Argentine : Vers la transformation du le parc zoologique de la ville de Plata en « Parc écologique »

Buenos Aires – Les autorités de la ville de La Plata, dans la province de Buenos Aires, comptent transformer le parc zoologique de la ville en « Parc écologique » en le vidant graduellement de ses animaux pour l’utiliser au service de la diversité biologique.

Le Conseil de la ville avait adopté la semaine dernière un projet de loi portant sur la transformation du zoo construit depuis plus d’un quart de siècle en Parc écologique au service de la diversité environnementale.

Cette décision intervient en application d’un projet de loi portant sur la transformation des 36 parcs zoologiques de la capitale Buenos Aires en Parcs écologiques œuvrant pour la protection des animaux en voie de disparition et pour la vulgarisation de la culture de protection de l’environnement.

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Voici le bulletin de l’écologie de l’Amérique du Sud pour la journée du jeudi 20 juillet :

Brésil:

Nichée au cœur de l’Amérique du Sud, l’Amazonie est un trésor naturel de plus de 500 millions d’hectares.

Il s’agit du plus grand massif forestier tropical au monde. Balayée par le vent de l’Atlantique, l’étendue verte semble buter contre la Cordillère des Andes, qui limite ainsi l’expansion de ce « poumon » essentiel à l’écosystème de la planète.

Principale zone touchée par la déforestation en termes de volume déboisé, l’Amazonie a perdu près de 20% de sa surface depuis 1970, et les prévisions misent sur une perte de 70% d’ici à 2050.

En 2010, un rapport du WWF a montré qu’entre 1999 et 2009, 1.200 nouvelles espèces ont été découvertes dans la forêt amazonienne dont 637 plantes, 257 poissons, 216 amphibiens, 55 reptiles, 16 oiseaux et 39 mammifères.

Selon le Programme de surveillance de la déforestation pour l’Amazonie légale (Prodes), 7.989 km² de forêt en Amazonie ont été déboisés entre août 2015 et juillet 2016 – une superficie équivalente à 1,1 million de terrains de football.

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Equateur:

L’Équateur, pays sud-américain de 110.000 kilomètres carrés, abrite l’une des plus grandes biodiversités de la planète, tous animaux confondus, selon les scientifiques.

Pas moins de 600 espèces de grenouilles y ont été recensées, dont près de la moitié sont endémiques et selon le ministère de l’Environnement, 186 d’entre elles sont menacées d’extinction.

Les autorités interdisent toute capture et revente d’animaux sauvages mais cela n’empêche pas le trafic d’espèces, dans toute l’Amazonie (Brésil, Pérou, Colombie, Bolivie, Equateur, Venezuela, Guyana et Surinam), d’avoir atteint les 1,28 milliard de dollars sur la période 2005-2014, selon les associations écologistes.

Les grenouilles font l’objet d’un trafic important étant donné que leur prix unitaire peut aller jusqu’à 600 dollars.

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Chili :

Le ministre de l’Energie, Andrés Rebolledo, accompagné de son homologue de l’Environnement, Marcelo Mena et du maire de la Région métropolitaine, Claudio Orrego, ont présidé, mercredi, la cérémonie d’inauguration de la centrale photovoltaïque de Quilapilún, l’un des plus grands parcs solaires au Chili et le premier en Région métropolitaine.

Le parc marque une nouvelle étape dans le développement des énergies renouvelables au Chili, il est le premier projet photovoltaïque à grande échelle située à proximité de Santiago avec une capacité installée de 110 MW. Il est situé dans la municipalité de Colina.

Aujourd’hui, 81% des centrales en cours de construction dans le pays produisent des énergies renouvelables.

La station de Quilapilún se compose de plus de 350.000 panneaux photovoltaïques réparties sur une surface totale de 288 hectares. Elle est entièrement opérationnelle et permettrait d’éviter l’émission annuelle de plus de 100.000 tonnes de dioxyde de carbone, ce qui équivaut à la suppression de 22.000 voitures dans les rues de Santiago.

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En raison de la persistance des mauvaises conditions de ventilation et afin de préserver la santé de la population de la Municipalité métropolitaine de Santiago, les autorités en charge de l’environnement ont instauré ce jeudi 20 juillet plusieurs mesures restrictives pour la préservation de la qualité de l’air dans la capitale chilienne et ses environs.

Il s’agit de l’interdiction de circulation des véhicules sans étiquette verte dont les plaques terminent avec les chiffres 7, 8, 9 et 0 et qui sera appliquée entre 7H30 et 21h00 dans la province de Santiago et ses communes avoisinantes.

De plus, l’utilisation des poêles à bois et le brûlage agricole sont interdits. Parallèlement, la suspension de sports de plein air est recommandée.