L’économie verte et le développement durable au centre d’une conférence à Casablanca

Casablanca – L’économie verte comme étant un vecteur du développement durable a été au centre d’une conférence, organisée vendredi à Casablanca à l’initiative de la fondation universitaire de la Faculté des sciences juridiques et sociales (FSJES) Ain-Chock « LINKS ».

Cette conférence-débat, tenue sous le thème « Économie verte, vecteur de développement durable », a constitué une occasion pour aborder l’économie verte qui se veut un enjeu prioritaire, clairement énoncé dans la stratégie nationale de développement durable, qui contribue à la préservation de l’environnement, la lutte contre le réchauffement climatique, la valorisation des ressources, la création d’emplois, et l’amélioration de la performance.

Devant une audience composée d’étudiants et de chercheurs, le secrétaire général du département du développement durable au sein du ministère de la Transition énergétique et du Développement durable, Zakaria Hachlaf a mis en lumière la contribution significative de l’économie verte qui s’impose comme une option « inéluctable » pour, d’une part, faire face à un nombre de défis liés aux changement climatiques et d’une autre part pour atteindre les objectifs du développement durable et améliorer la capacité de résilience et d’adaptation du pays.

Il a également mis en évidence l’engagement du Maroc, sous l’impulsion de SM le Roi Mohammed VI, dans la transition vers une économie verte et inclusive, soutenue par des initiatives politiques, institutionnelles et réglementaires significatives, telles que la Loi Cadre pour l’Environnement et le Développement Durable de 2014, ajoutant que le Maroc a également adopté une Stratégie Nationale de Développement Durable (SNDD) en 2017, visant à promouvoir une transition intégrée vers une économie verte.

Sur le plan opérationnel, a poursuivi le responsable, le Maroc a entrepris des réformes pour promouvoir les énergies renouvelables, améliorer l’efficacité énergétique et protéger les ressources terrestres et marines, notant qu’il a également renforcé son engagement en matière de lutte contre le changement climatique en actualisant ses objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre.

De son côté, la vice-présidente de l’Association marocaine des industries solaires et éoliennes (AMISOLE), Wahba Zniber, a indiqué que la transition vers une économie verte respectueuse des équilibres écologiques est susceptible d’ouvrir de nouvelles opportunités de création de richesses et d’emplois durables, tout en permettant de soutenir l’innovation, d’améliorer la compétitivité économique et de générer des investissements qui contribuent à la création de nouvelles opportunités à saisir.

Selon Mme Zniber, l’AMISOLE se veut être un intermédiaire du secteur des énergies renouvelables et une force de proposition ayant comme objectif in fine, la création d’un marché des énergies renouvelables au Maroc, libre, équitable et qualitatif, la promotion du secteur des énergies renouvelables au Maroc et le développement d’un savoir-faire et d’une compétence locale dans le secteur.

Pour le président de la Fédération nationale de l’électricité, l’électronique et les énergies renouvelables (FENELEC), Ali El Harti, la transition énergétique basée sur les énergies renouvelables représente d’énormes opportunités pour les industriels, favorisant la préférence nationale, qui contribuera non seulement à renforcer la compétitivité des entreprises locales, mais également à créer un environnement propice à l’innovation et au développement durable.

En outre, il s’est félicité des initiatives du gouvernement visant la dynamisation du secteur industriel, mettant en avant la nécessité de la mobilisation des parties prenantes, de la multiplication des partenariats avec les acteurs nationaux et internationaux, ainsi que du renforcement des capacités nationales pour consolider la transition énergétique et promouvoir l’économie verte comme vecteur du développement durable.