ces zones et à honorer les engagements internationaux du Royaume.
Cet organe s’assigne pour objectif de garantir la participation des différents intervenants au niveau national à la gestion de ces zones d’une part, et de coordonner les efforts avec les partenaires espagnols d’autre part, en vue de mettre en place une approche globale pour la gestion de la biosphère intercontinentale de la Méditerranée.
Le Maroc et l’Espagne ont élaboré conjointement des plans d’action au niveau transfrontalier, qui ont fait l’objet de deux mémorandums d’entente, signés entre le HCEFLCD, le ministère de l’Agriculture et de la pêche, de l’alimentation et de l’environnement d’Espagne, le 5 juillet 2011, et avec le ministère régional de l’environnement et d’aménagement du territoire de l’Andalousie, le 16 novembre 2016.