La Belgique risque une pénurie d’électricité cet hiver

Bruxelles- La Belgique risque une pénurie d’électricité cet hiver en raison de la mise à l’arrêt de la plupart de ses réacteurs nucléaires, une situation qui inquiète de plus en plus les autorités qui cherchent à maintenir la sécurité d’approvisionnement du pays, y compris en se tournant vers les pays voisins.

Le Luxembourg a notamment proposé de libérer 200 mégawatts (MW) en utilisant ses propres infrastructures, pour conforter ces efforts en vue de renforcer une capacité belge fragilisée par l’indisponibilité des réacteurs.

Cette offre, qui reste néanmoins tributaire à des accords avec les gestionnaires de réseau de transport allemands et belges, s’ajoute ainsi aux mesures déjà prises par le gouvernement dans le cadre la task-force spéciale « pénurie », mise sur pied en catastrophe par la ministre de l’Energie Marie-Christine Marghem. Un accord a déjà permis, la semaine dernière, de dégager 750 MW supplémentaires dans ce cadre.

La crainte de pénurie d’électricité est montée d’un cran après la publication vendredi de chiffres alarmants du gestionnaire du réseau belge de transport d’électricité « Elia », estimant qu’il manquait toujours entre 1.000 et 1.200 MW pour passer l’hiver à l’abri.

Selon Elia, le risque de pénurie est de 267 heures, en cas d’hiver normal, mais devrait grimper à 417 heures en cas d’hiver particulièrement rude.

Le patron d’ »Elia » , Chris Peeters, a été, en revanche, moins alarmiste lors de son audition mardi devant la Chambre (des députés), assurant que le risque de délestage (coupures d’électricité) cet hiver dû à l’indisponibilité de six des sept réacteurs nucléaires de Belgique a été significativement réduit.

Il a fait état d’une révision à la baisse de la capacité supplémentaire nécessaire pour pouvoir maintenir la sécurité d’approvisionnement tout au long de l’hiver, passant de 1.600-1.700 mégawatts (MW) à 700-900 MW.

L’alerte lancée le 24 septembre dernier par Elia sur fond de l’annonce de l’indisponibilité soudaine des réacteurs de Doel 1 et 2 ainsi que de Tihange 2 et 3 a remis en question la sécurité d’approvisionnement de l’énergie nucléaire, révélant la dépendance de la Belgique à l’importation d’électricité depuis l’étranger.

Voici le bulletin de l’écologie de l’Europe occidentale pour la journée du mercredi 03 octobre 2018 :

France:

Adopté mardi par l’Assemblée nationale, le projet de loi sur l’agriculture prévoit notamment une séparation des activités de vente et de conseil des produits phytosanitaires, l’extension de l’interdiction des néonicotinoïdes (classe de produits toxiques employée comme insecticides agissant sur le système nerveux central des insectes), et des mesures de protection.

Ce projet de loi pour l’équilibre des relations commerciales dans le secteur agricole et alimentaire et une alimentation saine et durable a été adopté à 227 voix pour et 136 voix contre.

Le titre II du projet de loi est consacré aux enjeux environnementaux. Il fixe l’objectif de 15% de surface agricole utile (SAU) en bio au 31 décembre 2022 et prévoit des mesures pour encadrer l’usage des produits phytosanitaires, selon les médias français.

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Portugal:

Le Portugal s’est souscrit à l’initiative «Hydrogène» avec ses partenaires de l’Union européenne, lors de la signature d’une Déclaration commune, à l’occasion de la tenue en Autriche d’un Conseil informel sur l’énergie, a indiqué un communiqué du secrétariat d’État à l’énergie.

Cette initiative vise à promouvoir le développement de la technologie de l’hydrogène afin de décarboniser différents secteurs de l’énergie et des transports, selon la même source.

« Les signataires de cette déclaration soulignent que, compte tenu du développement continu de l’automatisation et la numérisation dans l’industrie, le secteur de l’énergie devrait se préparer à de nouveaux défis en matière de demande, d’utilisation, de transport et de stockage », selon l’Initiative.

« Afin de promouvoir le potentiel de l’hydrogène pour la fourniture d’une énergie propre, efficace et sûre pour tous les utilisateurs en Europe, la recherche et l’innovation dans le domaine de la technologie de l’hydrogène doivent être renforcées », explique-t-on de même source.

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Espagne:

Les réserves d’eau stockées dans les barrages espagnols ont atteint un volume de 29.790 hectomètres cubes (hm3) au 02 octobre, en baisse de 573 hm3 par rapport à une semaine auparavant, soit un taux de remplissage de 53,1%.

La situation est, toutefois, meilleure que l’année dernière où les réserves en eau étaient de l’ordre de 21.786 hm3 durant cette période, et la moyenne des dix dernières années (29.566 hm3), indique un rapport du ministère espagnol de la transition écologique.

Les précipitations qui se sont abattues sur plusieurs régions ont impacté positivement les ressources hydrauliques de la péninsule.

Cependant, les réserves des bassins de Júcar et de Segura ont atteint un taux de remplissage respectivement de 28% et de 21,8%, un niveau qui reste faible par rapport aux autres bassins.

Au cours de la semaine écoulée, les retenues d’eau de la péninsule ibérique ont diminué de 467 hm3, en glissement hebdomadaire, pour atteindre 30.539 hm3, soit un taux de remplissage de 54,5%.