ActualitésLa Belgique s’engage à accompagner le Sénégal pour faire face à l’érosion côtière

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27 Mar

La Belgique s’engage à accompagner le Sénégal pour faire face à l’érosion côtière

Dakar – La région de Wallonie (Belgique) s’est engagée à accompagner le Sénégal pour faire face à l’érosion côtière, à la dégradation et la salinisation des sols dans la zone nord du Sénégal, à la surexploitation des ressources ligneuses (bois de chauffe), rapporte la presse locale.

Sénégal :

–La région de Wallonie (Belgique) s’est engagée à accompagner le Sénégal pour faire face à l’érosion côtière, à la dégradation et la salinisation des sols dans la zone nord du Sénégal, à la surexploitation des ressources ligneuses (bois de chauffe), rapporte la presse locale.

Face à l’érosion côtière, la dégradation et la salinisation des sols dans la zone nord, la surexploitation des ressources ligneuses (bois de chauffe), la pression trop grande sur les écosystèmes fragiles de la bande des Niayes, et l’urbanisation galopante qui préoccupent le pays, et en vue de la préservation de la diversité biologique, le ministre de l’Environnement du Développement durable, Abdoulaye Bibi Baldé, a profité de son séjour en Belgique pour renforcer la coopération qui lie le Sénégal et la région de Wallonie.

L’idée est de se donner les moyens de faire face à la dégradation de l’environnement qui occupe une place importante dans le Plan Sénégal émergent (Pse). Ainsi, à cette occasion, le ministre de l’Environnement de la Wallonie, Carlo Di Antonio, s’est dit disposé à accompagner le Sénégal dans plusieurs secteurs de son département, notamment dans l’énergie éolienne, l’éducation environnementale, la qualité de l’air, le développement des Aires marines protégées (Amp), la pisciculture, le repos biologique…

–Pour une efficacité énergétique dans les sites industriels, Enda énergie Sénégal a organisé, avec l’Onudi (L’Organisation des Nations unies pour le développement industriel), un atelier de restitution de la mise en œuvre des requêtes du Centre des réseaux et technologie climatique, indiquent des médias locaux.

Depuis plusieurs années, le Sénégal est confronté à une crise énergétique profonde qui réduit les performances de l’économie nationale. Ces déséquilibres sont, d’une part, imputables à la vulnérabilité du pays face aux fluctuations du prix du pétrole au niveau international et, d’autre part, à la vétusté des infrastructures énergétiques.

L’atelier de restitution d’Enda énergie sur les résultats de la mise en œuvre des requêtes du Centre des réseaux et technologie climatique, initié au Sénégal, s’inscrit dans la dynamique d’élaboration d’une feuille de route articulée autour d’une mise en œuvre pratique d’un déploiement des technologies propres dans les zones industrielles et le développement de projets d’efficacité énergétique dans les industries et services.

Gabon :

–’’L’assainissement des eaux usées au Gabon est encore embryonnaire et, pour l’essentiel, tous les usagers ont recours à des systèmes autonomes quel qu’en soit le milieu’’, a indiqué le ministre gabonais de l’Eau et de l’énergie, Guy Bertrand Mapangou, à l’occasion de la Journée mondiale de l’eau.

Rien que pour la ville de Libreville, près du tiers des eaux utilisées sont rejetées dans l’environnement sous forme d’eaux usées, soit 160.000 m3/j, a-t-il déploré, notant que la tendance contemporaine est à la mise en place de dispositifs intégrés et collectifs qui présentent de nombreux avantages dont la sécurité sanitaire et environnementale.

’’Nous avons besoin dès à présent de nous doter d’outils adéquats pour la prise en compte efficiente des problématiques relatives à l’assainissement des eaux usées’’, a-t-il insisté.

Kenya :

–Une campagne de collecte des déchets a été organisée, samedi dernier, au niveau du lac de Naivasha, au Kenya, par l’ONU-Environnement en collaboration avec le comté de Nakuru et des acteurs locaux.

Cette initiative d’une journée, qui a vu la participation de plus de 200 personnes, dont des volontaires de l’ONU, des écoliers et des acteurs locaux, s’inscrit dans le cadre du soutien aux efforts des autorités kényanes en matière de lutte contre la pollution, a expliqué à la MAP Mohamed Atani, du bureau régional pour l’Afrique relevant de l’agence onusienne.

Cette campagne intervient quelques jours après l’annonce par le gouvernement kényan de sa décision d’interdire l’utilisation, la production et l’importation des sacs en plastique, qui entrera en vigueur dans six mois, a-t-il noté.

Dans un avis publié au bulletin officiel, la secrétaire du cabinet de l’Environnement et des Ressources naturelles, Judy Wakhungu, avait annoncé que tous les sacs en plastique utilisés dans les commerces et les foyers seront interdits à partir du 28 août prochain.

Mali :

–A l’occasion de la Journée mondiale de l’eau dédiée à cette ressource vitale, la direction nationale de l’Hydraulique au Mali a organisé, récemment à Bamako, une conférence-débat sur la nécessité de la préserver l’eau en évitant le plus possible son gaspillage.

Pour protéger l’environnement et les ressources en eau, certaines actions s’imposent à savoir l’amélioration de la collecte, le traitement et la réutilisation des eaux usées, ainsi que la réduction de la quantité d’eaux usées produites, ont souligné les participants à cette rencontre.

Et d’ajouter que l’eau contribue à l’amélioration du bien-être social et à une croissance équitable, affectant les moyens de subsistance de milliards d’individus.

Côte d’Ivoire :

–Sensibiliser sur l’importance des forêts dans la lutte contre les changements climatiques et promouvoir la foresterie urbaine, ont été au centre d’une manifestation organisée récemment dans la commune de de Yopougon à Abidjan, par l’équipe du mécanisme ‘’Réduction des Émissions de gaz à effet de serre issues de la Déforestation et de la Dégradation des forêts : +REDD+’’, en appui à l’ONG «Jeunesse en Action».

A cette occasion, ladite ONG a choisi la date de la célébration de la Journée internationale des forêts, pour le lancement officiel de la première édition de son projet de plantation d’arbres, baptisé «Yopougon en Vert».

En soutenant cette ONG dans sa volonté de célébrer les forêts et de faire de la place pour les arbres dans nos villes, le Projet REDD+ démontrait si besoin est, toute la place qu’elle accorde à la participation de toutes les parties prenantes et particulièrement de la société civile dans la lutte contre la déforestation.

Lors de cette rencontre, un focus a été mis sur les causes du réchauffement climatique et la place de l’arbre dans la préservation de la qualité de vie, outre la plantation de 100 arbres tout le long de la nouvelle autoroute de Yopougon.

–Le gouvernement ivoirien a adopté, récemment à Abidjan, lors de son dernier conseil des ministres, deux décrets portant ratification d’accords de prêts en vue du financement du Projet d’amélioration durable de la situation de l’assainissement et du drainage des eaux pluviales de la ville d’Abidjan.

Ces deux accords de prêt ont pour objectif d’améliorer le cadre de vie des populations de la ville d’Abidjan, particulièrement celles des communes de Cocody et de Yopougon, à travers l’installation d’équipements de drainage des eaux pluviales, l’assainissement des eaux usées ainsi que la collecte et le ramassage effectifs des déchets solides.

Ils portent précisément sur la réalisation des canaux primaires de drainage des eaux pluviales des bassins versants de Bounoumin-Riviera Golf et de Yopougon, sur la construction d’une station de traitement des boues de vidange, sur le raccordement de 10.000 ménages au réseau d’eaux usées dans le district d’Abidjan, ainsi que sur l’acquisition de cent containers à ordures ménagères.

Niger :

–Le Réseau parlementaire de lutte contre la pauvreté, en collaboration avec l’ONG nationale Alternatives Espaces et Siwssaid, a organisé, samedi dernier à Niamey, une journée parlementaire d’information à l’intention des députés sous le thème «les enjeux d’une bonne politique semencière pour réaliser le droit à l’alimentation et la souveraineté alimentaire du Niger».

Pour le 2ème Vice-président de l’Assemblée nationale, Liman Mahamadou Ali, qui présidait la cérémonie d’ouverture, le thème de la rencontre cadre parfaitement avec la préoccupation des parlementaires en général et reflète la préoccupation des pays en développement.

De son côté, la présidente du Réseau parlementaire de lutte contre la pauvreté, Mme Issoufou Baraka Danladi, a souligné que la lutte contre la pauvreté passe nécessairement par l’autosuffisance alimentaire dans un pays où l’agriculture de subsistance occupe plus de 85 % de la population et avec des systèmes de production se caractérisant par une faible productivité, rappelant que le Niger a déjà élaboré une politique semencière nationale.

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