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03 Nov

Climat: Les États appelés à adopter des mesures urgentes lors de la COP22 (Haut responsable de l’ONU)

Genève, 03/11/2016 (MAP) – Les États se doivent d’adopter des mesures urgentes lors du sommet mondial sur le climat (COP22), qui s’ouvre lundi à Marrakech, pour concrétiser les engagements pris dans l’accord de Paris, a affirmé le Haut-commissaire aux droits de l’Homme, Zeid Ra’ad Al-Hussein.

« La mise en œuvre de cet accord nécessitera un financement adéquat, le partage des technologies et le renforcement des capacités », a indiqué le Haut responsable de l’ONU jeudi dans un communiqué.

Les parties prenantes, a-t-il ajouté, ont l’obligation de travailler de manière individuelle et collective en vue de favoriser un climat propice à la jouissance des droits de l’Homme par tout le monde. « Pour ce faire, ils doivent faire preuve de plus d’ambition et de volonté de coopérer à l’échelle internationale », a insisté M. Zeid.

Il a dans ce contexte incité « toutes les parties prenantes à veiller à ce que la conférence de Marrakech soit l’occasion de réitérer leurs obligations internationales en termes des droits humains ».

Les récents accords visant à éliminer les hydrofluorocarbures et à limiter les émissions de gaz à effet de serre « représentent des pas positifs, mais restent insuffisants », a-t-il fait observer. D’où, selon lui, l’importance capitale de la tenue de la COP22, prévue du 7 au 18 novembre au Maroc.

Le Haut-commissaire a rappelé que l’accord de Paris instaure un cadre pour examiner et suivre les engagements des Etats et appelle à la coopération en vue d’améliorer l’éducation, la sensibilisation et la participation à la lutte contre les conséquences du changement climatique.

De l’avis de M. Zeid, « la crise climatique constitue une menace fondamentale pour la mise en œuvre des Objectifs de développement durable 2030 », a-t-il estimé, relevant que ce phénomène « est une menace pour nous tous, les générations futures et pour la jouissance des droits humains ».

« Un monde qui se réchauffe constamment risque d’être un cimetière pour des écosystèmes entiers, des peuples entiers et même potentiellement pour des nations entières », a-t-il conclu.

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