L’action pour le climat doit être « immédiate », affirme Macron
Paris – L’action pour le climat doit être « immédiate », car « nous n’avons pas beaucoup de temps devant nous », a affirmé, samedi, le Président français Emmanuel Macron.
Intervenant devant le « Sommet ambition climat » organisé de manière virtuelle par l’ONU, la France et la Grande-Bretagne, le chef de l’Etat français a insisté sur la nécessité de « nous donner une trajectoire et des moyens crédibles pour atteindre la neutralité carbone d’ici à 2050 ».
« Nous n’avons pas beaucoup de temps devant nous et l’action doit être immédiate, nous le savons », a souligné M. Macron qui a salué le retour annoncé des Américains dans l’accord de Paris sur le climat conclu il y a cinq ans et pour lequel « l’action doit être immédiate ».
Le chef de l’État français a tenu à souligner également les difficultés qui restent à surmonter pour répondre aux objectifs de cet accord conclu il y a cinq ans.
Cinq ans après l’Accord de Paris, des dizaines de chefs d’Etat et de gouvernement, se sont réunis, samedi en visioconférence, pour un nouveau sommet consacré à la lutte contre le réchauffement climatique.
Organisé par les Nations Unies, la France et le Royaume-Uni, avec le Chili et l’Italie en tant que partenaires, ce sommet de l’ambition climatique est destiné à montrer que l’esprit de Paris n’est pas mort. Pour ce faire, les gouvernements participants seront appelés à redoubler leurs efforts en matière de lutte contre le réchauffement climatique.
Selon l’Elysée, une trentaine de pays devraient s’engager, lors de ce sommet, à atteindre un objectif de neutralité carbone au milieu du siècle et plus d’une cinquantaine à relever leurs plans climatiques à l’horizon 2030. Le sommet pourrait, en outre, déboucher sur des promesses d’augmenter les financements climat et d’améliorer l’adaptation au changement climatique.
L’Accord de Paris, basé sur un processus d’engagements volontaires et de progression continue, prévoit que les pays révisent à la hausse leurs plans climatiques tous les cinq ans.
Ils ont jusqu’au 31 décembre de cette année pour présenter de nouveaux objectifs de court terme plus ambitieux. Pour l’instant, seuls 20 Etats, représentant 7 % des émissions mondiales, les ont officiellement déposés auprès de l’ONU, selon les décomptes du think tank américain World Resources Institute (WRI).