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30 Mai

Vietnam: Parc national de Phong Nha-Ke Bang, vers la préservation de la faune et la stimulation de la biodiversité

Hanoï – Le parc national de Phong Nha-Ke Bang dans la province centrale de Quang Binh a remis en liberté cinq animaux en collaboration avec les gardes forestiers locaux.

Les animaux relâchés dans la nature sont deux civettes sauvages, un macaque à face rouge et deux macaques rhésus classées espèces menacées et rares.

Au début de ce mois, 17 animaux sauvages ont également été relâchés dans le parc national de Phong Nha-Ke Bang, y compris de nombreuses espèces en voie de disparition pour stimuler la biodiversité du parc.

Voici par ailleurs le bulletin de l’écologie de l’Asie-Océanie pour le mercredi 30 mai 2018 :

Thaïlande-corail

Des ONG thaïlandaises œuvrant pour la protection de l’environnement ont présenté cette semaine des rapports alarmants sur la dégradation des récifs de corail le long des côtes du golfe de Thaïlande.

Les rapports sont appuyés par des vidéos montrant le phénomène du blanchiment du corail au niveau de plusieurs zones côtières abritant de célèbres stations balnéaires. Selon les experts, la maladie du corail serait due à la montée de la température des eaux de la mer qui ont atteint 32 degrés Celsius durant plusieurs jours à cause des grandes chaleurs.

L’association thaïlandaise des sciences de la mer a déclaré qu’en plus de la hausse de la température de l’eau, la pollution de l’eau et les activités touristiques excessives peuvent aggraver la situation et perturber le rétablissement des récifs coralliens.

Chine-satellite

Le satellite chinois de surveillance du dioxyde de carbone « TanSat » compte 75 utilisateurs de ses données à travers le monde, selon l’Académie des sciences de Chine.

Le satellite de 620 kilos a reçu 11.000 demandes de données et permis le téléchargement de 27.478 GB de données, selon la même source.

TanSat, lancé en décembre dernier, est le premier satellite chinois destiné à surveiller les émissions de gaz à effet de serre.

Dans le cadre de sa mission de trois ans, TanSat, examine en profondeur les niveaux mondiaux de dioxyde de carbone (CO2) tous les 16 jours, avec une précision de 4 ppm (parties par million).

Le satellite peut aussi observer le soleil, la lune, les éruptions solaires et les objets au sol.

La Chine est le troisième pays, après le Japon et les Etats-Unis, à surveiller les émissions des gaz à effet de serre à l’aide de son propre satellite.

Inde-météo

La mousson, qui représente environ 70% du taux annuel de précipitations de l’Inde, a atteint la côte sud mardi, a indiqué le Département de la météorologie, ce qui est susceptible d’améliorer les prévisions de la production agricole et de la croissance économique.

« Les pluies de mousson du sud-ouest ont atteint la côte de l’Etat de Kerala, dans le sud de l’Inde, trois jours plus tôt que prévu », a précisé le Département de la météorologie cité par les médias locaux.

Le Département avait confirmé le mois dernier que l’Inde, dont la moitié des terres agricoles ne disposent pas d’un système d’irrigation, connaîtra une saison des pluies normale cette année.

Indonésie-Flore

Une fleur rare de Rafflesia de la variété « Kemumu » est actuellement en pleine floraison dans une zone forestière près du village de « Tebing Kaning », relevant de la province indonésienne de Bengkulu située sur la côte sud-ouest de l’île de Sumatra.

« La fleur est en pleine floraison depuis deux jours », a déclaré lundi le coordinateur des variétés des fleurs rares du nord de Bengkulu, Riki Reptian, ajoutant que la province abrite actuellement cinq espèces des plus rares de Rafflesia.

Rafflesia est une fleur actinomorphe à cinq pétales qui ne possède ni tige, ni feuille, ni racine. C’est la fleur la plus grande du monde végétal. Chez certaines espèces comme Rafflesia Arnoldii elle peut atteindre un mètre de diamètre et peser jusqu’à 10 kg.

Australie-corail

La Grande Barrière de corail est presque morte cinq fois en 30.000 ans, ressuscitant grâce à la migration de certains coraux, a indiqué une étude publiée lundi dans le magazine Nature Geoscience.

A chaque fois, les capacités d’adaptation des coraux ont permis à la structure de renaître: Certains coraux ont ainsi migré vers le large quand le niveau de la mer diminuait, et vers la terre quand il augmentait, a expliqué cette étude, ajoutant que les chercheurs estiment que le récif a été capable de se déplacer latéralement de 0,2 à 1,5 mètre par an.

Cette migration « rapide » suggère qu' »en tant qu’écosystème, la Grande Barrière de corail a été plus résistante aux fluctuations passées du niveau et de la température de la mer que ce qui était estimé précédemment », a ajouté l’étude.

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