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25 Avr

Argentine: Buenos Aires abrite une rencontre sur la gestion des matières et produits chimiques

Buenos Aires – La capitale argentine, Buenos Aires, abrite, depuis mardi, une rencontre sur la gestion des matières et produits chimiques, avec la participation d’experts argentins et internationaux et d’activistes de la société civile.

Cette rencontre a pour objectif de renforcer l’interaction et la coopération entre les pouvoirs publics et le secteur privé ainsi que l’ensemble des acteurs opérant dans ce domaine.

Dans une allocution à cette occasion, le ministre de l’Environnement et du développement durable, Sergio Bergman, a souligné la nécessité de prendre les mesures appropriées à même d’attirer les investissements en matière d’innovations technologiques et de développement durable.

L’Argentine s’efforce d’améliorer ses normes en matière de réglementation et de contrôle des matières et produits chimiques, outre l’adoption de pratiques optimales et le respect des conventions internationales dans ce domaine, a ajouté M. Bergman.

Voici par ailleurs le bulletin de l’écologie de l’Amérique du Sud pour la journée de mercredi 25 avril 2018:

Colombie :

La mise en œuvre du projet de gestion durable et de conservation de la biodiversité dans le bassin du fleuve Magdalena (sud-ouest), lancé en 2017, se déroule dans les meilleures conditions, a déclaré le vice-ministre des Politiques et de normalisation environnementales, Willer Guevara.

Le coût de réalisation de ce projet qui sera achevé en 2021, est estimé à six millions de dollars, a précisé le responsable, cité par les médias locaux.

Le projet, financé par le Fonds mondial pour l’environnement (GEF), vise la conservation des aires protégées prioritaires, l’amélioration de la gestion des écosystèmes, et l’évaluation en matière environnementale dans le bassin du fleuve Magdalena, selon la même source.

Brésil:

Une étude de l’Institut de recherche scientifique d’Amapá (Iepa) a mis en garde contre la contamination des principaux bassins fluviaux de l’état, situé au nord du pays, principalement par l’exploration minière illégale.

Selon cette étude, toutes les espèces de poissons de rivières présentent une teneur en mercure supérieure à celle recommandée pour la consommation.

Les taux ont atteint 10 à 20 fois la concentration de métal lourd considérée comme normale par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), qui est de 0,5 microgramme de mercure par gramme de tissu musculaire.

Les rivières les plus touchées sont Araguari, dans la zone qui se trouve à l’intérieur de la forêt nationale d’Amapá (Flona), outre Jari, Oiapoque, Amapá Grande et Cassiporé, souligne l’étude, en relevant que la teneur élevée en mercure des poissons peut nuire à la santé humaine voire même causer la mort.

Chili:

Le ministère chilien de la Santé a exclu, mardi, la présence de la micro-algue « Karenia Mikimotoi » dans la biomasse qui s’est répandue le long des côtes de Maullín, au sud du pays.

Selon la secrétaire ministérielle régionale, Scarlett Molt, cet épisode n’est pas nocif pour la santé humaine, bien que les échantillons aient été envoyés à l’Institut de santé publique (ISP) pour vérifier une possible présence de venin neurotoxique.

Néanmoins, le ministère de la Santé a appelé les habitants de la région à ne pas consommer de fruits de mer échoués et à opter pour les produits locaux commercialisés avec autorisation sanitaire.

Maullín est une ville du Chili, située dans la province de Llanquihue, dans la région des Lacs. En langue mapuche, Maullín signifie « cascade » ou « pluvieux ».

Pérou :

La ministre de l’Environnement, Fabiola Muñoz, a exprimé son engagement vis-à-vis de la protection de la terre, du respect des peuples indigènes et de leur culture.

La ministre, qui s’exprimait lors d’une rencontre avec des représentants de la Fédération nationale des femmes rurales et artisanes, des populations locales et des femmes salariées du Pérou, a également fait part de sa volonté de travailler conjointement avec l’ensemble acteurs pour la protection de l’environnement.

« Le respect des peuples indigènes et des femmes et ainsi que la promotion de la culture ancestrale seront parmi les fondements qui vont guider mon action », a-t-elle dit.

Elle a également estimé que les investissements au Pérou sont importants et nécessaires, mais ils doivent être durables afin de protéger les ressources naturelles comme l’eau ou les forêts.

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