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28 Juil

San Miguel: La 20è édition du Forum géologique argentin

Buenos Aires – La ville de San Miguel (province de Tukuman) abrite du 7 au 11 aout prochain la 20è édition du Forum géologique argentin sous le thème « la géologie, le présent et le futur ».

Cette rencontre sera le point de rendez-vous de scientifiques et de membres de plusieurs institutions académiques qui débattront de sujets en relation notamment avec « la géologie et spécialités » et « les sciences, une méthode de préservation des écosystèmes sur la planète ».

Ces participants qui avoisineront les 2000, selon les organisateurs, se pencheront aussi sur diverses thématiques dont l’apport des géologues dans le renforcement des énergies renouvelables.

Voici le bulletin de l’écologie de l’Amérique du Sud pour la journée du vendredi 28 juillet :

Brésil:

L’Institut brésilien de l’environnement et des ressources naturelles (Ibama) dispose à Séropédica, au nord-ouest de la ville de Rio de Janeiro un centre ayant pour mission de réadapter à la vie sauvage des animaux victimes de trafics, en vue d’une possible remise en liberté.

Si le centre en reçoit environ 7.000 par an, l’Ibama estime à 38 millions le nombre de ceux capturés illégalement dans la nature chaque année.

Les rescapés qui parviennent au centre sont souvent en piteux état, les trafiquants n’ayant pas hésité à leur briser les os ou à leur couper les ailes pour les rendre plus dociles et certains animaux ne survivent pas aux éprouvantes conditions de transport imposées par les braconniers.

Le trafic illégal des animaux sauvages constitue l’activité illicite la plus lucrative après le trafic de drogue et des armes.

Selon les estimations de l’ONG Renctas de protection des animaux sauvages, quelque 38 millions d’animaux sauvages, dont 80% d’oiseaux, sont retirés chaque année des forêts brésiliennes et près de 90% meurent pendant leur transport.

Le trafic des animaux fait gagner à ses pratiquants plus de deux milliards de dollars par an au Brésil. Chaque année, environ 250.000 animaux sont saisis par la police fédérale brésilienne ainsi que 45.000 saisis par l’Ibama.

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Le gouvernement brésilien a récemment renvoyé un projet de loi prévoyant d’autoriser des activités commerciales sur un territoire de 300.000 ha de forets protégées, similaire en tous points à un projet ayant fait l’objet d’un véto du président Michel Temer à l’appel de personnalités aussi diverses que Paul Polman, le président d’Unilever, et Gisele Bündchen, la célèbre mannequin brésilienne.

Dénonçant déjà une « agrocalypse » au Brésil, le Climate Observatory, un collectif d’ONG locales, estime que le président Michel Temer a fait un geste en direction du lobby agricole, qui est le groupe de pression le mieux représenté à la Chambre des députés, en autorisant le dépôt du nouveau projet de loi.

Selon l’Institut d’Amazonie pour la recherche sur l’environnement (Ipam), l’adoption de la nouvelle loi pourrait entraîner l’émission de 67 millions de tonnes de CO2 d’ici à 2030 dans la région de Jamanxim. L’an dernier, les émissions de gaz à effet de serre liées à la déforestation se sont déjà élevées à 130 millions de tonnes.

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Chili :

Afin de préserver la santé de la population de la Municipalité métropolitaine de Santiago et en raison de la persistance des mauvaises conditions de ventilation, les autorités en charge de l’environnement ont instauré ce vendredi 28 juillet plusieurs mesures restrictives pour la préservation de la qualité de l’air dans la capitale chilienne et ses environs.

L’interdiction de circulation des véhicules sans étiquette verte dont les plaques terminent avec les chiffres 1, 2, 3 et 4 entre 7H30 et 21h00 dans la province de Santiago et ses communes avoisinantes.

De plus, l’utilisation des poêles à bois et le brûlage agricole sont interdits. Parallèlement, la suspension de sports de plein air est recommandée.

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Équateur:

Des grenouilles rares et colorées vendues comme animal de compagnie: en Équateur, le commerce « éthique » de ces espèces exotiques se développe pour lutter contre le trafic clandestin, très lucratif, qui pourrait précipiter leur extinction.

A San Rafael, commune située à 10 kilomètres de Quito, l’entreprise scientifique Wikiri élève ainsi diverses espèces de grenouilles destinées à la vente. Certaines n’existent qu’en Équateur, d’autres sont menacées de disparition dans leur espace naturel.

Après avoir grandi dans des centaines de terrariums, elles partiront vers le Canada, les États-Unis, le Japon et divers pays d’Europe pour un prix unitaire allant jusqu’à 600 dollars.

L’Équateur, pays sud-américain de 110.000 kilomètres carrés, abrite l’une des plus grandes biodiversités de la planète, tous animaux confondus, selon les scientifiques.

Pas moins de 600 espèces de grenouilles y ont été recensées, dont près de la moitié sont endémiques. Mais selon le ministère de l’Environnement, 186 d’entre elles sont menacées d’extinction.

Les autorités interdisent toute capture et revente d’animaux sauvages.

Ce qui n’empêche pas le trafic d’espèces, dans toute l’Amazonie (Brésil, Pérou, Colombie, Bolivie, Équateur, Venezuela, Guyana et Surinam), d’avoir atteint les 1,28 milliard de dollars sur la période 2005-2014, selon les associations écologistes.

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