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15 Nov

Worskshop autour du développement territorial durable d’Essaouira

Essaouira- Un workshop dédié à engager la réflexion sur les actions à entreprendre pour un développement territorial durable d’Essaouira dans les volets de « mobilité durable » et d' »éco-quartier », a été organisée, vendredi, dans la cité des Alizés.

Placé sous le thème  »Ville d’Essaouira : Leviers d’actions pour un développement territorial durable », ce workshop a été initié par le Centre International de Recherche et de Renforcement de Capacités (CI2RC) relevant de l’Ecole Supérieure de Technologie d’Essaouira (ESTE) et la Fondation Friedrich Naumann. Il a réuni un parterre de responsables représentant différentes administrations territoriales, ainsi que des représentants de la société civile.

Cette rencontre, organisée en partenariat notamment avec la province d’Essaouira et le conseil communal de la ville, se propose ainsi d’examiner les moyens et outils à mettre en oeuvre pour mettre Essaouira sur les rails de la durabilité.

Ce workshop a été aussi une plateforme d’échange et de débats ouverte aux différentes parties prenantes de la ville (représentants des administrations de la ville, des collectivités territoriales et des ONGs), une occasion de mettre l’accent sur les résultats de l’étude sur « l’analyse des besoins de mobilité dans la ville d’Essaouira : vers une perspective de durabilité ».

Intervenant lors de ce workshop, M. André Azoulay, Conseiller de Sa Majesté le Roi et Président-fondateur de l’Association Essaouira-Mogador, a exprimé ses remerciements et sa reconnaissance à l’EST d’Essaouira et à son corps professoral pour leur engagement, leur mobilisation et la qualité des réflexions menées depuis plusieurs années, aux côtés d’autres acteurs, autour d’enjeux majeurs pour Essaouira afin de trouver des solutions adéquates aux défis et problématiques que connaît la ville, notamment ceux liés à la question de la mobilité durable et à l’enclavement.

M. Azoulay a, en outre, souligné l’importance et la pertinence du grand travail et du choix opérés depuis une trentaine d’années par une société civile souirie dynamique et engagée, à même de promouvoir le rayonnement de la cité des Alizés, déclarée depuis 2001 patrimoine universel de l’Humanité par l’UNESCO, et l’une des villes les plus créatives au monde à partir du 31 octobre dernier.

« La renaissance de la ville d’Essaouira amorcée depuis une trentaine d’années a acquis un stade de maturité », s’est-il félicité, mettant en lumière l’histoire riche et diversifiée d’Essaouira, en tant que cité emblématique et fruit de « l’addition de plusieurs civilisations qui y se sont succédées ».

Et de poursuivre que la ville d’Essaouira est si singulière, en ce sens qu’elle incarne le modèle de ce Maroc riche de sa diversité, de sa pluralité, de sa modernité et de son authenticité, sous la conduite éclairée de Sa Majesté le Roi Mohammed VI.

De son côté, le directeur de l’ESTE, M. Belaid Bougadir, a exprimé sa joie et sa fierté de voir son établissement s’impliquer de manière effective dans le développement du territoire d’Essaouira, en se penchant sur des problématiques d’actualité, notant que l’EST d’Essaouira a, pour une meilleure appréhension et compréhension de ces problématiques, développé toutes les compétences requises.

« Le territoire d’Essaouira nous a permis cette possibilité d’être des acteurs agissants, de trouver des situations pédagogiques et scientifiques, de vrais cas d’école », a-t-il poursuivi, relevant que l’EST d’Essaouira a cette grande particularité de permettre à ses étudiants de s’inspirer de l’histoire de cette cité emblématique pour se ressourcer, de mieux comprendre les problématiques actuelles et de projeter un avenir meilleur ».

« Ces cas d’étude permettent aux jeunes souiris et aux jeunes chercheurs de voir cette possibilité de lier le passé, le présent et le futur et par là d’examiner les différentes opportunités de développement possible », s’est-il félicité. « Ici à Essaouira, nous avons une particularité assez singulière, c’est que nous sommes dans une logique de renouvellement perpétuel. On incarne ce renouvellement et cette énergie renouvelable et par conséquent, ce renouvellement on le vit au sein de nos équipes de recherches », a-t-il dit.

Il a réitéré l’engagement de l’ESTE à s’inscrire dans tous les efforts visant à faire d’Essaouira un modèle de développement durable et intégré.

Mme Saloua El Ghalmi, chargée de programme à la Fondation Friedrich Naumann, a mis en avant cette prise de conscience que « la mobilité est un précurseur de développement socio-économique à la ville d’Essaouira comme ailleurs », soulignant que la Fondation s’est lancée avec ses partenaires pour réaliser cette étude sur la mobilité en admettant que la meilleure planification repose sur l’analyse des besoins de la population locale.

« Cette étude faisant partie du grand et ambitieux projet pour le repositionnement national et international de la ville d’Essaouira va permettre l’émergence d’une vision partagée, qui servira de cadre d’orientation pour les futures décisions et investissements publics et privés, dont la finalité est de satisfaire et contrecarrer des besoins ressentis », a-t-elle ajouté.

Et de conclure que cette étude, à laquelle contribue ladite Fondation aux côtés du CI2RC, sera une feuille de route pour d’autres projets de la ville, dans le cadre du projet Smart City.

Le second temps fort de cette journée a été la présentation et la réflexion autour de la note méthodologique de l’étude « le quartier Mellah : entre réhabilitation et viabilité socio-économique », présentée par Mme Kholoud Kahime, professeure à l’EST d’Essaouira et présidente du CI2RC.

Le but de cette étude est, d’une part, établir un diagnostic du quartier Mellah d’un point de vue socio-économique, architectural, mais aussi environnemental, et d’autre part, d’identifier les attentes de la population en termes de réhabilitation, les besoins en équipements, infrastructures, divers services et commerces de proximité…, tout en repérant les activités génératrices de revenus (AGR) pour les habitants.

Il s’agit également d’identifier les différentes actions possibles pour rendre le quartier Mellah un vrai modèle d’éco-quartier ou encore quartier durable.

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