Signature d’une convention de coopération entre IRESEN et un centre de recherche australien
Casablanca – l’Institut marocain de recherche en énergie solaire et énergies nouvelles (IRESEN) et le Centre australien de recherche pour l’Énergie et Technologie (CET) relevant de l’université Adelaid, ont signé, mercredi à Casablanca, une convention de coopération et de partenariat dans le domaine des énergies renouvelables.
En vertu de cet accord, qui a été signé par le directeur général de l’IRESEN, Reda Ikken, et le directeur du Centre de recherche australien, Gus Nathan, les deux parties souhaitent explorer conjointement les possibilités de renforcer et d’optimiser leur coopération afin de soutenir la recherche appliquée et l’innovation dans les domaines des énergies renouvelables, des réseaux intelligents, de l’efficacité énergétique, de la mobilité durable, du stockage de l’énergie, du lien eau / l’énergie et les mines vertes.
Le CET et IRESEN ont également fait part de leur intention de collaborer pour rechercher, évaluer et définir mutuellement la faisabilité de mener à bien des activités communes suivantes, ainsi que pour évaluer et définir les implications financières et les ressources pouvant être nécessaires pour ces activités notamment l’échange de connaissances, à travers l’organisation de formations, des ateliers et des conférences conjointes, ainsi que l’échange de personnel et d’étudiants.
Il s’agit également de cofinancer de projets communs, et de prendre des initiatives stratégiques conjointes dont le développement des outils d’intérêt commun (feuilles de route stratégiques pour l’innovation, analyse de la chaîne de valeur et de la chaîne d’approvisionnement).
Les deux parties ont également convenu, dans ce cadre, d’échange des informations sur des investissements communs dans des infrastructures d’innovation en Australie et / ou en Afrique (incubateurs, relais), de procéder à la diffusion conjointe des activités communes, d’organiser des réunions conjointes avec des institutions australiennes, marocaines ou internationales ainsi que des activités de perspicacité et de prospective.
La cérémonie de signature de cette convention, qui s’est déroulée en marge de la 24 è édition de SolarPACES, a été présidée par le ministre de l’énergie, des mines et du développement durable, Aziz Rabah qui également assisté à la signature d’un accord entre la société allemande CS Services et la start-up marocaine Farash systems.
Cette dernière a obtenu, dans le cadre de la La 10ème édition du Salon international des équipements, des technologies et des services de l’environnement « Pollutec Maroc 2018 », inauguré mardi à l’Office des foires à Casablanca, le grand prix Global Cleantech Innovation Programme (GCIP)/Maroc (1-er prix dans la catégorie énergie renouvelable).
Cette distinction a été décerné à « Farasha Systems » pour avoir proposé des solutions pour détecter tous les défauts cachés, mêmes invisibles à l’œil dans un délai 10 fois plus rapide et beaucoup plus précis grâce aux caméras thermiques et visuelles embarquées dans un drone aérien ou véhicule terrestre.
La 24è édition de SolarPACES rassemble, durant quatre jours, près de 600 participants de plus de 40 pays, dont des experts de renom, ainsi que des décideurs et des acteurs politiques et économiques de haut niveau, pour un échange d’expériences et le développement de la filière solaire, notamment le CSP (centrale solaire thermodynamique à concentration).
En effet, le CSP sera examiné sous tous les angles à savoir les hybrides, les marchés et projets, la supply chain, les technologies innovantes, les performances, le stockage, les mesures, les intrants machines, le financement, l’intégration du grid.
L’Objectif étant d’élaborer des recommandations qui permettent aux professionnels du secteur de maîtriser toute la chaîne de valeur de cette technologie ‘’très prometteuse’’.
SolarPACES est un réseau de coopération international regroupant des équipes d’experts du monde entier qui se concentre sur le développement et le marketing de systèmes d’énergie solaire thermique.
Il fait partie d’un certain nombre de programmes collaboratifs, appelés ‘’Programmes de collaboration technologiques’’ qui ont pour mission d’aider à trouver des solutions aux problèmes énergétiques mondiaux.
Les 19 pays membres se réunissent et collaborent à travers des activités visant à résoudre le large éventail de problèmes techniques liés à la commercialisation de la technologie solaire à concentration, notamment les tests de systèmes à grande échelle et le développement de technologies, composants, instruments et techniques d’analyse avancés.