Marrakech : La société civile engagée en faveur de la préservation de la biodiversité
Marrakech- Le Centre de Développement de la Région du Tensift (CDRT) et le Muséum d’Histoire Naturelle de Marrakech (MHNM) relevant de l’Université Cadi Ayyad (UCA) de Marrakech contribuent à la mise en oeuvre d’un projet écologique baptisé « Approche intégrée pour la conservation de la biodiversité dans le site du bassin « Sahb El Masjoune dans la région de Marrakech ».
Financé par le Fonds de Partenariat pour les Écosystèmes Critiques (CEFP), une initiative conjointe de l’Agence Française de Développement (AFD), l’Union Européenne, le Fonds pour l’Environnement Mondial (FEM), le gouvernement du Japon, Conservation internationale et la Banque Mondiale, ce projet est mis en œuvre dans les provinces de Rehamna et d’El Kelaâ des Sraghna relevant de la région Marrakech- Safi, par une équipe d’experts du CDRT en partenariat avec le MHNM, selon un communiqué du CDRT.
Et la même source de poursuivre que les menaces qui pèsent sur cette zone sont nombreuses, notant que le projet se propose donc d’évaluer l’impact de ces menaces et de proposer des actions d’atténuation car cette zone, qui tend à devenir un système anthropique, nécessite des actions de restauration et de sensibilisation.
Ce site requiert également le réajustement des pratiques agricoles et hydrauliques pour sa réhabilitation, et son éventuel classement parmi les aires protégées du Maroc, explique le CDRT qui estime que dans le cadre de ce projet, les actions de préservation et de conservation impliquent fortement la participation des populations locales et des utilisateurs.
A noter que ce projet prévoit des études scientifiques complémentaires, outre la tenue de réunions d’information, de sensibilisation et de renforcement de capacités, l’identification d’actions pilotes avec des Solutions Basées sur la Nature (SBN), outre des ateliers de concertation pour l’éventuel classement du site.
La conservation de la biodiversité menacée du bassin de Sahb El Masjoune sera réalisée, selon une approche intégrée, par la mise en oeuvre de cinq composantes à savoir : l’amélioration des connaissances scientifiques sur les ressources hydriques, la biodiversité du site et les services éco-systémiques, l’information, la sensibilisation et le renforcement des capacités des partenaires et des parties prenantes pour la conservation de la biodiversité du site.
Il s’agit aussi de l’identification des actions pilotes d’atténuation des menaces et étude de leur faisabilité en privilégiant des Solutions Basées sur la Nature (SBN), l’élaboration d’un dossier complet pour l’éventuel classement du site en aire protégée et le développement des capacités des membres du CDRT, lit-on dans le communiqué.
Et de conclure que le projet prévoit de contribuer à la réalisation des objectifs d’Aichi, en réduisant les pressions sur la biodiversité, en sauvegardant la biodiversité à tous les niveaux, en améliorant les bienfaits apportés par la biodiversité et en renforçant les capacités des parties prenantes.