ActualitésLes Belges sont invités à donner leur avis sur la future politique énergétique de la Belgique

Actualités

25 Oct

Les Belges sont invités à donner leur avis sur la future politique énergétique de la Belgique

Bruxelles – Jusqu’au 5 novembre, les Belges sont invités à donner leur avis sur ce que devra être la future politique énergétique de la Belgique, selon l’Institut Fédéral pour le Développement Durable (IFDD).

Cette consultation citoyenne qui se déroule via le site internet www.pacte-energetique2050.be, permettra à « tout un chacun de faire valoir ses opinions, et influer sur la politique énergétique qui sera menée par le pays ».

Des thématiques telles que l’approvisionnement énergétique, la sortie du nucléaire, le prix de l’énergie, l’efficacité énergétique ou encore l’interdiction de véhicules à essence et diesel sont abordées via 16 questions.

Cette initiative fait suite à la décision des ministres fédéraux et régionaux de l’Énergie en Belgique de rédiger un Pacte énergétique interfédéral en étroite collaboration avec tous les acteurs concernés. Ce pacte établit les grandes orientations stratégiques de la vision à long terme de la politique énergétique belge pour 2030 et 2050.

Par ailleurs, voici le bulletin de l’écologie de l’Europe occidentale pour la journée du mercredi 25 octobre 2017 :

La commission de l’environnement du parlement bruxellois a donné, mardi, son feu vert à un projet d’ordonnance destiné à donner une assise légale à la zone basse émission qui sera instaurée à Bruxelles en janvier.

Les premières restrictions d’accès aux véhicules les plus polluants y seront progressivement renforcées jusqu’en 2025.

La zone basse émission constitue une mesure phare de 144 actions du Plan Air Climat Energie de la Région bruxelloise, adopté pour réduire de 30% la production de gaz à effet de serre à Bruxelles à l’horizon 2025.
*-*-*-*-*

Paris – Douze maires de grandes villes ont signé, lundi, à Paris une Déclaration dans laquelle ils s’engagent à tendre vers le « zéro émission » de gaz à effet de serre d’ici à 2030 à travers notamment la réduction du nombre de véhicules les plus polluants et l’abandon progressif de l’utilisation des véhicules à combustion fossile.

Les maires soulignent également leur engagement à favoriser la marche, le vélo et le transport partagé dans leurs villes en tant que principaux moyens de déplacement des citoyens.

Les maires signataires sont ceux de Londres, Paris, Los Angeles, Barcelone, Quito, Vancouver, Mexico, Copenhague, Auckland, Seattle, Milan et Le Cap.

Les signataires, soutenus par Tokyo, qui s’est engagé dès 1990 dans ce domaine, s’engagent aussi à « acquérir, avec (leurs) partenaires, uniquement des bus à zéro émission à partir de 2025 et à s’assurer qu’une partie importante de (leurs) villes soient des zones à zéro émission à l’horizon 2030 ».

En ce début d’automne et pour la première fois de leur histoire, les fabricants d’appareils de chauffage au bois réunis au sein du Syndicat des énergies renouvelables, associés au réseau ONF Energie Bois et l’UNITAM, syndicat des conduits de fumée, lancent une campagne nationale de communication « Le chauffage au bois : énergie responsable ».

Cette campagne a pour objectif de rappeler que, portés par le label Flamme Verte, les appareils de chauffage au bois ont réalisé, depuis 15 ans, des progrès considérables en termes d’efficacité énergétique et de réduction d’émissions de particules, indique un communiqué des initiateurs de la campagne.

A travers des messages radio, un site internet dédié – www.lebois-energie.fr – de courtes vidéos sur Youtube, ainsi que des actions sur les réseaux sociaux, Flamme Verte présente les avantages en termes d’écologie, d’économie et de confort du chauffage au bois contemporain.

*-*-*-*-*

Londres – Sans financement et de mesures supplémentaires pour protéger leurs forêts, la planète n’atteindrait pas les objectifs de l’accord de Paris sur le climat, préviennent à Londres des dirigeants indigènes.

Dans une « déclaration des gardiens de la forêt », la coalition de groupes indigènes appelle la communauté internationale à aider à protéger les peuples indigènes, à donner une reconnaissance légale à leurs terres et à faire des atteintes à l’environnement un crime contre l’humanité.

Les dirigeants indigènes provenant de 14 pays, dont le Brésil et l’Indonésie, ont fait escale mardi à Londres dans le cadre d’une tournée européenne contre la déforestation.

« La situation est vraiment difficile dans nos communautés », a dit à la presse Mina Setra, une dirigeante indigène d’Indonésie, avant une marche de protestation jusqu’au Parlement britannique.

« Nous sommes les protecteurs, les gardiens de la forêt. Les gouvernements échouent à protéger les forêts; ils détruisent les forêts », a-t-elle déploré.

Selon Global Forest Watch (l’observatoire mondial de la forêt), les surfaces boisées ont reculé de 297.000 km2 en 2016, alors que seulement 2 pc de l’aide internationale au développement consacrée à la réduction des émissions de CO2 ont été engagés dans la lutte contre la déforestation.

*-*-*-*-*

Madrid – Des responsables de la Commission européenne et de la région de Castille et Léon (nord-ouest) ont tenu récemment une réunion technique pour trouver des solutions permettant «la coexistence» entre les éleveurs de la région et le loup, dont la population s’est agrandie ces dernières années, notamment au sud du fleuve Duero.

Humberto Delgado, directeur du capital naturel de la direction générale de l’environnement à la Commission européenne, et Juan Carlos Suárez-Quiñones, conseiller (ministre) du développement et de l’environnement du gouvernement de Castille et Léon, ont présidé cette réunion axée sur la gestion des loups, qui peuvent être chassés au nord du Duero mais qui sont protégés au sud de cette rivière.

A cet égard, Suárez-Quiñones a souligné que la prolifération des loups représente «une préoccupation de premier ordre» pour son département, du fait que ce phénomène «met en danger le mode de vie, la culture, l’économie et, surtout, la population du monde rural» avec le risque de dépeuplement de la région.

-Le chef de service de l’Office espagnol du changement climatique, Ramon Lopez, a affirmé qu’il faut «lutter pour décarboniser l’économie» après la crise économique, durant laquelle il a été difficile d’implanter des politiques en matière de changement climatique.

Dans une interview à l’agence EFE, M. Lopez a souligné qu’il reste «beaucoup à faire et beaucoup de chemin à parcourir» pour décarboniser l’économie, au moment où l’Espagne émet plus de 300 millions de tonnes de CO2 par an.

Sur le plan européen, l’expert a indiqué que l’objectif est d’arriver à décarboniser complétement l’économie à l’horizon 2050 en abandonnant définitivement les combustibles fossiles, ce qui nécessite une politique de «déploiement massif» d’énergies renouvelables et de renforcement de l’efficience énergétique.

*-*-*-*-*

Genève – Davantage de déchets verts pourraient être collectés en Suisse à travers des mesures se rapportant notamment à l’adaptation de la réglementation sur les taxes et une meilleure application du principe pollueur-payer, révèle une étude publiée mardi.

Aujourd’hui, le taux de collecte sur l’ensemble du territoire atteint près de 45 pc, précise cette étude commandée par l’Office fédéral de l’environnement (OFEN), soulignant qu’une amélioration ne peut se faire qu’en optimisant les systèmes existants au plan communal.

Pour y parvenir, il conviendrait au minimum d’adapter les taxes sur les biodéchets pour que la plus grande part possible (au moins 50 pc) des coûts puisse être couverte par des taxes proportionnelles à la quantité, conformément au principe de causalité.

Le pays produit chaque année environ 1,67 million de tonnes de déchets organiques urbains. Un peu moins de la moitié, soit 0,77 million de tonnes, sont collectés séparément par les communes et sont ensuite valorisés par compostage ou méthanisation. Seules 3 pc des communes examinées ont indiqué ne pas collecter les biodéchets séparément.

*-*-*-*-*

-. Quelque 90 pc des glaciers suisses devraient disparaître d’ici 2090 sous l’effet des changements climatiques, a indiqué le Service de protection de l’environnement (SPE) du canton d’Uri se référant à une étude en la matière publiée cette semaine.

Dans cette recherche basée sur un inventaire détaillé des glaciers portant sur des enregistrements réguliers remontant jusqu’en 1850, les scientifiques ont modélisé le développement futur des étendues gelées, en supposant que le climat se réchaufferait de 4 degrés d’ici à la fin du siècle.

Concernant le bassin versant de la Reuss, 60 kilomètres carrés sont encore glacés selon l’inventaire de 2010, soit la moitié de la surface du lac des Quatre cantons, indique le communiqué du SPE. Entre 1973 et 2010, environ 15 kilomètres carrés de la surface et un volume de glace de 1,4 kilomètre cube ont disparu.

Même le plus grand glacier du bassin versant du lac des Quatre cantons devrait fondre à 90 pc en 2090, selon les conclusions de l’étude, un sort qui attend tous les glaciers du canton d’Uri et de Suisse centrale, a-t-on précisé de même source.

Voir Aussi