Sénégal : L’ONPB fait part de son ambition d’accompagner l’ Etat dans sa politique de préservation des forêts

Dakar – L’Organisation nationale des professionnels du bois (ONPB) a fait part de son ambition d’accompagner l’Etat du Sénégal dans sa politique de préservation et de gestion durable des forêts, se disant consciente de la précarité des ressources forestières.

Une déforestation rapide ‘’risque de semer le chaos sur nos économies, si rien n’est fait’’, a souligné le président de l’ONPB, Masseck Diop, au cours d’une conférence presse, mardi à Dakar.

Il a évoqué les menaces qui pèsent sur les ressources forestières, insistant sur les chiffres ‘’sur le recul de nos forêts qui sont alarmants avec plus de 45.000 hectares par an d’après la FAO’’, l’Organisation des Nations unies pour l’agriculture et l’alimentation.
— L’experte Fatoumata Gagny, membre de l’équipe de coordination du projet de promotion des éco-gestes et des modes de consommation durable, a souligné, mardi, à Dakar, la nécessité de sensibiliser l’administration à cette problématique, dans l’espoir de la voir davantage vulgarisée au sein des cellules familiales.

« Les agents de l’administration doivent être le relais au niveau des populations’’, dans la mesure où ils peuvent contribuer à transposer les éco-gestes au sein des cellules familiales ou ailleurs, une fois initiés à cette problématique, a-t-elle déclaré.

Pour y arriver, des outils de sensibilisation et de formation doivent être mis en œuvre à travers des affiches et spots, a préconisé Fatoumata Gagny, chef de projet à l’Université Gaston Berger (UGB) de Saint-Louis.

Par ailleurs, voici le bulletin de l’écologie de l’Afrique pour la journée du mercredi 29 novembre :.

Burkina Faso :

— La plus grande Centrale solaire d’Afrique de l’ouest sera inaugurée mercredi au Burkina Faso, en présence du président français Emmanuel Macron.

Située à une vingtaine de kilomètres au sud-ouest de la capitale burkinabè, le lancement officiel de la centrale solaire photovoltaïque de Zagtouli, constitue l’un des points forts inscrits dans le programme de la visite de 72 heures du président Macron au Burkina Faso.

Erigé sur une superficie de 55 hectares, à l’aide de 129.600 panneaux de 260 watts chacun, la Centrale solaire photovoltaïque de Zagtouli, selon les techniciens, devrait pouvoir produire 33 mégawatts d‘énergie.

Kenya :

— Des chercheurs de la « Kenya Agriculture and Livestock Research Organisation » (KARLO) se penchent sur le développement d’une variété de maïs qui ne peut pas être facilement affectée par l’aflatoxine.

Cité par des médias locaux, John Kimani, chercheur au sein de la KARLO a noté que l’aflatoxine touche plus les cultures de maïs, du riz, du blé et des arachides, mais d’autres cultures similaires peuvent être atteintes si elles n’étaient pas correctement séchées avant le stockage.

Cette recherche a ciblé le développement d’une variété de maïs résistant à l’aflatoxine car cette denrée constitue le principal aliment de base pour les Kenyans, a-t-il expliqué.

Ghana :

— Le programme de recherche Adaptation à différentes échelles dans les régions semi-arides (ASSAR) a lancé des activités visant à améliorer l’adaptation au changement climatique dans la région de l’Upper West du Ghana.

Ces activités comprennent des Concours sur l’adaptation au changement climatique, et les pratiques intelligentes de gestion de l’eau pour renforcer les pratiques de gestion de l’irrigation pour la saison sèche, le renforcement des capacités des femmes, du travail et de l’adaptation et l’ajustement des terres pour réduire les conflits liés à l’accès à la terre.

Bassin du Congo :

— Du 27 au 1er décembre, les Cours des comptes d’Afrique se retrouvent à Libreville pour élaborer une matrice d’audit environnemental pour la protection du Bassin du Congo.

L’objectif, élaborer une matrice d’audit environnemental commune et des plans d’audit pour chaque pays. Il s’agit pour la RDC, Congo-Brazzaville, Gabon, Guinée Équatoriale, Cameroun, République Centrafricaine, Rwanda, Burundi et Sao Tomé et Principe de définir un modèle de gestion qui prend en compte les besoins des populations locales et respectant la nécessité de préserver l’écosystème de la forêt du bassin du Congo. L’enjeu, assurer le basculement optimal de l’or noir à l’or vert.

Éruption du volcan Agung: Réouverture de l’aéroport de Bali après trois jours de fermeture
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Jakarta, 29/11/2017 (MAP) – L’aéroport international de Bali a repris ses activités mercredi à 15H00 (07H00 GMT), après trois jours de fermeture à cause de cendres rejetées dans l’atmosphère par le mont Agung, un volcan en risque d’éruption.

« Nous continuons de surveiller constamment la situation sur le terrain », a relevé le porte-parole de l’aéroport Ngurah Rai de Bali, Aroe Ahsanurrohim, dans une déclaration à la presse, n’excluant pas une nouvelle fermeture en cas de vents défavorables.

L’aéroport, qui devait rester fermé au moins jusqu’à jeudi matin, a repris son activité après que des vents favorables ont fait changer la direction des cendres.

Les cendres crachées dans l’atmosphère par ce volcan sur l’île indonésienne représentaient un danger pour les avions, estimaient les autorités de l’aéroport qui avaient annulé plus de 440 vols mercredi pour quelque 120.000 voyageurs qui étaient coincés à Bali.

Des experts observent que l’activité récente du volcan correspond à celle qui avait été constatée lors de l’éruption majeure survenue il y a 54 ans. Environ un milliard de tonnes de débris avaient été rejetés dans l’atmosphère jusqu’à Jakarta à un millier de kilomètres, provoquant une obscurité qui avait fait baisser la température du globe de 0,3 degrés pendant un an.

« De petites éruptions se produisent continuellement, mais une éruption explosive, plus importante, est toujours possible », a déclaré un scientifique de l’agence indonésienne de volcanologie, I Gede Suantika.

L’Indonésie, qui compte plus de 130 volcans actifs, est située sur la « ceinture de feu » du Pacifique, où la collision de plaques tectoniques cause de fréquents séismes et une importante activité volcanique.