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08 Fév

La Banque mondiale souhaite accompagner les efforts du Sénégal pour l’exploitation des ressources pétrolières

Dakar – Le président de la Banque mondiale (BM), Jim Yong Kim, a réaffirmé l’engagement de son institution à accompagner les efforts du Sénégal pour surmonter les défis associés à l’exploitation prochaine des ressources pétrolières et gazières.

M. Kim a pris part vendredi dernier à Dakar au sommet sur le Partenariat mondial pour l’éducation à l’occasion duquel les engagements de financement des représentants des pays donateurs et des organismes de développement sont estimés à 2,3 milliards de dollars, sur un objectif de 3,1 milliards de dollars pour la période 2018-2020.

« Dans notre partenariat avec le Sénégal, nous sommes conscients des risques et des problèmes auxquels est exposé un pays lorsqu’il découvre des richesses naturelles », a reconnu le président de la Banque mondial, dans un entretien publié mercredi dans le quotidien +Le Soleil+.

Voici le bulletin de l’écologie de l’Afrique pour la journée du jeudi 08 février:

RD Congo

Un atelier de sensibilisation à l’agroforesterie a été organisé mercredi à Kinshasa à l’intention des élèves et enseignants des écoles Lisanga et Stela Matutina de la commune de Barumbu, à Kinshasa.

« L’agroforesterie est un ensemble des pratiques qui consistent à cultiver dans une parcelle plusieurs arbres notamment fruitiers, les acacia, wenge, du manioc, de gombo et à pratiquer même l’élevage. Ces pratiques comprennent les systèmes agro- sylvicoles mais aussi Sylvio-pastoraux et le pré-vergers (animaux pâturant sous des verges de fruitiers) », a expliqué Enerstie Lonpitipile, assistante du projet Campus vert, initiative visant à promouvoir l’agroforesterie.

 

Mali

Dans le cadre de la mise en œuvre du programme présidentiel d’urgence sociale d’accès à l’énergie et à l’eau potable, le ministre malien de l’Energie et de l’Eau, Malick Alhousseini, a effectué récemment une visite à la ville de Kéniéba afin de constater l’état des installations d’eau potable, mais également la reprise officielle du service d’électricité.

S’exprimant cette occasion, il a souligné qu’ en 2018, des études seront réalisées pour renforcer le réseau d’adduction d’eau de Kéniéba.

Il s’agit, dans un premier temps, d’améliorer la qualité de l’eau et dans un second temps, de procéder aux extensions nécessaires conformément au programme présidentiel.

 

Côte d’Ivoire :

La ville de Gohitafla, dominée par les activités agricoles, est confrontée, chaque année en période de sécheresse, à des feux de brousse en dépit des campagnes de sensibilisation initiées par les Eaux et forêts.

En 2016, quelque 322 hectares d’anacarde, de cacao, de café et de teck ont été ravagés par les feux de brousse. Cette année, dans le mois de janvier, des producteurs ont vu leurs plantations parties en fumée.

C’est le cas de Dagou Crépin, producteur et président de la faitière des producteurs de cajou de Côte d’Ivoire (ANAPROCAJOU). Il appelle les auteurs de ces feux à mettre fin à leurs agissements, en vue de permettre aux producteurs de bénéficier du fruit de leur labeur.

Kenya

Le gouvernement du Comté de Kisumu a entamé la relocalisation de la décharge de Kachok, alors que des habitants de Kajulu, où se trouve le nouveau site, ont déposé une nouvelle plainte devant le tribunal pour contester ce projet qui, selon eux, constitue un grave problème de santé pour l’ensemble des populations dans cette zone, en particulier, et de la ville en général.

Un responsable du gouvernement du Comté, cité par des médias locaux, a affirmé que ce projet de relocalisation de la décharge, dont le coût est estimé à 99 millions de shillings (un dollar = environ 101 shillings), a été validé par l’Autorité nationale de gestion de l’environnement (NEMA).

Il a relevé que la relocalisation de la décharge nécessitera deux mois, ajoutant qu’une centaine de camions sont mobilisés quotidiennement pour l’évacuation des déchets vers le nouveau site.

Niger

Le Sommet des chefs d’État et de gouvernement du CILSS, tenu mercredi à Niamey, a décidé, notamment de poursuivre le financement durable de l’Institution.

Selon le chef de l’État burkinabè, le Sahel est confronté aux effets de la variabilité des changements climatiques avec des conséquences néfastes sur les conditions de vie des populations dans cette vaste région de l’Afrique de l’Ouest.

A cet effet, M. Roch Kaboré a annoncé les grandes priorités qui constitueront la feuille de route de son nouveau mandat, notamment la mutualisation des actions, la lutte contre l’ensablement des principaux cours d’eau, la promotion des énergies renouvelables et la transformation des systèmes agro-sylvo-pastoraux.

 

 

 

 

 

 

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