ActualitésHausse en 2017 des émissions mondiales de gaz carbonique liées à l’énergie (AIE)

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05 Avr

Hausse en 2017 des émissions mondiales de gaz carbonique liées à l’énergie (AIE)

Bruxelles  – Les émissions mondiales de gaz carbonique liées à l’usage de l’énergie ont augmenté en 2017, après trois années de stagnation, selon l’Agence internationale de l’énergie (AIE).

Ces émissions en provenance du secteur électrique, des transports ou encore du bâtiment, ont progressé de 1,4 pc l’an dernier pour atteindre 32,5 gigatonnes, précise l’AIE.

Cette augmentation résulte d’une « robuste » croissance économique mondiale (+3,7 pc), de prix bas pour les combustibles fossiles et de moindre efforts réalisés en matière d’efficacité énergétique, explique l’AIE.

Ces mêmes facteurs ont entraîné une hausse de 2,1 pc de la demande mondiale en énergie l’année dernière. Cette hausse, qui intervient après trois années de stagnation du niveau d’émissions, contraste avec la réduction nécessaire pour atteindre les objectifs fixés sur le climat, souligne l’Agence internationale de l’énergie.

Les émissions de CO2 de la plupart des grandes économies ont augmenté en 2017, mais elles ont reculé dans certains pays. C’est le cas notamment au Royaume-Uni, au Mexique, au Japon et aux Etats-Unis.

L’Asie est responsable des deux tiers de l’augmentation des émissions, selon l’AIE. En ce qui concerne l’Union européenne, les émissions ont progressé de 1,5 pc, inversant certains progrès réalisé ces dernières années, principalement en raison d’un recours accru au pétrole et au gaz.

 

Voici le bulletin de l’écologie de l’Europe Occidentale pour la journée du jeudi 05 avril 2018:

– Le Muséum des Sciences naturelles de Bruxelles lance ce jeudi la 14ème édition de son initiative « Faucons pour tous » permettant au public d’observer en direct des nids de faucons pèlerins dans la capitale belge.

L’opération qui se poursuivra jusqu’au 27 mai, permettra aux amateurs de suivre l’évolution des rapaces (de la couvaison à l’envol des poussins) chez eux en streaming 24h/24 mais aussi depuis un poste installé sur le parvis de la cathédrale Saints Michel et Gudule.

« Grâce aux actions de conservation juridiques et citoyennes, Bruxelles compte aujourd’hui 12 couples et on en recense environ 170 dans toute la Belgique », a indiqué Didier Vangeluwe, ornithologue du Muséum des Sciences naturelles, en présentation de cette édition.

Les nichées de la cathédrale, du clocher de l’église Saint Job à Uccle et de la maison communale de Woluwe-Saint-Pierre verront ainsi éclore chacune quatre œufs sous l’œil attentif des mini-caméras et de nombreux curieux.

En 2017, le blog du musée a enregistré plus de 2.000.000 de connexions au cours des huit semaines d’observation, selon l’ornithologue belge qui estime que « les gens s’y intéressent parce qu’il s’agit d’un motif d’émerveillement, d’émotion, de beauté ».

Nouveauté de cette 14ème édition de « Faucons pour tous »: une troisième caméra a été glissée dans le nid du couple emblématique de la cathédrale. Installé depuis 2004 dans la capitale, ce dernier symbolise le retour d’une espèce presque totalement disparue d’Europe entre la fin des années ’60 et le milieu des années ’90. Braconnage, pesticides, perturbation de leurs habitats avaient en effet mené à l’extermination des faucons pèlerins, selon le musée.

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– Genève, La Chambre suisse des députés a donné son feu vert, par 150 voix contre 8, à l’adhsion de la confédération au protocole onusien en matière de pollution atmosphérique transfrontière.

Ce protocole vise à réduire l’émission de substances extrêmement toxiques et difficilement dégradables. Il a été adapté à l’état des connaissances et de la technique, notamment par l’inscription de sept pesticides et produits industriels chimiques supplémentaires.

« La modification revoit les interdictions de production et d’utilisation, ainsi que les valeurs limites d’émission. Cela aura un effet bénéfique sur l’environnement et la santé de la population », a estimé le député Benoît Genecand, du Parti libéral (PLR).

Les polluants organiques persistants s’accumulent dans la chaîne alimentaire et se déplacent dans l’atmosphère sur de longues distances, ce qui représente une menace globale pour l’homme et l’environnement.

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-. Le gouvernement suisse a annoncé la semaine dernière des mesures pour encourager le « gaz renouvelable » afin de porter sa part sur le marché thermique à 30 % d’ici à 2030, selon des prévisions officielles.

Ce mix permet de réduire les émissions de CO2 de 50 % par rapport au mazout, dans le cadre des engagements pris en vertu de l’accord de Paris sur le climat.

Les ventes totales de gaz naturel et de biogaz se sont chiffrées à 39.229 GWh en Suisse l’an dernier, légèrement en hausse de 0,5 %. Le biogaz de production indigène injecté dans le réseau gazier a totalisé 341 GWh, en augmentation de près de 11 %.

Les opérateurs du secteur paient chaque année plus d’un demi-milliard de francs de taxes CO2, dont une partie devrait être utilisée pour promouvoir la production et l’injection de gaz renouvelables, d’après les autorités.

Nombre d’entreprises gazières proposent à leurs clients une part plus importante de biogaz à titre optionnel dans le souci d’abaisser encore plus les émissions de CO2.

 

Madrid,  – L’Agenda 2030, la stratégie intégrée que l’Espagne doit mettre en œuvre pour réussir l’objectif du développement durable, doit bénéficier d’un budget adéquat et être négociée au plus haut niveau depuis la présidence du gouvernement, en plus de prévoir un mécanise de reddition des comptes, ont souligné devant le Sénat espagnol des ONG écologistes.

Enrique Segovia, directeur de la conservation à l’ONG WWF, qui s’est alliée avec Unicef et Intermon Oxfam pour promouvoir l’Agenda 2030, a noté que cette stratégie doit permettre de réaliser les engagements ratifiés par les Nations Unies, notamment les 17 Objectifs de développement durable et les 169 cibles dans ce domaine.

«L’Agenda 2030 est un projet pour les personnes et la planète, qui nous oblige à dessiner le projet d’un pays différent, dans lequel chaque décision doit prendre en compte la vision environnementale», a-t-il dit.

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-Le ministère espagnol de l’Agriculture, de la pêche, de l’alimentation et de l’environnement a autorisé le transfert d’un total de 60 hectomètres cubes d’eau depuis le bassin hydraulique du fleuve Tage (centre) à celui du fleuve Segura (sud-est), à raison de 20 hectomètres cubes par mois à partir d’avril, en vue de contribuer à lutter contre la sécheresse dans la région de l’est et du sud-est.

La décision, signée par la ministre Isabel Garcia Tejerina et publiée au Bulletin officiel, note que la situation des réserves d’eau au niveau de plusieurs barrages du bassin du Tage permet de procéder à ce transfert sans mettre en danger les ressources de ce bassin.

Le texte note toutefois que si un changement est observé dans la situation des barrages du bassin du Tage durant les mois de mai et de juin, une réunion de la commission technique sur les transferts d’eau sera convoquée pour décider des marches à suivre.

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Paris,- La France est devenue le 29 mars le trente-et-unième Etat à ratifier l’amendement de Kigali au protocole de Montréal relatif à des substances appauvrissant la couche d’ozone.

L’objectif de cet amendement, adopté à Kigali le 15 octobre 2016, est d’intégrer les hydrofluorocarbures – puissants gaz à effet de serre principalement utilisés dans la réfrigération et la climatisation – dans le champ du protocole de Montréal entré en vigueur le 1er janvier 1989, a rappelé le Quai d’Orsay.

En fixant un calendrier de réduction de la consommation et production des hydrofluorocarbures, l’amendement de Kigali devrait permettre d’éviter environ 72 milliards de tonnes équivalent CO2 d’ici 2050 et une augmentation des températures de près de 0,5°C due aux hydrofluorocarbures d’ici 2100, a ajouté la même source dans un communiqué, notant qu’il contribuera ainsi pleinement à la mise en oeuvre de l’accord de Paris.

« L’approbation de cet amendement, dont les obligations sont déjà couvertes par notre droit national, y compris nos obligations découlant du droit européen, réaffirme l’engagement ambitieux et constant de la France dans la lutte contre les changements climatiques et pour la protection de l’environnement, a relevé le communiqué, précisant que l’amendement de Kigali entrera en vigueur le 1er janvier 2019.

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