Abidjan abrite un symposium sur le changement climatique
Abidjan – Les travaux d’un symposium sur les questions liées au changement climatique et à ses implications sécuritaires, se sont ouverts, lundi à Abidjan, capitale économique de Côte d’Ivoire.
Organisé par le Commandement des États-Unis pour l’Afrique (AFRICOM) en partenariat avec les Forces armées de Côte d’Ivoire (FACI) et l’Institut américain pour la paix (USIP), ce symposium de trois jours réunit des responsables d’armées africaines et des institutions internationales, afin de discuter des réponses stratégiques aux risques de sécurité liés au changement climatique.
S’exprimant à l’ouverture des travaux de cette rencontre, le général de Brigade, Diarrassouba Bakary, représentant le ministre d’État, ministre de la Défense de Côte d’Ivoire, Téné Birahima Ouattara, a souligné que le changement climatique est essentiellement dû à l’activité humaine, relevant que ses effets vont vraisemblablement « s’aggraver au cours des décennies à venir « .
Il a ajouté que le réchauffement continu de la planète, la montée des eaux et autres désordres climatiques ont des implications sécuritaires. Ils peuvent accroître les tensions, les conflits, l’instabilité dans un pays ou une région et appellent de ce fait à une prise de conscience et une action concertée au niveau mondial, a-t-il dit.
L’ambassadeur des États-Unis en Côte d’Ivoire, Mme Jessica Davis Ba, a affirmé, pour sa part, que le changement climatique est « une menace directe à nos vies », notant que ce phénomène peut engendrer des crises dans certaines zones du monde et ses conséquences peuvent exacerber les menaces sur la sécurité.
Le représentant de Africom, le général Shawn Holtz, a relevé que ce symposium est une opportunité pour voir comment le changement climatique affecte les conditions sécuritaires, afin de préciser le rôle des institutions militaires face à ce phénomène et ses conséquences.
« La stratégie en matière climatique s’oriente vers la résilience avec de nouvelles approches. La meilleure manière de se préparer, c’est de collaborer avec les institutions, de renforcer les différents partenariats », a dit le général Holtz.
Durant trois jours, les participants engageront des discussions sur le changement climatique et passeront en revue les progrès réalisés en vue de définir des perspectives.
L’événement connait la participation de délégations venues de 23 pays, outre celles de la Côte d’Ivoire et des États-Unis et de l’Union africaine.