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28 Oct

La Belgique comptera d’ici 2020 trois nouveaux parcs éoliens

Bruxelles – La Belgique comptera d’ici 2020 trois nouveaux parcs éoliens qui verront le jour en mer du Nord.

Ce projet, validé vendredi en conseil des ministres, devrait porter la puissance totale offshore du pays à 2.200 mégawatts dans des conditions de vents optimales, soit la puissance de deux réacteurs nucléaires.

Le gouvernement fédéral a dû renégocier les subsides qu’il accordera aux producteurs d’électricité.

Un contrat a été signé pour 16 ans entre l’Etat et les exploitants qui serait beaucoup plus intéressant que celui conclu pour les deux premiers parcs.

« Grâce à cette négociation, nous avons réussi à diminuer pour l’avenir la facture du consommateur de 11 euros par an. Et cela nous permet de faire une économie globale de presque 4 milliards d’euros sur ces investissements », explique Marie-Christine Marghem, ministre fédérale de l’Energie et du Développement durable.

Le consommateur devrait cependant payer plus qu’aujourd’hui pour financer ces éoliennes. « Le consommateur va payer une augmentation de 6 euros, et si nous n’avions rien fait, l’augmentation aurait été de 17 euros par an et par ménage », justifie la ministre.

Au total, la Belgique devrait avoir en 2020 plusieurs centaines d’éoliennes en mer, dans la perspective d’arriver aux 13% d’énergie renouvelable, l’objectif à atteindre et fixé par la directive européenne.

Par ailleurs, voici le bulletin de l’écologie de l’Europe occidentale pour la journée du samedi 28 octobre 2017 :
Paris – La France a réitéré, vendredi, sa disposition à accepter un renouvellement pour quatre ans de la licence d’utilisation du glyphosate dans les pays de l’Union européenne (UE), rejetant la proposition de cinq ans faite par la Commission européenne.

La France « s’en tient à la volonté de rester sur une période qui n’aille pas au-delà de quatre ans », a-t-on souligné après de la primature.

Mercredi, Paris s’était déclaré prêt à accepter un renouvellement pour quatre ans pour permettre que soit dégagé un consensus sur l’utilisation de ce produit controversé largement utilisé dans l’agriculture et le jardinage.
55 pc des Français estiment que le ministre de la Transition écologique et solidaire, Nicolas Hulot, ne pèse pas « fortement » dans les décisions du gouvernement concernant l’environnement, selon un sondage publié vendredi par les médias français.

Une majorité des Français a répondu « non » à la question : « Pensez-vous que Nicolas Hulot pèse fortement pour défendre l’environnement dans les décisions prises par le gouvernement ? ».

A rappeler par ailleurs que Nicolas Hulot reste en tête des personnalités politiques dont les Français ont une opinion favorable (43%), selon un baromètre mensuel publié en début de semaine.

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Londres – Les britanniques sont inquiets pour l’avenir de leur agriculture et la fertilité de leurs sols, selon les conclusions d’une étude menée par des centres universitaires de recherche en Angleterre.

Le ministre britannique de l’environnement Michael Grove craint qu’il ne puisse rester qu’une soixantaine d’années de récoltes avant que la stérilité ne gagne les sols du pays.

En 2014 déjà, l’université de Sheffield avait conduit une étude dont les résultats indiquaient que le sol britannique ne pourrait supporter qu’environ 100 récoltes supplémentaires.

D’après les experts, chaque année, environ 2,9 millions de tonnes de terre deviennent inutilisables sur le sol britannique. Le Royaume-Uni n’a pas mené d’analyses complètes sur la santé de son sol depuis 2007 et si, en 2012, une directive européenne légiférait sur le maintien de la santé du sol, le gouvernement britannique faisait partie de ceux ayant bloqué cette mesure.

« Les arbres font bien plus qu’améliorer l’équilibre du sol. Ils absorbent le carbone et constituent, de différentes façons, un habitat qui nourrit la biodiversité », a dit le ministre de l’environnement Michael Gove à propos de la décision prise de planter 11 millions d’arbres supplémentaires au cours des 5 prochaines années.

Selon l’avis de l’ONU, si les pays continuent les politiques actuelles, la couche supérieure du sol pourrait devenir stérile partout dans le monde d’ici 60 ans.
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Madrid – La voiture électrique représente «un marché très vif et une réalité imparable», a affirmé le directeur général de l’Association entrepreneuriale pour le développement et l’impulsion du véhicule électrique (AEDIVE), Arturo Pérez de Lucía.

Dans une déclaration à l’agence EFE lors de la clôture du 4ème Congrès européen du véhicule électrique, organisé à Madrid par l’AEDIVE, M. de Lucia a souligné que le marché de la mobilité électrique est très vif et va l’être encore plus dans le futur, relevant que ce secteur jouit d’une capacité pour le développement des affaires et des investissements.

Les participants à ce congrès ont mis en exergue les progrès technologiques liés au véhicule électrique et le rôle important de ce mode de transport dans la réduction des émissions de gaz à effet de serre.

-Les représentants des municipalités situées sur des parcs nationaux en Espagne se réunissent cette fin de semaine à Mazanarez el Real, dans la région de Madrid, pour partager les expériences de ces territoires et examiner leurs problèmes.

Ces 21ème Journées des municipalités ayant un territoire relevant des parcs nationaux sont organisées dans le cadre de la convention de collaboration les liant à l’Organisme autonome des parcs nationaux, qui vise à appuyer l’intégration du réseau des parcs nationaux dans le milieu local.

Selon les participants, cette rencontre est d’une grande utilité pour élaborer des mesures servant à la fois les intérêts des municipalités et la préservation de l’environnement, notamment en matière de promotion du tourisme rural et la création d’emplois.

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Genève – Les grands instituts financiers suisses s’engagent davantage en faveur de la finance durable en orientant les fonds vers des investissements respectueux de l’environnement dans le droit fil de l’accord historique de Paris.

« La Suisse a un rôle à jouer vu sa forte dépendance au secteur financier », a souligné Jean Laville, directeur adjoint du Swiss Sustainable Finance (SSF), au cours d’une réunion à Zurich à l’approche du sommet sur le climat prévu à Bonn.

Les principaux acteurs financiers du pays helvétique se sont déjà organisés en 2014 au sein d’une plateforme visant à promouvoir les investissements durables, ceux qui excluent les activités dommageables et remettent au centre la notion d’impact durable et l’économie réelle.

La Suisse gérait quelque 266 milliards de francs dans le cadre de fonds d’investissement durables en 2016, soit un bond de 39 pc par rapport à l’année précédente.

La grande banque Credit Suisse estime à plus de 300 milliards de dollars par an les besoins de la finance en matière d’investissement durable, dont 220 milliards issus d’investisseurs privés.

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-. La Suisse a lancé une série d’initiatives dans divers secteurs pour prévenir les catastrophes et autres effets du réchauffement climatique qui deviennent de plus en plus perceptibles dans le pays, selon les données de l’Office fédéral de l’environnement (OFEV).

« La Suisse ne doit pas seulement réduire ses émissions de gaz à effet de serre, mais doit se préparer aux changements climatiques afin de minimiser les risques », a déclaré dernièrement à la presse Marc Chardonnens, directeur de l’office.

Selon lui, les dégâts liés au réchauffement planétaire deviennent plus fréquents : fonte des glaciers, flancs de montagne instables, canicules à répétition, pénuries d’eau.

Le changement climatique constitue un défi pour toute la société, a-t-il poursuivi, puisque la hausse des températures n’affecte pas seulement l’environnement, mais aussi l’économie et toute la société. « Comme les effets varient d’une région à l’autre, les cantons, les régions et les communes ont un rôle important à jouer », selon M. Chardonnens.

L’OFEV a dans ce contexte lancé une analyse des risques dans huit cantons dans l’objectif de cerner les impacts régionaux des changements climatiques, dont les résultats seront présentés à la fin de l’année.

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