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12 Août

Accord de partenariat entre Canadian Solar et EDF Énergies Nouvelles

Bruxelles – Canadian Solar, un des acteurs majeurs de la production d’énergie solaire dans le monde, et EDF Énergies Nouvelles ont annoncé la conclusion d’un partenariat concernant la cession par Canadian Solar de 80 pc du projet photovoltaïque de Pirapora III (92,5 MWc) à EDF Énergies Nouvelles do Brasil, filiale locale d’EDF Énergies Nouvelles.

Le projet est actuellement en phase de construction et sa mise en service est prévue au quatrième trimestre 2017, ont indiqué les deux groupes dans un communiqué.

Situé dans l’État du Minas Gerais au Brésil, le projet de Pirapora III bénéficie d’un contrat d’achat d’électricité (PPA) d’une durée de 20 ans, attribué dans le cadre de l’enchère fédérale de réserve de 2014, précisant qu’avec une production électrique annuelle de 188 GWh, le projet contribuera à l’objectif du pays de générer 23 pc de son électricité à partir de sources d’énergie renouvelable (hors hydraulique) d’ici à 2030.

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Voici le bulletin de l’écologie de l’Europe occidentale pour la journée du samedi 12 août 2017:
Madrid, _ La plateforme citoyenne «Sauvons la montagne» a mis en garde contre les dangers que fait peser sur la santé publique et le patrimoine naturel et culturel le projet de la mine de lithium à ciel ouvert de Valdeflores, dans les montagnes de la province de Caceres (ouest).

Le porte-parole de la plateforme, Eduardo Mostazo, a exprimé le rejet par cette initiative citoyenne de ce projet minier, réclamant davantage d’informations sur ce projet, car «même les propriétaires des terrains touchés par ce projet ne savent pas ce qui va être réalisé».

La plateforme est formée de plusieurs associations écologistes et des associations des habitants de la région, qui ont lancé une pétition sur le site Change.org ayant recueilli 400 signatures jusqu’à présent.

-Un groupe de 20 volontaires de la Société espagnole d’ornithologie (SEO) a organisé la première opération visant à restaurer l’écosystème touché en juin dernier par l’incendie qui s’est déclaré aux alentours du parc naturel de Donana (sud de l’Espagne).

Les volontaires ont notamment rassemblé des graines de la végétation de la lagune de Jaral, située dans la zone affectée par l’incendie, qui seront transmises au Réseau des pépinières d’Andalousie en vue de leur préservation et leur plantation future dans l’espace aujourd’hui détruit par le feu.

Cette action est menée avant même le lancement effectif du Plan de restauration de la Donana, qui sera mis en œuvre par des experts dans l’environnement.

Londres, _Un gigantesque iceberg vient de se former après s’être détaché du continent Antarctique, indiquent des chercheurs de l’Université britannique de Swansea.

« Le vêlage (la séparation) s’est produit entre lundi et mercredi », précisent les scientifiques, qui surveillaient l’évolution de ce bloc de glace de 5.800 km2 .

Epais de 350 m, l’iceberg n’aura pas d’impact sur le niveau des océans car il flottait déjà sur l’eau. Mais, il faisait partie d’une immense  barrière de glace, nommée « Larsen C », qui, à l’ouest de l’Antarctique, retient des glaciers capables, eux, de faire gagner 10 cm aux mers du monde s’ils finissaient par se trouver à terme exposés à l’océan, estiment les chercheurs.

Au final, Larsen C pourrait ainsi suivre l’exemple de Larsen B, une autre barrière de glace qui s’était désintégrée de façon spectaculaire en 2002 au terme du même processus, sept ans après le vêlage d’un iceberg.

Larsen C était fissuré depuis des années par une gigantesque crevasse, qui s’est encore allongée de manière spectaculaire ces derniers mois, gagnant jusqu’à 18 km durant le seul mois de décembre. Début juillet, le futur iceberg n’était ainsi plus relié au continent Antarctique que sur cinq kilomètres.

La formation des icebergs est un processus naturel, que le réchauffement de l’air comme des océans contribue cependant à accélérer, soulignent les scientifiques. L’Antarctique est une des régions du monde qui se réchauffent le plus rapidement.
-L’augmentation des concentrations de dioxyde de carbone (CO2) dans l’atmosphère liée au réchauffement planétaire pourrait d’ici 2050 réduire la valeur nutritive des récoltes clés comme le riz et le blé avec un impact néfaste sur la santé des populations dans les pays en développement, prévient une étude scientifique.

La plupart des plantes réagissent aux variations du CO2, qui affecte non seulement leur croissance mais aussi leur transpiration, soulignent les auteurs de cette étude.

Ils pensent que les populations de 18 pays pourraient ainsi perdre plus de 5 pc de leur apport en protéines d’ici le milieu du siècle en raison de la réduction de la valeur nutritive du riz, du blé et d’autres récoltes importantes.

Selon l’avis des scientifiques, des concentrations élevées de CO2 pourraient entrainer des carences en protéines chez des millions de personnes en particulier en Inde, Asie du Sud et en Afrique où le riz et le blé fournissent une importante partie des protéines quotidiennes.

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