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16 Nov

L’élan international pour la réduction des émissions de GES est « irrésistible » (ministre canadienne de l’Environnement)

Montréal,  La ministre canadienne de l’Environnement et du Changement climatique, Catherine McKenna a affirmé, mardi à Marrakech, que l’élan international pour la réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) est « irrésistible », soulignant que le mouvement a atteint un « point de non-retour » notamment parce que les entreprises et des sociétés d’investissement y voient des possibilités de croissance et de profits.

« Il y a un élan irrésistible, ce n’est pas seulement l’affaire de gouvernements nationaux. C’est plus grand que les gouvernements. Ce sont aussi les entreprises, les grandes, les petites, qui sont ici parce que c’est une grande occasion d’affaires, on voit que le marché reconnaît cela », a déclaré Mme McKenna lors d’un point de presse.

« Le train est en marche et rien ne l’arrêtera », a soutenu Mme McKenna, qui participe à la 22ème Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques (COP22), en tentant de minimiser le résultat de l’élection présidentielle de la semaine dernière aux Etats-Unis, avec la victoire de Donald Trump.

La ministre fédérale a, en outre, mis en exergue le rôle des jeunes, des peuples autochtones, des municipalités et des Etats fédérés, comme les provinces et les Etats américains, qui prennent le relais des Etats nationaux dans la lutte aux changements climatiques.

« On travaille de près avec les Etats-Unis, on a une relation unique, cela va se poursuivre », a-t-elle ajouté.

« C’est une occasion d’affaires pour les Etats-Unis et pour le monde », a-t-elle expliqué, en mettant l’accent sur les emplois à créer dans le futur et les milliards de dollars en chiffre d’affaires.

De con côté, le Premier ministre du Québec, Philippe Couillard, qui prend part aussi à la COP22, a laissé entendre qu’il préférait attendre les gestes concrets de la nouvelle administration américaine avant de se prononcer.

Cependant, il a lancé un message au gouvernement d’Ottawa au sujet de l’atteinte des cibles de réduction de GES qu’il s’est fixé, estimant que le gouvernement Trudeau ne pourrait pas atteindre son objectif.

« Compte tenu de la réalité canadienne, cette cible sera difficile à atteindre. Je pense qu’il faut se concentrer sur l’atteinte de cette cible et l’action internationale », a-t-il dit lors d’un point de presse.

Le Canada a fixé comme cible la réduction, d’ici à 2030, de 30 pc des émissions de GES par rapport au niveau de 2005, un objectif élaboré par les Conservateurs et conservé par le gouvernement libéral de Justin Trudeau.

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