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30 Juin

Changement climatique: Le Maroc préside la 2è réunion d’experts

Paris – Le Royaume du Maroc a été élu, par acclamation, Président de la deuxième réunion intergouvernementale d’experts pour l’établissement d’une « Déclaration de principes éthiques en rapport avec le changement climatique » qui se tient actuellement, au siège de l’Unesco à Paris, du 27 au 30 juin 2017.

L’objectif de cette réunion vise la finalisation du projet de « Déclaration de principes éthiques en rapport avec le changement climatique, en vue de son adoption par la 39ème session de la conférence générale de l’Unesco qui se tiendra, à Paris, en novembre 2017.

Dans une déclaration à la MAP, l’Ambassadeur de SM le Roi auprès de l’Unesco, Mme Zohour Alaoui, a souligné « que les efforts déployés par le Maroc en tant que pays assurant la présidence de la COP 22 se sont concrétisés essentiellement, en ce qui concerne cette Déclaration, à travers deux actions importantes à savoir : l’organisation de la Première réunion de l’Unesco du Groupe d’experts ad-hoc qui s’est tenue à Rabat, en septembre 2016 et l’élection du Maroc à la présidence de cette deuxième réunion du Groupe d’experts ad-hoc, en la personne de Monsieur Najib Zerouali, Président de l’Association Marocaine de Bioéthique et ancien Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique ».

La diplomate marocaine a considéré que « cette Déclaration est d’autant plus importante qu’elle vise à promouvoir +un socle moral+ face à la menace que représente le changement climatique et que ses principes pourraient contribuer à mobiliser la solidarité internationale et à coordonner l’action des différentes cultures et sociétés ».

Pour sa part, M. Zerouali a indiqué que « les piliers de cette Déclaration reposent essentiellement sur les principes de responsabilité, justice et équité, solidarité et durabilité, associés à la bien efficience et la non malfaisance ».

« Satisfaire les besoins de l’être humain, sans tenir compte de l’accès aux ressources ou à la distribution des coûts et des avantages, fait que dans nombre de régions du monde, on vit au-dessus des moyens écologiques de la planète et dans d’autres régions, la population vit au-dessous du seuil de dignité et des droits humains. Ce développement intense a tendance à détruire les écosystèmes et la biodiversité indispensable à la vie présente et future. Ceci donc induit une obligation morale par rapport au changement climatique », a-t-il souligné.

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