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04 Août

Les autorités compétentes « sont tenues de remplacer les arbres abattus et endommagés après avoir été atteintes d’épidémies » (ministre)

Varsovie – Les projets en cours de réalisation dans la forêt Bialowieza (Est de la Pologne) et qui ont soulevé des divergences avec l’opposition parlementaire et l’Union européenne prévoient « la valorisation du patrimoine forestier, la préservation de l’environnement et la garantie de la biodiversité », a indiqué jeudi le ministre de l’Environnement Jan Szyszko.

Dans une interview à l’agence de presse polonaise, il relevé que ladite forêt, objet d’un débat juridique et environnemental et qui est inscrite dans la liste du patrimoine naturel de l’UNESCO, « englobe divers projets, dont certains ont un caractère économique tout en tenant compte des conditions environnementales spécifiées par l’Union européenne, d’autres purement écologiques pour protéger les composantes forestières menacées d’extinction et pour garantir son équilibre naturel après avoir été exposée aux effets climatiques difficiles ».

Il a souligné que les autorités compétentes « sont tenues de remplacer les arbres abattus et endommagés après avoir été atteintes d’épidémies afin de restaurer la forêt et de lui donner tout son éclat et sa beauté d’antan », ajoutant que la forêt a été touchée dernièrement par « des catastrophes naturelles ayant affecté le couvert végétal de la forêt, ce qui a nécessité le traitement de ce problème le plus vite pour éviter la détérioration des composantes de la forêt où vivent des insectes, des animaux et des plantes ayant disparu depuis des années d’autres forêts européennes.

La Cour européenne de justice a accordé à la Pologne un délai expirant vendredi pour clarifier son intervention « déséquilibrée » et la raison de l’abattage des arbres dans cette forêt et il est probable d’imposer de lourdes amendes à Varsovie pour n’avoir pas respecté les normes environnementales.

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Voici le bulletin de l’écologie de l’Europe Orientale pour la journée du vendredi 04 août 2017:

Autriche:

Pour financer les innovations en matière de protection climatique et d’énergie, le gouvernement autrichien a lancé en 2007 le fonds pour le climat et l’énergie (Climate and Energy Fund).

Il s’agit d’un organisme de financement géré conjointement par la Chancellerie fédérale et les ministères de l’environnement et de l’Innovation.

Il a trois cibles à savoir la recherche et développement dans les énergies renouvelables et le climat, le soutien des projets liés à la mobilité ainsi que la promotion de projets liés à la mise sur le marché de technologies concernant les énergies renouvelables et le climat.

Turquie:

Le consortium germano-turc Siemens et Türkerler-Kalyon a remporté, jeudi, l’appel d’offres pour la construction de parcs éoliens d’une capacité de 1.000 mégawatts avec une offre à 3,48 dollars/cent par kWh.

Huit groupes et consortiums turcs et étrangers avaient répondu à l’appel d’offres pour la construction de ces parcs dans cinq régions du pays.

« Favoriser la production locale » figure en tête des conditions imposées dans ce projet qui impose la création d’une usine de fabrication de turbines, un investissement estimé à plus de 100 millions de dollars et la délocalisation en Turquie du département recherche développement, selon le ministère turc de l’énergie et des ressources naturelles.

Selon le plan stratégique 2015-2019 de la Turquie, près de 10.000 mégawatts de capacité de production en énergie éolienne sont ciblés.

Grâce à ces futures installations éoliennes, une réduction moyenne de 1,5 million de tonnes d’émissions annuelles de dioxyde de carbone sera atteinte.

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Russie:

Des chercheurs russes viennent de lancer une alerte sur le risque de disparition des rennes en Sibérie à cause du réchauffement climatique.

Ils rappellent que dans la péninsule du Yamal, qui s’avance dans l’océan arctique, 60.000 rennes sont morts de faim pendant l’hiver 2013, il y en avait eu 20.000 en 2006, faute de pouvoir creuser la glace.

Les rennes meurent de faim en hiver. Les mères n’ont pas de quoi se nourrir car la température se réchauffe. La glace fond, forme de l’humidité, plus de pluie. Cela veut dire plus d’eau qui recouvre le manteau neigeux, une eau qui gèle ensuite formant une couverture de glace trop épaisse pour que les animaux puissent atteindre leur nourriture: les mousses, les lichens dont ils se nourrissent pendant 8 mois.

Un sabot de rennes peut creuser 2 centimètres de glace, mais pas davantage. Résultat les bêtes malades, les plus vieilles meurent en nombre important, et la jeune population est sous-alimentée. Des troupeaux entiers s’anémient.

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