Belgique: 90 propositions « inédites » pour réduire l’empreinte de l’UE sur la déforestation

Bruxelles – L’Université catholique de Louvain a présenté vendredi près de 90 propositions « inédites » pour réduire l’empreinte de l’Union européenne (UE) sur la déforestation, dans une étude menée aux côtés de l’Université de technologie de Chalmers (Suède).

Alors que l’UE prévoit de présenter cette année des projets législatifs visant à freiner la déforestation liée à la consommation européenne, les chercheurs ont évalué des milliers d’options stratégiques. Deux options ont été jugées plus facilement applicables parmi les 86 alternatives inédites dégagées, selon les auteurs de l’étude publiée dans ‘One Earth’.

La première consiste à rendre les importateurs des produits responsables de la déforestation dans leurs chaînes d’approvisionnement, en les obligeant à faire preuve de la « diligence requise ». Soit une évaluation de la situation afin de se faire une idée précise de la situation.

La seconde option consiste à soutenir des forums plurilatéraux au sein desquels des entreprises, des organisations de la société civile et des responsables politiques se rencontreraient pour s’accorder sur des mesures envisageables afin d’exclure la déforestation dans une chaîne d’approvisionnement, un produit ou une région, selon les auteurs de l’étude.

Mais il est également primordial d’associer diverses mesures complémentaires dans la stratégie de lutte contre la déforestation de l’Union européenne, d’après les chercheurs.

Plus de la moitié de la déforestation tropicale est étroitement liée à la production de produits alimentaires et d’aliments pour animaux tels que l’huile de palme, le soja, les produits du bois, le cacao et le café que l’UE importe en grandes quantités