Inde/Pollution: Appel au contrôle des cas de brûlage des résidus de cultures
New Delhi – L’Autorité indienne de prévention et de contrôle de la pollution (EPCA) a demandé jeudi aux gouvernements des Etats du Pendjab et de l’Haryana, de contrôler les cas de brûlage des résidus de cultures qui affecte gravement la qualité de l’air dans une grande partie du pays.
Les premiers cas de brûlage des chaumes ont été repérés sur les données satellites du Système de qualité de l’air et de l’Administration nationale de l’aéronautique et de l’espace, note l’EPCA.
L’alerte précoce émise aux deux États entend sensibiliser sur la gravité de cette pratique qui chaque hiver, contribue à l’augmentation des niveaux de pollution atmosphérique notamment dans la capitale indienne New Delhi.
Les agriculteurs de plusieurs Etats indiens procèdent au brûlage des chaumes chaque automne afin de nettoyer rapidement les terres de la paille, d’éliminer les mauvaises herbes et d’améliorer la qualité du sol ce qui affecte gravement la qualité de l’air.
Une étude publiée par l’Université Havard a révélé dans ce sens que même une augmentation mineure des particules fines PM2,5 peut entraîner une augmentation des taux de mortalité de Covid-19.
En 2019, l’Inde a dominé la liste des zones urbaines les plus polluées au monde avec 14 sur les 20 premières villes du classement établi par IQAir.
Parmi les mégalopoles de 10 millions d’habitants et plus, la capitale indienne New Delhi était la plus polluée aux particules fines PM2,5, suivie par Lahore au Pakistan, Dacca au Bangladesh et Calcutta en Inde.