InitiativesUSA: Vers la réglementation de la facturation hydraulique sur les terres fédérales

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25 Juil

USA: Vers la réglementation de la facturation hydraulique sur les terres fédérales

Washington – L’administration Trump envisage d’abroger de manière définitive les mesures mises en place par l’ancien président Barack Obama pour réglementer la fracturation hydraulique « fracking » sur les terres fédérales et dans les réserves indiennes.

Selon des responsables de l’administration américaine, la proposition élaborée par le Bureau de gestion des terres (BML), relevant du ministère de l’Intérieur, « coûterait à l’industrie du pétrole et du gaz jusqu’à 45 millions de dollars par année en cas de conformité ».

La fracturation hydraulique est une technique de forage controversée qui consiste à injecter sous très haute pression un liquide à plus de 4 km de profondeur dans la roche afin de la fissurer et d’y récupérer des gaz de schiste.

L’ordonnance fédérale adoptée en 2015 établit des normes du fracking sur les domaines fédéraux concernant le tubage des puits des fluides de fracturation et le stockage des fluides résiduaires.

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Voici le bulletin de l’écologie de l’Amérique du Nord pour la journée de mardi 25 juillet :.

Canada :.

– Le Canada serait en train de rater sa cible en ce qui concerne la protection du territoire et de la biodiversité, et l’important retard qu’accuse la province du Québec dans ce dossier serait en cause, a indiqué un rapport publié par la Société pour la nature et les parcs du Canada (SNAP).

Le gouvernement québécois de Philippe Couillard s’était engagé, avec le Canada, à protéger 17 pc du territoire d’ici 2020, mais « on n’a même pas réussi à ajouter 1 pc d’aire protégée dans la province », a déploré Alain Branchaud, directeur général de SNAP-Québec.

Avec à peine 10,6 pc de son territoire actuellement protégé, le Canada se situe en-dessous de la moyenne mondiale de 15 pc, et accuse de surcroît un retard face à d’autres grands pays.

Le Canada arrive ainsi bon dernier parmi les pays du G7 lorsqu’il s’agit de mettre en place un réseau d’aires protégées terrestres. Cette mauvaise performance est accentuée par le retard du Québec et elle est attribuable aux obstructions ministérielles de la province, a expliqué M. Branchaud.

En 2010, dans un effort mondial visant à contrer l’appauvrissement de la biodiversité, le Canada s’était engagé dans le cadre de la Convention des Nations Unies sur la diversité biologique à protéger au moins 17 pc des terres et des eaux intérieures d’ici 2020, et à améliorer la qualité de ses réseaux d’aires protégées afin de mieux conserver la nature.

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