Argentine: Inauguration lundi d’une usine de traitement des déchets dans la ville de San Fernando del Valle de Catamarca

Buenos Aires – Le ministre de l’Environnement, Sergio Bergmann, doit inaugurer lundi prochain une usine de traitement des déchets dans la ville de San Fernando del Valle de Catamarca, dans le nord de l’Argentine.

Le maire de la ville, Raul Jalil, a visité les installations de cette usine, fruit d’un accord entre le gouvernement central, qui a financé la construction de l’installation et la Municipalité de la ville.

Cette station est d’une grande importance pour la ville, c’est pour cette raison que la coordination avec le gouvernement central ne concernera pas uniquement le traitement des déchets mais également le recyclage qui va commencer bientôt pour réduire l’impact sur l’environnement, a-t-il affirmé.

Voici le bulletin de l’écologie de l’Amérique du Sud pour la journée du samedi 27 janvier :

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Brésil :

L’État de Rio de Janeiro a comptabilisé près de 131 cadavres de singes depuis le début de l’année mais la plupart des décès n’étaient pas liés au virus de la fièvre jaune mais à l’action humaine.

En effet, 69% des singes morts dans l’État l’ont été suite à des attaques humaines et à l’empoisonnement prémédité, selon le secrétariat de l’État chargé de la surveillance, l’inspection sanitaire et du contrôle des animaux (Subvisa).

En vue de démystifier l’idée que les singes ne sont pas responsables de la propagation de la fièvre jaune, linha verde (ligne verte), un programme spécifique de dénonciation des crimes contre l’environnement à Rio de Janeiro, a lancé une campagne contre les agressions de ces animaux.

Les singes sont des alliés qui aident à cartographier la présence du virus et ne transmettent pas la fièvre jaune, qui ne s’acquiert que par la piqûre d’un moustique infecté, souligne linha verde.

Selon les experts, l’infection chez les animaux dure entre trois et cinq jours et, après cette période, ils meurent ou deviennent immunisés. Ainsi les agressions des singes par l’homme touchent généralement des sujets en bonne santé, qui n’ont pas été en contact avec le virus ou qui sont déjà immunisés.

En vertu de la législation environnementale brésilienne, tuer des animaux sauvages est un crime et l’auteur peut être condamné à une peine de six mois à un an de prison, en plus d’une amende.

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Chili:

Le Chili a été récompensé, jeudi, par un prix international décerné par le Réseau international pour la conservation des terres, qui récompense les initiatives visant la promotion de la conservation mondiale des ressources naturelles.

Ce prix, reçu à Santiago par le ministre de l’Environnement, Marcelo Mena, au nom du gouvernement, récompense la création du réseau des parcs nationaux de la Patagonie dans l’extrême sud du Chili, qui représentent d’importants points d’attrait touristique et de conservation naturelle dans le pays.

Répartis dans tout le Chili, de l’Atacama au Cap Horn, en passant par Villarrica et l’archipel Juan Fernandez, Chiloé et Torres del Paine, les Parcs nationaux sont administrés par la Corporation nationale forestière (CONAF).

Outre les 36 parcs nationaux, il existe 49 réserves nationales et 15 monuments naturels. Ensemble, ils couvrent presque 20% du territoire national.

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Colombie :

Six flamants roses ont été relâchés dans le sanctuaire de faune et de flore de la Guajira (extrême nord-est), à l’initiative du ministère de l’Environnement et du développement durable, selon les médias locaux.

Ces oiseaux aquatiques, lâchés dans la nature par la première dame de Colombie, Maria Clemencia Rodriguez de Santos, ont été saisis à Tolima (centre-ouest) lors d’une opération de lutte contre le trafic de ces espèces.

D’après le ministre de l’Environnement et du développement durable, Luis Gilberto Murillo, les flamants roses jouent un rôle important dans la préservation des écosystèmes des zones humides.

Quant à Luis Medina, directeur de Corpoguajira, haute autorité environnementale du département de la Guajira, il a fait état de l’interpellation, en 2017, de 11 personnes impliquées dans le trafic de ces espèces menacées d’extinction.

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Pérou:

Le Fonds régional et local de promotion des investissements publics, en accord avec la Municipalité de Bellavista à San Martin, établira une décharge sanitaire des déchets et une unité de recyclage, avec un investissement global de 9 millions de sol (monnaie locale).

Les représentants des autorités municipales et le fonds régional et local de promotion des investissements publics ont procédé à la pose de la première pierre du projet, qui vise à améliorer et étendre le service d’assainissement dans la ville de Bellavista.

A cette occasion, le maire de la ville, Yván Guevara Gallardo, a déclaré que le projet aura un impact positif sur la population, en particulier dans les domaines de la santé et du développement.

Le projet, qui se trouve à 7 kilomètres de Bellavista, s’étend sur une superficie de quatre hectares et devrait créer une centaine d’emplois.